Extensions du domaine de lutte syrien

 Jure Georges Vujic

Extension du domaine des luttes d’influences et d’alliances

Le conflit syrien depuis ses débuts jusqu’à nos jours a mis en exergue l’apparition et la constitution d’alliances apparemment idéologiquement contradictoires et pourtant nécessaires sur le plan de la realpolitik et des intérêts géostratégiques et géoéconomiques parfois convergeants des acteurs en présence sur le terrain. En effet, l’intervention turque en Syrie n’aurait jamais pu avoir lieu sans l’accord de Moscou, d’autre part le rapprochement récent entre la Russie, la Turquie et Israël, le rapprochement contre-nature et « contre-nature » de l’Iran et Israël, pourtant s’inscrivent dans un jeu d’alliances de circonstance cohérent si l’on se place à l’échelle systémique.

C’est dans le cadre de ce complexe systémique de rivalités ethno-confessionnelles et géopolitiques régionales moyen-orientales, que se dessine progressivement un nouvel équilibre à la fois régional et international du Levant autour des deux grands acteurs du moment : les Etats-Unis et la Russie, ainsi des grandes puissances régionales : la Turquie, l’Iran et Israël. Par ailleurs, il convient de constater que ce nouvel équilibre géostratégique, réaliste, fondé sur des structures fragiles et sur une certaine diversité culturelle (chiites/sunnites, Arabes/Perses/Turcs, islamistes/laïcs, etc.) est très loin de ressembler à ce que les projections occidentales s’imaginaient il y a quelques années, au début de la guerre civile en Syrie. Le conflit syrien dépasse de loin son cadre d’affrontement géographique du moyen orient et constitue une déclinaison extensive internationale importante de la rivalité  entre la Russie et les USA-OTAN, au théâtre européen sur lequel Washington et Moscou restent dans un rapport de rivalité ouverte aux frontières de la Russie, en Mer noire et dans la Baltique. On assiste en fait à un dédoublement de guerres « proxy » par le  jeu de tensions croisées entretenues par chacune des parties entre les théâtres européen et moyen oriental (une course contre la montre entre les USA et la Russie, pour ne pas perdre l’initiative stratégique et le statut de puissance globale) dans le cadre de leur rivalité globale.

Réalisme géopolitique et paradoxes du schéma ennemi/ami

En l’occurrence, cette extension du domaine du conflit syrien et la démultiplication des acteurs locaux étatiques et non-étatiques asymétriques, des Etats belligérants voisins, et des grandes puissances régionales comme l’Iran et la Turquie, et celles internationales : la Russie et les Etats Unis, remettent en question la notion classique d’ennemi dans le sens Clausewitzien du terme, de même que dans la dichotomie Schmittienne ami/ennemi, en nous poussant à repenser le statut de l’ennemi et de l’ami dans un contexte mouvant et feuilleté d’alliances latentes, en gestation, en construction et déconstruction. Plus que dans un schéma de représentation néo-constructiviste et idéologique, ces jeux d’alliances s’insèrent le plus souvent dans le champ stratégique et tactique qui relève essentiellement du réalisme géopolitique et des intérêts stratégiques directs ou indirects du moment dans la région. Certains analystes y voient même la réactualisation des principes réalistes stratégiques énoncés par Thucydide (460 à 399 av. J.-C.) dans la guerre du Péloponnèse[1]. En effet le conflit syrien reste avant tout une guerre « proxy » d’influences. Thucydide a constaté que la stratégie du roi perse pendant la guerre entre Athènes et Sparte était de financer les deux camps, pour empêcher que l’un des deux ne prenne le dessus sur l’autre. L’objectif était d’« user les Grecs contre eux-mêmes, avec des frais limités et sans mettre en jeu [la] sécurité propre »[2] de l’Empire perse. Et c’est la raison pour laquelle le théâtre politico-diplomatique et militaire du conflit syrien constitue l’émanation d’un laboratoire pratique d’une approche géopolitique éminemment réaliste qui appréhende dans le fil de la pensée de Franz Rosenzweig, le champ dynamique à la fois stratégique et tactique dans lequel l’approche discriminatoire binaire ennemi/ami cède la place à l’approche pragmatique et conjecturel  de l’adage « l’ennemi de mon ennemi est mon ami ». Ainsi, F. Rosenzweig estime que « Connaître l’ennemi, c’est chercher à posséder tous les moyens en vue de le vaincre. Rosenzweig[3] montre que les conditions nécessaires à la réussite tactique d’une bataille résident dans l’anticipation du comportement de l’ennemi. Une tentative d’encerclement doit toujours compter sur la réaction de l’adversaire en faisant de celle-ci un élément constitutif du dispositif. Mais si l’art de la guerre est bien l’art de se mettre à la place de l’adversaire, cela suppose le partage par les belligérants d’une certaine appréhension de l’espace. La pensée stratégique est à ce point consciente des enjeux territoriaux, qui se mixent, selon Rosenzweig, en une « pluralité d’unités tactiques ». En effet le théâtre géostratégique du conflit syrien ou la pluralité des alliances tactiques et stratégiques croisées et parfois contradictoires, démontre à quel point il convient de penser et de comprendre l’ami-l’allié et l’ennemi en terme de territorialité mais aussi en termes de tactique et de stratégie géoéconomique régionale et parfois locale. La projection stratégique russe ; le risque d’enlisement d’un conflit multiforme, la marginalisation géopolitique des Occidentaux ; les métamorphoses de l’État islamique, la question kurde ; le jeu géostratégique turque ; les  processus du rétablissement de la paix,  le processus d’Astana ; s’inserrent donc dans cette grille de lecture transversale.

Dans la mesure ou le conflit syrien avec toute sa complexité géopolitique et ethno-confessionnelle s’inserre dans une relation entre spatialité et hostilité, il n’est possible de comprendre les véritables raisons d’une stratégie militaire de l’ensemble des belligérants en cause, que si l’on a conscience que la stratégie militaire conventionnelle est passée, selon l’opposition de Clausewitz, d’une « guerre aux objectifs limités » à une « guerre polymorphe  totale » régionale et internationale, dans le cadre de laquelle l’évolution de la conception de l’espace-conflit est liée au déroulement d’une temporalité relationnelle et souvent conjecturelle et éphémère entre acteurs divers qui ne se confond pas parfois avec les impératifs du champ stratégico-tactique.

Extension du domaine de la nature du conflit syrien

Depuis ses débuts en 2011 sous la forme de guerre civile et jusqu’à nos jours le conflit syrien a été progressivement, étapes par étapes, mutée d’un conflit intra-syrien contestataire en à la fois une guerre civile, une guerre confessionnelle et une guerre par procuration, vers un conflit régional aves plusieurs acteurs pour aboutir enfin avec l’implication militaire direct, de la Russie, de la Turquie et de Etats-Unis à un conflit international global. Il est difficile de rendre compte de l’évolution des rapports de forces sur un théâtre militaire mouvant, mais on peut distinguer quatre phases : en effet cette extension du domaine de la nature du conflit syrien s’est déroulée en plusieurs phases : une première phase, de 2011 à 2013 avec la montée en puissance de la rébellion et affaiblissement du régime, une deuxième phase, recouvrant l’année 2013 avec la confessionnalisation du conflit (l’intervention du Hezbollah en Syrie lors de la bataille de Qousseir en mai 2013 ayant accentué la polarisation entre acteurs sunnites et pro-iraniens en Syrie), une troisième phase, du début 2014 à septembre 2015 avec la territorialisation de l’Etat islamique et la relative sanctuarisation de la rébellion ; une quatrième phase du conflit, de septembre 2015 au début 2017 avec le début de l’intervention russe et la reprise en main par le régime de la « Syrie utile »[4].

Même si heureusement comme certains commentateurs et analystes l’affirment nous avions frôlé tous une troisième guerre mondiale par le jeu des alliances traditionnelles régionales et internationales, or le conflit polymorphe, à la fois moléculaire et macro-régional se confronte à une extension du domaine de lutte pluridimensionnelle : socioculturel,  ethno-confessionnel, régional, international, global. Il est vrai que la territorialité syrienne se situe au cœur des zones à cheval du Moyen Orient et de l’Asie centrale et du Golfe persique. Cette configuration territoriale polymorphe a conditionné la dynamique extensive et pluridimensionnelle du conflit : alors que dans un premier temps en 2011, sous l’influence des printemps arabes , la contestation a débuté dans les zones urbaines sous toile de fond de divisons économiques et ethno-religieuses contre le pouvoir en place, les lignes de fractures économiques, ethniques et religieuses entre centre, banlieue, périphérie et quartiers ont très vite débordé leur nature intérieures en se constituant rapidement en enjeux géopolitiques stratégiques des pays voisins et anciennes puissances régionales et tutélaires. En effet, il est difficile de comprendre et de déchiffrer ce jeu  géostratégique à plusieurs acteurs, sans prendre en compte le caractère pan-extensif et mouvant de la territorialité syrienne. En fait, la territorialité extensive et mouvante du conflit syrien se prête difficilement comme le souligne le géographe Fabrice Balanche,[5] « à  la représentation polémogène classique des fronts, et « à une lecture stratégique militaire conventionnelle justement en raison de la superposition des territoires de conflictualité par l’insurrection  imbriquée dans le cadre d’une répartition ethnico-confessionnelle de la population laquelle outre la mise en évidence d’une dimension communautaire du conflit met en exergue l’implication d’une sociologie polémogène par l’opposition ville-campagne ».

Extension du domaine du conflit géoéconomique et énergétique

Avant d’être dépecée par les puissances coloniales française et britannique, la Grande Syrie était au cœur d’une des civilisations les plus brillantes. La position géographique de la Syrie à la croisée des routes stratégiques et commerciales  méditerranéennes, arabes, perses et indiennes a toujours fait l’objet de convoitises et re rivalités entres des pays limitrophes. La rivalité entre Etats pétroliers, avec les enjeux économico-stratégiques que représente la région, était en arrière-plan dès l’origine du conflit syrien. En 2009, le Qatar voulait exporter son gaz vers l’Europe via l’Arabie saoudite et la Jordanie, et a proposé la construction d’un gazoduc passant par la Syrie. Neanmoins, et contrairement aux souhaits du Qatar et de l’Arabie saoudite, … l’Iran, l’Irak et la Syrie ont signé un accord pour la construction du gazoduc (le pipelineistan) qui a pour objectif d’acheminer le gaz du Golfe Persique jusqu’en Méditerranée, et ainsi alimenter l’Europe. Le Qatar qui partage avec l’Iran le plus grand champ gazier du monde, le South Pars (côté iranien) / North Dome (côté qatari) passe par le détroit d’Ormuz et se trouve donc tributaire de l’Iran pour l’exportation de son gaz naturel liquéfié (par méthaniers). L’émirat avait pour projet de construire un gazoduc passant par l’Arabie Saoudite, la Jordanie et la Syrie. Seulement, Bachar al-Assad avait refusé ce projet, préférant signer un accord avec son allié iranien mais surtout pour conserver ses échanges énergétiques sur le long terme avec la Russie.

Par conséquent, l’Europe, qui est en grande partie dépendante du géant russe Gazprom pour ses besoins énergétiques, a intérêt à voir un pouvoir sunnite qui pourrait protéger un gazoduc Qatar-Arabie Saoudite-Jordanie-Syrie afin de diversifier ses sources et diminuer sa facture de gaz. Par ailleurs, ce chemin permettrait à l’Europe d’isoler d’avantage l’Iran en évitant de s’approvisionner par un « gazoduc chiite » Iran-Irak-Syrie. La pièce maîtresse est donc la Syrie et le Qatar : l’Arabie Saoudite et la Turquie sont prêts à alimenter le conflit en armes pour qu’Assad quitte le pouvoir. En raison de la guerre, la production journalière syrienne a fortement diminué et elle est estimée à 25 000 barils de pétrole (385 000 en 2011) et 10 à 12 millions de mètres cubes de gaz. Depuis 2014, la plupart des gisements syriens se trouvent dans la zone contrôlée par l’Etat islamique, les régions de Deir el-Zor et de Palmyre, et la région de Roumeilan, contrôlée par les Kurdes. Sur la carte du conflit syrien, on voit que les Etats-Unis concentrent leurs frappes aériennes dans l’est de la Syrie, alors que l’aviation russe attaque surtout les terroristes dans l’ouest du pays. La carte des gisements énergétiques correspond bien à la carte des opérations militaires qui sont en étroite corrélation, ce qui laisserait entendre que la Russie souhaiterait contrôler la Syrie occidentale pour y empêcher la construction de pipelines pro-occidentaux[6].

Un phénomène polémogène total

Tout comme Marcel Mauss le qualifiait  sur le plan sociologique et anthropologie de « fait social total », des phénomènes qui bouleversent « dans certains cas la totalité de la société et de ses institutions », le conflit syrien constitue indéniablement à la fois un « fait polémogène et social total ». Et dans le cas syrien en raison de la nature mouvante et plurielle des conflits, la guerre en Syrie recouvre l’ensemble des variables et des formes de lutte armée, recouvrant toutes les déclinaisons possibles de conflit exploitant des armes, y compris les formes de guerre asymétrique et de guerre par procuration, dont la guérilla, le terrorisme impliquant souvent des forces non conventionnelles, pratiquées par des groupes paramilitaires insurgés ou des milices. Le conflit syrien constitue en outre un phénomène « polémogène total » dans lequel se développent les corrélations directes et indirectes entre d’une part les projections militaires et les divers fronts, la déconstruction parfois anarchique des frontières existantes, et d’autres par  relation de causes-effets, les phénomènes migratoires, les catastrophes humanitaires et le dépeuplement, et les phénomènes économiques, culturels, psychologiques et surtout démographiques récurrents. Sur un plan polémologique, nous sommes bien en présence de ce que Gaston Bouthoul appelle des « complexes belligènes » collectifs et les situations déclenchantes,  autrement dit les conditions psychologiques et matérielles de l’alternance guerre permanente-paix précaire. Même s’il convient de ne pas négliger l’opposition entre mondes rural et urbain, le conflit a logiquement débuté dans les villes en raison de la densité des populations, des enjeux de gestion de ressources économiques mais aussi en raison de la densité des institutions représentatives du pouvoir et du gouvernement syrien. Ensuite « la guerre des villes » avec une prolifération de conflits intra-urbains (la « guerre des rues ») s’est installée progressivement. Elle oppose à une extrême mobilité des lignes de conflits une guerre structurée en profondeur dans laquelle les villes sont à la fois ressources et otages des actes de guerre. Damas, Alep et Homs mais aussi de plus petites villes sont devenues au fil du temps de véritables champs de batailles ininterrompues. Progressivement, « les objectifs militaires se sont déplacés de guerre classique vers la destruction de ressources vitales : des hôpitaux, des écoles, des maisons, des services publics. Le patrimoine architectural et les sites religieux ont été fortement endommagés. Les systèmes urbains sont désormais effondrés. L’économie urbaine est totalement détruite. Les villes ne sont plus que des champs de ruines. »[7]

Après approximativement quatre années de conflit, soit en janvier 2015, plus de 12,2 millions d’habitants requièrent une aide humanitaire, 7,6 millions de personnes ont été déplacées ; 4,8 millions d’habitants résident dans des zones devenues inaccessibles ; 12,6 millions d’habitants vivent dans une grande pauvreté ; 4,4 millions d’habitants vivent dans une extrême pauvreté. Plus de 300 000 réfugiés entre décembre 2014 et février 2015. Le nombre de réfugiés dans les pays voisins à la Syrie dépasse début 2015 les 3 millions de personnes. La guerre en Syrie a fait plus de 350 000 morts, selon un nouveau bilan fourni par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) à trois jours du 7e anniversaire du conflit.[8]

Extension du domaine des possibles : partition du territoire et guerre sans fin ?

La résolution du conflit syrien semble inextricable. La possibilité d’une « paix russe » paraît aujourd’hui s’éloigner, męme si elle ne saurait être tenue pour définitivement exclue. Par ailleurs, les objectifs et les intéręts de la Russie et des États-Unis divergent largement du fait notamment de la présence iranienne. Un accord entre Moscou et Washington pourrait déboucher sur une « fausse paix »  par un partage du pays par zones d’influence : plusieurs régions, un « sunnistan » au nord-est, sous perfusion américano-arabe, la « Syrie utile » (l’axe Damas-Homs-Alep et la côte) sous contrôle d’un condominium Assad-Russie-Iran-Hezbollah, un mini-Kurdistan (le « Rojava ») aux alliances précaires, ainsi que des enclaves au nord d’obédience turque et peut-ętre au sud sous influence israélo-jordanienne. La Russie et les Etats-Unis sont conscients du risque d’enlisement que pourrait constituer le déploiement de troupes terrestres, et préfèrent « assister » et orienter cette « guerre de tous contre tous ». En raison de l’échec des négociations de paix et l’absence d’un accord entre les belliggérants, le scénario de la « guerre sans fin » en Syrie semble à l’heure actuelle le plus plausible, même si tout en prenant l’allure d’un véritable bourbier à la fois militaire et diplomatique, toutefois la pérennisation de ce conflit risque à long terme non seulement d’avoir des implications régionales désastreuses mais aussi constitue un risque majeur pour la paix globale.

Bibliographie et notes

Renaud Girard, « Erdogan est une menace spécifique pour l’Europe », FigaroVox, 12/08/2016

Jacques Benillouche, « Turquie, Iran et Israël après le putsch raté », The Times of Israel, 24/07/2016

Jean-Pierre Estival, « La Tragédie syrienne : révolte populaire ou complot international ? », Paris, l’Harmattan, 2013

Annie Laurent, « Le Drame syrien : les erreurs d’analyse occidentales », Paris, éditions Argos, coll. « StratégieS », 2013

Articles

 

[1] http://www.globalethicsnetwork.org/profiles/blogs/thucydides-on-civil-war-and-syria

[2] Article: https://www.ledevoir.com/societe/le-devoir-de-philo-histoire/460365/le-devoir-de-philo-le-conflit-syrien-sous-la-loupe-de-thucydide

[3] Article Gregoire Boulanger, figure de l’ennemi dans la pensée de Franz Rosenzweig et de Carl Schmitt , https://www.cairn.info/revue-archives-de-philosophie-2011-3-page-491.htm

[4] Dossier Syrie: en finir avec une guerre sans fin? Institut Montaigne, Michel Duvlost, note juin 2017 : http://www.institutmontaigne.org/ressources/pdfs/publications/syrie-en-finir-avec-une-guerre-sans-fin-note.pdf

[5] https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00841955

[6] https://fr.sputniknews.com/international/201609061027640839-syrie-oleoducs-batailles-frappes/, et article dans Mondialisation.ca : https://www.mondialisation.ca/syrie-la-guerre-pour-le-gaz-et-les-gazoducs-continue/5357949

[7] Article « L’impact du conflit syrien sur les secteurs du logement et des villes « , Roula Maya et Rémi Baudoui, dans  https://grotius.fr/limpact-du-conflit-syrien-sur-les-secteurs-du-logement-et-des-villes/#.Wrt7H7e7rcs

[8] http://www.liberation.fr/planete/2018/03/12/la-guerre-en-syrie-a-fait-plus-de-350-000-morts-en-sept-ans_1635581

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