L’enfance de Nadjaf Al-Ashraf entre réalité et perspectives

Hashmiya HAMID JAÂFAR

Directrice du Département de l’éducation fondamentale et de l’enfance, Faculté de l’Éducation islamique -Université de Kufa.

L’intérêt accordé aux enfants ainsi que les soins qui leurs sont témoignés sont un haut message humain qui s’est influencé par les préoccupations des nations et des peuples. L’enfance était depuis le début de la création un centre d’intérêt des messages divins, des lois célestes, des contemplations philosophiques, des études scientifiques et des recherches éducatives médi­cales et sociales1.

Nous participons à la réussite du projet de Nadjaf capitale de la culture islamique 2012 par cet exposé intitulé « l’enfance à Nadjaf Al Ashraf entre réalité et perspectives ». Cela est dû au fait que cette ville mérite tout notre amour et notre intérêt. C’est la ville décrite de « porte du savoir du com­mandeur des croyants (paix soit sur lui) », elle a fait parler les lettres qui lui ont obéit. Sa Hawza a fait du Coran son compagnon, a adopté l’éloquence comme approche, et a été une mère et un père pour l’enfant.

L’enfance et l’Islam

Le Saint Coran accorde beaucoup d’intérêt à l’enfance qui est clairement démontré dans ses versets : « Dieu vous a fait à partir de vous-mêmes des épouses, et de vos épouses 1l vous a donné des enfants et des petits-enfants. Et 1l vous a attribué de bonnes choses. Croient-ils donc au faux et nient-ils le bienfait de Dieu ? » Les abeilles (An Nahl) : 72)2. Dans un autre verset Dieu nous dit : « Les biens et les enfants sont l’ornement de la vie de ce monde. Cependant, les bonnes œuvres qui persistent ont auprès de ton Seigneur une meilleure ré­compense et [suscitent] une belle espérance ». (La caverne (Al-Kahf) : 46)3. Dieu tout-puissant ne s’est pas seulement contenté de citer l’enfance et les enfants, mais a juré par eux comme dans le verset : « Non !… Je jure par cette Cité ! 2. et toi, tu es un résident dans cette cité – 3. Et par le père et ce qu’il en­gendre ! » (La cité (Al-Balad) :1-3)4, puis il a demandé à l’homme de prier pour ses parents dans le verset : « et par miséricorde; abaisse pour eux l’aile de l’humilité; et dis : « Ô mon Seigneur, fais-leur; à tous deux; miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit » (Le voyage nocturne (Al-Isra) : 24)5.

Il convient de mentionner que le mot enfant et ses synonymes ont été cité 75 fois dans le Coran. Cela est une preuve de l’intérêt que Dieu té­moigne à cette importante frange de la société.

Le Saint Prophète Mohammad, paix soit sur lui et sa famille a ré­cité de nombreux Hadiths sur l’enfance et les enfants, parmi lesquels : « C’est un droit de l’enfant sur son père de bien choisir son prénom et de lui donner une bonne éducation ». Il dit aussi, que la meilleure des bénédictions soit sur lui : « jouez avec vos enfants les sept premières années, puis éduquez-les pendant les sept années qui suivent, et apprenez leur les sept années d’après »». Dans un autre hadith, le prophète nous dit : « Apprenez à vos enfants d’accomplir la salât (ndt : la prière) dès l’âge de sept ans et frappez-les (s’ils la négligent) à l’âge de dix ans, et qu’ils dorment séparément ». Il dit aussi : « Celui qui embrasse son fils à une hassana, et de sa joie, la joie de Dieu le jour du jugement dernier » ou encore « traitez vos enfants de manière équitable telle que vous aurez aimé qu’on vous traite dans la justice et la gen­tillesse ». Il dit aussi « Honorez vos enfants et soignez bien leur éducation »… Le prophète, (paix soit sur lui et sur ses compagnons), taquinait beaucoup les enfants et s’amusait avec eux. Il les aimait et les taquinait comme ce qu’il faisait avec Al Hassan et Al Hussein, paix soit sur eux. Il a aussi recommandé de les traiter avec bonté.

La responsabilité du père envers ses enfants est grande. Ce dernier est d’ailleurs impliqué dans les péchés que ses enfants commettent après lui, si ces péchés étaient causés par une négligence des parents envers eux. L’Imam Ali bin Abi Talib, paix soit sur lui, embrassa l’Islam, alors âgé de dix ans, c’est une preuve tangible de la valeur donnée à l’enfance et à l’impact de leur environnement dans la formation de leur foi. En ef­fet, l’Imam Ali (p) était dans le giron du Prophète (p) qui l’éduquait et le dorlotait. Il était encore avec lui quand Dieu l’envoya comme messa­ger, et il a cru en lui. Parmi les mots de l’Imam Ali (p) à propos des en­fants : « éduquez vos enfants pour un temps autre que la vôtre » il dit aus­si : « le baiser d’un fils est une bénédiction »6 C’est là l’un des fondements de la bonne éducation islamique qu’il faut suivre dans notre époque. Le Saint Coran nous a donné des modèles d’enfants qui ont changé le cours de l’histoire. Le premier d’entre eux fut : (l’enfant sacrifié), qui est le Prophète Ismaïl (paix soit sur lui), le premier ancêtre des Arabes, que Dieu a honoré. Alors qu’il était encore petit enfant, il frappa de ses pieds, le sol qui était une roche solide, aussitôt une eau jaillit sous ses pieds. Celle ci fut ap­pelée l’eau de Zamzam, qui coule encore à ce jour, par la puissance de Dieu et son soin pour cet enfant affaibli. Quand son père, Ibrahim, paix soit sur lui, vit dans sa vision qu’il fallait sacrifier son fils, ce dernier s’est conformé à la volonté de Dieu et à aussitôt obéit à son père. Il ne restait plus que l’exécu­tion de l’ordre de Dieu pour le sacrifier, mais Dieu l’a remplacé par un grand sacrifice. Cette scène a été enregistrée dans le Coran : « Puis quand celui-ci fut en âge de l’accompagner, [Abraham] dit : « Ô mon fils, je me vois en songe en train de t’immoler. Vois donc ce que tu en penses ». (Ismaël) dit : « Ô mon cher père, fais ce qui t’es commandé : tu me trouveras, s’il plaît à Dieu, du nombre des endurants. 103. Puis quand tous deux se furent soumis (à l’ordre de Dieu) et qu’il l’eut jeté sur le front, 104. voilà que Nous l’appelâmes « Abraham ! 105. Tu as confirmé la vision. C’est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants. 106. C’était là certes, l’épreuve manifeste. 107. Et Nous le rançonnâmes d’une immolation généreuse. 108. Et Nous perpétuâmes son renom dans la posté­rité : 109. « Paix sur Abraham »». 110. Ainsi récompensons-Nous les bienfai­sants; 111. car il était de Nos serviteurs croyants. » (Les rangés (As-Saffat) : 102 -111) jusqu’aux derniers versets7. Cette immolation est devenue un merveilleux exemple, que l’histoire raconte à l’humanité à travers les âges.

Le deuxième enfant : L’enfant de la fosse : qui est youssouf (Joseph), paix soit sur lui. Son histoire est connue de tous. Celui qui est devenu ministre des Finances de l’Égypte.

Le troisième enfant : l’enfant du Yem : C’est Moïse, paix soit sur lui, que Dieu protégea de Pharaon et de ses soldats.

Le quatrième enfant : l’enfant qui a parlé : est Aissa (Jésus) que la paix soit sur lui. C’est là une autre manifestation du miracle du Seigneur.

Cet enfant dont l’âge ne dépassait pas les quelques jours, à parlé claire­ment et leur a dit, comme dans le verset : « Je suis vraiment le serviteur de Dieu. 1l m’a donné le Livre et m’a désigné Prophète. 31. Où que je sois, 1l m’a rendu béni; et 1l m’a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat; 32. et la bontéenvers ma mère. 1l ne m’afaitni violent ni malheu­reux. 33. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mour­rai, et le jour où je serai ressuscité vivant. » (Marie (Maryam : 30-33)8. Le cinquième enfant : l’enfant orphelin, qui est notre prophète Mohammad qu’Allah le bénisse. Il ne s’est jamais adressé à son père parce qu’il mourut alors qu’il était un fœtus dans le ventre de sa mère. Il a compté sur Dieu qui l’a protégé, l’a guidé, l’a soutenu par la victoire et l’a choyé : « Mon Seigneur m’a éduqué, et a réussi mon éducation » nous dit le prophète (p).

Ce dernier est le prophète par lequel Dieu acheva les prophéties, et par son message il acheva les messages divins.

Le prophète (p) nous exhorte à bien traiter l’orphelin, car il a lui-même goûté à l’amertume d’être orphelin : « Celui qui entre-tientl’orphelin, nous sommes, moi etlui au Paradis comme ces deux doigts (et il groupa son index et son majeur puis les sépara)». Nous dit-il Cet orphelin (ndt : le prophète) appelait à la morale et a été d’une grande miséricorde. C’est grâce à lui, qu’on est sauvé du polythéisme et de l’éga­rement. Dieu Tout-Puissant, l’a envoyé telle une miséricorde pour le monde.9

Les Ahl al-Bayt (ndt : les proches du prophète), paix soit sur eux, insis­tent sur l’attention accordée aux enfants et sur le fait de prendre soin de ces derniers et de les choyer.

Il a été rapporté par l’Imam Jafar AL Sadeq, paix soit sur lui, qui dit : Mussa bin Imran dit :

« O Mon Seigneur ! Quelle est la meilleure action auprès de Toi ? Le Seigneur lui répondit : « L’amour envers les enfants, car Je leur ai mis une disposition naturelle (fitra) à mon unicité(tawhid), etaussi si je les fais mourir je les accueille dans mon paradis par ma miséricorde ». Par ailleurs, le prophète, que la paix soit sur lui dit aussi : « Allah, donne sa miséricorde à l’homme qui a un grand amour envers son enfant »10.

L’islam élève les enfants sur la liberté d’opinion, le respect des aînés, le courage, l’obéissance à ses parents, l’honnêteté dans ses dires et la loyauté … Ainsi, il ressort clairement de ce qui précède, la haute place accordée à la période de l’enfance dans l’Islam, qui a lancé de nombreuses dispositions à ce sujet. Les soins des enfants sont ainsi confiés à la fois aux parents, aux proches et à l’ensemble de la société. Cela a été affirmé à travers les ver­sets du saint Coran et des hadiths du Prophète, qu’Allah le bénisse lui et sa famille. Il a été montré également que ce qu’a apporté la Convention internationale des droits de l’enfant (publiée par les Nations Unies à New York en 1990) ne sort pas dans son ensemble ni dans ses détails de ce qu’a décidé l’islam pour les droits de l’enfant, quatorze siècles auparavant. Par conséquent, nous croyons qu’il est nécessaire de travailler à la réhabili­tation de ces droits de la loi islamique, et à accroître la sensibilisation et la reconnaissance de ces derniers par tous les moyens possibles (en particu­lier à travers les différents médias et le réseau d’information internationale (l’Internet) afin de faire connaitre au monde entier la réalité de l’Islam, ses valeurs civilisationnelles et sa coordination divine exceptionnelle.

L’intérêt de l’enfance et des enfants n’étaient pas nés d’une pensée sociale précédente ou contemporaine à la venue de l’Islam. Ils n’étaient également pas le résultat du développement des théories et des visions intellectuelles qui essayent de traiter avec les composants de la société humaine en espérant recueillir les meilleures conditions de vie pour lui.

L’intérêt de l’Islam accordé aux enfants est venu tel un modèle unique impressionnant pour tous ceux autour de lui, poussant certains sa­vants musulmans à tenter de rassembler ces dispositions, comme l’a presque fait Majd AL Din Abu AL Fath Mohammed bin Mahmoud Al Asroshini, décédé en l’an (632 AH), dans son livre « Le concis des dis­positions des enfants Il existe plusieurs formes de législation et de dispositions inscrites dans l’islam qui donnent aux enfants leurs droits à l’intégrité physique et psychologique ainsi que des droits finan­ciers et éducatifs de la meilleure manière de soin et d’entretien qui soit. Un exemple des droits physiques de l’enfant dans la loi islamique : l’allai­tement est une dépense obligatoire pour le père envers un enfant né. Cela est bien clair dans le verset suivant : « Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Au père de l’en­fant de les nourrir et vêtir de manière convenable. Nul ne doit supporter plus que ses moyens. La mère n’a pas à subir de dommage à cause de son enfant, ni le père, à cause de son enfant. Même obligation pour l’héritier. Et si, après s’être consultés, tous deux tombent d’accord pour décider le sevrage, nul grief a leur faire. Et si vous voulez mettre vos enfants en nourrice, nul grief à vous faire non plus, à condition que vous acquittiez la rétribution convenue, conformément à l’usage. Et craignez Dieu, et sachez que Dieu observe ce que vous faites ». (La vache (Al-Baqarah) : 233)12. L’islam a aussi rendu l’allaitement un droit pour l’enfant sur sa mère dans le verset : « Et les mères, qui veulent donner un al­laitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Au père de l’enfant de les nourrir et vêtir de manière convenable. Nul ne doit supporter plus que ses moyens. La mère n’a pas à subir de dommage à cause de son enfant, ni le père, à cause de son enfant. Même obligation pour l’héritier. Et si, après s’être consultés, tous deux tombent d’accord pour décider le sevrage, nul grief a leur faire. Et si vous voulez mettre vos enfants en nourrice, nul grief à vous faire non plus, à condition que vous acquittiez la rétribution convenue, conformément à l’usage. Et craignez Dieu, et sachez que Dieu observe ce que vous faites. » (La vache (Al-Baqarah) : 233)13.

Quant aux droits psychologiques de l’enfant notre noble Prophète nous a fourni la plus grande leçon à ce sujet dans un hadith : Lorsque le Messager d’Allah, embrassa AL-Hassan Ibn Ali (paix soit sur eux), alors qu’Al Aqra Bin Habis AL Taimi était assis auprès d’eux. Celui-ci dit au prophète « J’ai dix enfants et je ne ai jamais embrassé l’un d’eux. Le Noble Prophète (p) regarda vers lui et lui répondit : « 1l (ndt : Allah) ne donne Sa Miséricorde qu’a celui qui la donne à son tour »14.

Ceci est le Messager d’Allah (PSL) le Prophète de la miséricorde qui fait d’un baiser à un enfant et la miséricorde qui leur est témoignée, une raison pour mériter la miséricorde de Dieu.

Quant aux droits financiers de l’enfant, l’Islam lui a donné le droit à la propriété et lui a fait un statut particulier acceptant la propriété. Cela est clair dans ce que dit le tout-puissant dans le verset suivant : « Voici ce que Dieu vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. S’il n’y a que des filles, même plus de deux, à elles alors deux tiers de ce que le défunt laisse. Et s’il n’y en a qu’une, à elle alors la moitié. Quant aux père et mère du défunt, à chacun d’eux le sixième de ce qu’il laisse, s’il a un enfant. S’il n’a pas d’enfant et que ses père et mère héritent de lui, à sa mère alors le tiers. Mais s’il a des frères, à la mère alors le sixième, après exécution du testament qu’il aurait fait ou paiement d’une dette. De vos ascendants ou descendants, vous ne savez pas qui est plus près de vous en utilité. Ceci est un ordre obligatoire de la part de Dieu, car Dieu est, certes, Omniscient et Sage. » (Les femmes (An-Nisa’) : 11)15 En effet, il mérite l’héritage, qu’il soit enfant ou adulte.

Ses droits éducatifs et d’enseignement sont aussi reconnus par l’Islam qui est une religion de la science depuis le premier instant de sa venue. Même que le premier verset révélé au Prophète (p) appela au savoir, et dit : « Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, 2. qui a créé l’homme d’une adhérence. 3. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble, 4. qui a enseigné par la plume [le calame], 5. a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas ». (L’adhérence (Al-Alaq) : 1-5)16. Le discours du Prophète (p) est une indication explicite et directe à l’enseigne­ment des enfants : « Apprenez à vos enfants de prier à l’âge de sept » nous dit-il.

Quant aux droits éducatifs des enfants ce sont une obliga­tion de ses parents envers lui à lui inculquer une bonne éduca­tion en adéquation avec ses intérêts, ses aptitudes et ses capacités. Les enfants ont un droit sur les institutions de la société, y com­pris sur l’État dans la préservation de leurs droits éducatifs et autres. La loi islamique a entouré les droits de l’enfant par un mur de partisans qui travaillent pour préserver ses droits par la religion, la moralité, la jus­tice, et pour maintenir le caractère stable et inviolable de ces derniers. L’enfant dans l’Islam est un dépôt précieux confié aux mains de son tuteur. Le Tout-Puissant nous dit : « Ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles, d’un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Dieu en ce qu’il leur commande, et faisant strictement ce qu’on leur ordonne. » (L’interdiction (At-Tahrim) : 6)17

Il existe de nombreux autres droits accordés aux enfants, dont le champ ici ne suffit pas pour les détailler. C’est pour cette raison qu’on n’en citera que quelques uns : comme son droit à ne pas être blessé en le battant, son droit à la bonté, et au divertissement, son droit à une peine éducative, comme dans le commandement du Prophète (p) à Abou Moussa AL Ashaari et Mouad quand il les envoya au Yémen18

L’enfant ne doit pas être chargé de ce qu’il ne peut supporter ni exploité. Parmi les droits de l’enfant aussi l’habituer sur le courage et le droit à l’édu­cation physique et mentale, et son droit d’être protégé contre la délinquance et la débauche et son droit à l’éducation, en ce qui correspond à ses âges. Le Coran insiste ici sur l’éducation des enfants et à leur accoutumer à la morale. Les parents sont ordonnés à habituer leurs enfants à demander la permission à des moments précis, comme dans le verset : « Ô vous qui avez-cru ! Que les esclaves que vous possédez vous demandent permission avant d’entrer, ainsi que ceux des vôtres qui n’ont pas encore atteint la puberté, à trois moments : avant la Salat de l’aube, à midi quand vous enlevez vos vêtements, ainsi qu’après la Salat de la nuit; trois occasions de vous dévêtir. En dehors de ces moments, nul reproche ni à vous ni à eux d’aller et venir, les uns chez les autres. C’est ainsi que Dieu vous expose clairement Ses versets, et Dieu est Omniscient et Sage. Et quand les enfants parmi vous atteignent la puberté, qu’ils demandent permission avant d’entrer, comme font leurs aînés. C’est ainsi que Dieu vous expose clairement Ses versets, et Dieu est Omniscient et Sage. » La lumière (An-Nur : 58-59)19

 

Le deuxième axe : les enfants en Irak

L’enfance est, dans tous les sens du terme, un monde particulier englo­bant les vraies dimensions humaines avec son trait particulier qu’est l’inno­cence ; un monde vierge, loin de toute accumulation historique ou cultu­relle. Quand on observe un enfant en train de se dépenser avec vigueur dans ses jeux, quand on jette un regard sur son évolution lors de son dévelop­pement jusqu’à son épanouissement, phase où il mettra ses rêves en action pour construire l’avenir qu’il s’est fixé et enfin il tachera d’être généreux avec le pays qui l’a fait grandir et envers lequel il est redevable20.

Chacun de nous sait, en se remémorant son enfance en Irak, que les valeurs d’humanisme sont réelles et ont un fondement solide, seulement ce merveilleux espoir charrié par notre tendre enfance n’a pas duré longtemps car vite bafoué depuis que le régime déchu du Baath s’est installé en Irak. C’est ce dernier qui a ravi le sourire des lèvres des enfants et a inondé leurs regards de larmes à causes des malheurs qu’il a instaurés. Tout ceci s’est re­flété négativement sur les enfants de l’Irak.

Les enfants de la fin des années soixante-dix ont subi les effets des ra­vages et des destructions suite aux guerres successives, à la répression, à la torture et à l’l’expropriation forcée de la population pratiquée par le régime dictatorial a qui s’ajoute l’embargo économique imposé par la communauté internationale pendant des années. Résultat : c’est la malnutrition qui, se­lon le fonds monétaire international, touche 40% des enfants en âge d’être scolarisés dont l’état de santé s’est détérioré avec augmentation du taux de mortalité les concernant.

Cette ambiance qui ne s’est pas du tout stabilisée passant des affres de la guerre aux attentats terroristes destructeurs a réduit les rêves des enfants ira­kiens à la désolation et en cendres d’attentats aveugles. Ces derniers, s’ils ne les tuent pas, ils les laissent orphelins suite à la perte de leurs parents (5000 orphelins approximativement). Il en est de même sur le plan psychologique, c’est la peur et la terreur qui y règnent et ce pour la simple raison que les terroristes n’apprécient pas que ces enfants profitent des richesses de leur pays comme tous les autres enfants du monde.

Les attentats terroristes ont laissé une peur profonde qui se reflète par le délaissement de ces enfants de leurs jeux traditionnels, connus depuis des siècles, au profit des jeux de guerre avec des fusils et des pistolets. Ces enfants ont de ce fait complètement délaissé leurs anciens jeux. L’enfance s’est ainsi complètement muée du fait de la guerre et de la vague de violence et de terreur que subit le pays.

Il est extrêmement urgent de mettre fin à toutes les manifestations d’as­sassinats et d’attentats qui influent sur la mentalité des enfants irakiens. Nous devons leur apprendre à substituer la guerre par la paix et la violence par l’amour. Nous devons leur apprendre la clémence envers toutes les couches de la société. Nous devrons mieux protéger nos enfants, c’est de notre devoir de veiller à assurer un meilleur avenir pour eux.

Il est même possible que les enfants irakiens ne guériront jamais des suites psychologiques incrustées dans leur mentalité par les images de la mort et de la destruction. Cela est dû au fait que les perceptions formées par l’enfant entre trois et sept ans constituent la base de sa personnalité et influent sur son comportement futur. Les images de corps carbonisés et de maisons détruites sont partie intégrante de leur subconscient et leur fait perdre leur spontanéité.

Ces effets ne s’arrêtent pas à la fin de l’enfance mais vont constituer un prisme à travers lequel l’enfant verra le monde extérieur sachant que, et contrairement aux adultes, les enfants ne comprennent pas les mobiles de la guerre. Or leur seule issue pour remédier au vécu et à ses effets néfastes c’est l’égarement et la peur. Et c’est là le vrai danger pour cette ressource humaine et pour l’avenir du pays21.

C’est pour cela que l’enfant irakien a dorénavant besoin d’un traitement particulier de sa famille. Cette dernière doit lui assu­rer la sécurité et la quiétude et veiller à sa sécurité psychologique. Ceux qui étudient la situation actuelle des enfants irakiens s’aperçoivent sans difficulté, d’un large ensemble de violations de divers types affectant directement ou indirectement, la vie de l’enfant, son avenir et son intérêt supérieur.

En effet l’intérêt de l’enfant est la chose la plus importante sur laquelle se base le droit international dans ses recherches sur la réalité de l’enfance dans le monde.

L’une de ces violations c’est le travail des enfants irakiens qui est un phé­nomène en recrudescence. Ils travaillent alors qu’ils sont en âge d’étudier. Pire, ils entrent dans des domaines de métiers dangereux sur leur développe­ment physique, mental, spirituel et social.

Ajouter à cela, un phénomène grave que nous observons tous les jours dans la rue irakienne et dans différents endroits. Ce sont des femmes qui cherchent à tendre une main secourable au peuple, transportant des enfants qui ont parfois moins de 9 mois d’âge, qu’elles plongent dans un sommeil prolongé. Ces petits enfants affichent de ce fait des visages jaunâtres et dro­gués en raison de leur consommation de certaines drogues qui les font dor­mir tout le temps. Chose qui sera plus tard la cause de la perte de l’enfant qu’on rend dépendant et qui provoquera par conséquent la perte totale de son avenir.

Le Dr Hamid Hashim Zinni, ancien Directeur de l’Hôpital Ibn Rochd du traitement de la toxicomanie a confirmé que ce phénomène existait de­puis l’ancien régime. Seulement le fait de le taire a fait que l’on ignore sa propagation depuis les années quatre vingt dix quand la cruauté de la situa­tion économique s’est intensifiée pour les familles irakiennes.

Aussi, l’ancien ministre de la Santé le Dr Ala Al Din AL Alwan, a confir­mé que le problème de la consommation de la drogue chez les jeunes et les adolescents est concordant avec les taux de l’augmentation de la criminalité jour après jour en Irak22.

Les risques associés au travail des enfants sont monnaie courante, comme l’exploitation sexuelle et le travail dans des industries et des lieux où l’on in­terdit le travail de ces derniers, et contre un salaire moindre atteignant près de la moitié. Cela est du au fait que l’on les considère conne la partie la plus faible, parce que ce travail est réservé aux adultes.

Les effets négatifs qui découlent du travail des enfants sont sa fatigue physique et parfois même sa débauche, son handicap physique et mental, et l’adoption de mauvais comportements, comme le tabagisme, la tromperie et la fraude, et son exposition à la violence et à l’agression sexuelle.

Les principales causes de la propagation de ce phénomène sont la forte proportion de la pauvreté et les divisions des classes qui forcent certaines familles à entrainer leurs enfants dans le marché du travail pour faire face à la cherté de la vie dont elles souffrent23.

En matière d’éducation en Irak, certaines familles ont arrêté d’envoyer leurs enfants à l’école ce qui leur a fait rater une à deux années d’études en raison de l’insécurité, de l’augmentation du nombre des opérations terro­ristes et du crime organisé, y compris l’enlèvement d’enfants avec des de­mandes de rançons dont les familles sont incapables de payer, ainsi que les viols et les assassinats..

Ajoutons à cela une autre raison qui est la détérioration de la situation de certaines écoles. En effet, on a annoncé l’existence de 1000 écoles construites en argile, et la plupart d’entre elles manquent de commodités de base.

Une étude réalisée par le gouvernement irakien en coopération avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), en début de l’année sco­laire 2004-2005, a déclaré le manque de milliers d’établissements scolaires en commodités de base nécessaires pour offrir un enseignement décent aux enfants. Cette étude a montré qu’un tiers des écoles primaires en Irak n’ont pas de sources d’approvisionnement en eau. Environs la moitié de ces éta­blissements ne disposent pas de sanitaires. En raison de tout cela, des mil­liers d’étudiants ont abandonné leurs études au profit du monde du travail, notamment les garçons afin d’aider à soutenir leurs familles pauvres. Face à ces obstacles entravant le processus de l’enseignement le problème de l’anal­phabétisme émerge à nouveau en Irak qu’on n’a pas éliminé sous le régime déchu. Bien au contraire il a augmenté et a atteint environ 50% de la frange totale de la communauté scolaire et plus de 70% des femmes.

Aussi, aujourd’hui il y a des centaines de mères irakiennes qui ne se sont pas inscrites dans les classes d’alphabétisation, ce qui affecte négativement l’éducation de leurs enfants.

Les résultats de la plus récente étude réalisée par le Centre de dévelop­pement des recherches pédagogiques et psychologiques dans la province de Nassiriyah, en coopération avec le Département des soins sociaux et avec le soutien de l’organisation humanitaire « War Child » qui ont été annoncés par le directeur du Centre de recherche (Abdul Bari AL Hamdani) montrent que 60% des membre de l’échantillon de 288 enfants ont quitté l’école au stade de la troisième année primaire et les 40% restants étaient sur le point d’abandonner leur études à cause de leurs difficultés en matière de commu­nication et d’éducation en raison de leur mauvaises conditions de vie ainsi que de leur conditions sanitaires et sociale déplorables.

Des pédagogues et éducateurs irakiens ont affirmé que les âges des élèves ayant quitté l’école varient entre 7 et 15 ans et les premiers âges (entre 6-8 ans). Cela signifie que ces élèves ont quitté l’enseignement, alors qu’ils étaient au premier rang, n’ont donc rien appris et sont restés analphabètes24. Aussi, les enfants en Irak souffrent de nombreux maux dont on devrait trou­ver le traitement efficace avant qu’il ne soit trop tard. Parmi ces derniers beaucoup d’enfants sont orphelins et en manque d’affection parentale, y’en a qui sont privés de soins maternels, de détérioration de la santé mentale et physique à cause des longues souffrances et de la privation des sources de revenus et de sécurité et l’incapacité à trouver des traitements en raison de l’exil forcé des médecins ou leur assassinat par des balles perdues.

C’est là notre réalité amère qui nous amène à réfléchir aux moyens du salut et aux manières de sauver nos enfants misérables.. .Laissons le passé et ses nombreuses blessures, et pensons à construire un avenir qui, nous l’espé­rons, sera plus rayonnant, d’autant que l’irakien a appris à repartir de zéro à chaque fois et à se relever à nouveau .Nos intellectuels, nos écrivains, et nos organismes soucieux des enfants doivent sauver l’enfance d’Irak et essayer de redessiner le sourire sur leurs lèvres.

La famille doit de son coté prendre soin de la vie de l’enfant et lui sub­venir à ses besoins fondamentaux. Elle doit aussi lui inculquer des valeurs telles que l’amour de soi, le respect envers soi et envers autrui, le patriotisme, l’amour de l’apprentissage et l’amour du travail bien fait.

Et que la culture puisse être un élément constructif pour que l’enfant ira­kien apprenne à lire le livre de manière consciente et active. Les écoles doivent à leur tour respecter la mentalité de l’enfant et son esprit, et que les manuels scolaires ne contiennent pas d’idées d’anxiété et qu’ils ne priment pas la force physique sur les forces spirituelles, mentales et psychologiques. Que les écoles s’intéressent aussi aux activités extrascolaires pour que l’enfant s’y intéresse sans coercition. Les éducateurs doivent encourager la créativité dans toutes ses couleurs : la littérature, l’art, la musique, la peinture, le théâtre.. .etc.25. En dépit de la réalité amère de l’enfance en Irak, il subsiste des lueurs d’espoir pour améliorer sa situation. En effet l’intérêt de l’enfant est la tâche principale sur laquelle on devrait se focaliser et promouvoir dans toute loi, telle qu’elle est dans les lois divines : c’estpour cette raison qu’on a fondé les orphelinats en1920. En effet, il y a un groupe d’orphelinats étatiques qui ont été créé en 1920. Un orphelinat a été ouvert sous le nom d’« Association de l’orphelinat Islamique » au sein de l’Institut de Moussa al-Kazim (p) dans la ville de Kazimain. Cette dernière était gérée par l’administration locale de la province de Bagdhad. Après cela plusieurs orphelinats ont été ouverts en 1948 et 1952. Les enfants ont été distribués sur ces deux orphelinats par groupes d’âge. En 1948 on a fondé « l’orphelinat du roi Fayçal II » dans la région d’AL Waziriya. Ce dernier était consacré aux orphelins garçons, et a été inau­guré par la reine Aliya. Cet orphelinat était géré par l’administration lo­cale de la province de Bagdhad. Sa capacité d’acceuil était de 120 enfants, il a été surnommé « l’Institut des justes ». Cet orphelinat est aujourd’hui appelé « Dar Al Baraim » (ndt : la maison des petits) à AL Waziriya.

La subordination de cet orphelinat à été rattachée au ministère du travail et des affaires sociales en 1981 après la promulgation du règlement des orphe­linats précédemment mentionnés. En 1952 certaines associations caritatives ont fondé « Dar Al Alwiya ». Celui-ci était appelé « Institut des lumières » (Mahad Al Anouar) et était spécialisé dans les soins des filles âgées de 6 à 18 ans26.

Le réseau irakien de la Culture des Droits de l’Homme et du Développement a mis en place des centres en collaboration avec le centre « Dar Al Kissa ». Parmi ces centres : le centre du Dr Abdel Hussein Chaabane, le centre Adib Al-Gadir, le centre du Dr Shafiq AL Mahdi pour la culture des droits de l’enfant avec plus de 200 activités terrain sur les droits de l’en­fant, mis en place par « la Maison de l’histoire irakienne » et « la Maison de la culture de l’enfant » qui vise à sensibiliser les enfants et la manière d’exer­cer leurs droits à la lumière de la Convention sur les droits de l’enfant27. Il y a d’autres initiatives visant à améliorer la réalité de l’enfance en Irak. Le ministre des droits de l’homme lors de sa visite en Norvège s’est prononcé sur la réalisation d’importantes réformes au profit des femmes et des en­fants en Irak. Il a aussi souligné l’existence de nombreuses institutions qui défendent et soutiennent cette frange de la société. Parmi ces dernières on retrouve : les institutions Al Chouhada (ndt : les martyrs) et Al Soujana (les prisonniers). Il existe par ailleurs un système de réseau de sécurité sociale et le département des soins pour les femmes. Il y a eu, en plus de cela, la promulgation de la loi sur l’indemnisation des victimes des actes terroristes et la formation de la structure de la garde d’enfants. Une déclaration du ministère des Droits de l’Homme a démontré que le ministre avait visité le siège du ministère de l’Enfance, de la Famille, de l’égalité et de l’intégra­tion sociale au Norvège où un accord a été convenu sur la collaboration et l’échange d’expériences entre les deux côtés28.

Les enfants à Nadjaf entre réalité et ambition

Si l’on voulait mesurer la conscience d’une société, et son degré d’hu­manité et de civisme, cela ne se ferait pas en observant le niveau du pro­grès et de la réalisation matérielle qu’a atteint la société, ni en regardant les moyens du bien être et de la prospérité qu’elle détient. Peut être que les meilleures mesures de conscience et de civisme, c’est de voir jusqu’à quel point la société accorde de l’attention au soin de ses enfants et à l’éduca­tion de ses générations futures. Si nous regardons vers la civilisation ma­térialiste occidentale qui prévaut à travers cette optique, et si nous essayons de l’évaluer et de mesurer son humanité à travers la réalité de l’enfance en son sein, on découvre une part de vide et de corruption dans cette culture, malgré son progrès scientifique et technologique. Il est vrai que les Nations Unies ont publié une déclaration des droits de l’enfant et ont mis en place une organisation affiliée qui s’occupe de l’enfance qui est l’Unicef, seule­ment, les peines et les horreurs dont souffre l’enfance aujourd’hui à travers le monde, ne représentent dans cette déclaration que de l’encre sur du papier29. Par conséquent, la réalité de l’enfance à Nadjaf, si on la mesurait à la réalité de l’enfance dans le monde et dans le reste des provinces d’Irak – on pourrait la considérer comme en bon état. En effet, cette ville a un grand nombre d’enfants scolarisés et un nombre relativement faible d’orphelins si on le comparait à leur nombre dans les autres provinces. Il a atteint 2425 orphe­lins à Nadjaf contre un nombre total de cinq millions d’orphelins en Irak.

L’enfance est une bon augure à Nadjaf Al Ashraf, est cela est dû à la sainteté de cette province et à son peuple respectueux des principes isla­miques et des bonnes mœurs. Aussi, la motivation religieuse les rend soucieux des orphelins et des pauvres. Le nombre important d’organi­sations et d’institutions qui s’intéressant à l’enfance s’élèvent à plus de 57 organisations. Ces dernières s’ajoutent au nombre important d’évé­nements et de festivals pour enfants qui sont derrière l’amélioration de la réalité de l’enfance dans la province. Le grand nombre d’écoles re­ligieuses ouvertes par le Waqf chiite dans la province, leurs programmes éducatifs, le soin parental accordé à leurs étudiants a conduit à élever le niveau scientifique, intellectuel et culturel de l’enfance dans la province. Le grand nombre de maternelles gouvernementales et civiles dans la pro­vince a conduit à l’amélioration des conditions de l’enfance dans cette der­nière. On dénombre 39 maternelles gouvernementales et plus de 70 locales dans la province. C’est cela qu’a annoncé par téléphone le responsable des maternelles à la Direction Générale de l’Éducation de Nadjaf Al Ashraf, le Professeur Haider Naama

L’attention des orphelinats et des institutions de bienfaisance envers les enfants orphelins a conduit à surmonter le sentiment d’être orphelin chez ces enfants et a apporté la joie et le bonheur dans leurs cœurs. Il y a des acti­vités culturelles de grande envergure au niveau de la littérature pour enfants en pièces théâtrales, contes pour enfants, salons du livre, et en expositions des dessins des enfants ainsi que d’autres festivals culturels qui ont conduit à un boom dans l’enfance et à l’éclosion de ses bourgeons devenant fleurie dans les maternelles de Nadjaf Al Ashraf.

En plus de l’attention des responsables tels le gouverneur et les membres du Conseil de la province et de l’Université de Koufa, qui accueille toutes les activités dans ses salles et qui a sérieusement contribué dans les vi­sites sur le terrain, à la recherche ainsi qu’aux séminaires sur les enfants. Elle a aussi ouvert une classe maternelle cette année 2011-2012 à la fa­culté de l’éducation fondamentale afin de préparer des maitresses univer­sitaires qui ont une expérience dans l’éducation des enfants et les prépa­rer correctement pour l’avenir et pour servir la nation. Il y a une attention particulière du département de la Santé de Nadjaf envers les enfants. Ce dernier organise des campagnes de vaccination contre les maladies dans toutes les maternelles, les écoles, et même pour les étudiants universitaires. Voici quelques modèles de ces organisations, et de ces institutions ainsi que certaines de leurs activités : La fondation caritative AL Yatim (l’or­phelin) : qui a distribué des habits de l’Aïd sur les orphelins de Nadjaf Al Ashraf à l’occasion de l’approche de l’Aïd al-Fitr pour les deux jours du samedi et dimanche. Le nombre de ces orphelins a atteint 2026 per­sonnes. On leur a aussi distribué des salaires pour le mois de Décembre. Adi AL Djarrah, le responsable de cette fondation à Nadjaf a déclaré que cette étape s’inscrit dans un vaste programme à l’occasion de l’Aïd afin de distribuer des vêtements aux orphelins sur un ensemble de 14 provinces, parmi elles, la province de Nadjaf Al Ashraf. Il a rajouté que ce programme comprendra 68 000 orphelins et orphelines enregistrés auprès de la fonda­tion dans 14 provinces et cette dernière est l’une des organisations de la société civile affiliée à la Bibliothèque de l’autorité religieuse (Le Marja), M. Mohammed Saïd AL Hakim30.

Dans un nouveau projet caritatif, il y a l’école AL Zahra pour améliorer la réalité de l’orphelin. Cette école a été inaugurée l’année dernière pour accueillir des orphelins âgés de six ans pour étudier en première année pri­maire. Leur nombre a atteint 100 orphelins, 50 garçons et 50 filles.

L’association irakienne « Al Amal » a célébré la journée mondiale de l’orphelin. Des cadeaux ont été offerts aux enfants dans le centre « Dar Al Baraim» le 05/04/2011. Les handicapés et les personnes qui avaient des be­soins spéciaux ont bénéficié d’une attention particulière de certains instituts et d’institutions tels « l’institut Dima » pour les personnes handicapées, où des soins ainsi que de l’éducation gratuite sont fournis pour 100 enfants. Cet institut a été fondé durant l’année scolaire 2006-2007 par le Professeur Dr. Abdul Razak AL Aissi, ancien président de l’Université de Koufa. Ce dernier accueille des enfants qui souffrent de retards scolaire d’apprentissage et ceux qui sont atteints de ce qui est connu sous le nom de « syndrome de Down », l’Institut réhabilite cette frange pour la réinsérer dans la vie et pour que ces enfants rejoignent les autres enfants31.

En date du 06/04/2010 en partant de la révélation du verset « Quant à l’orphelin, donc, ne le maltraite pas » la Maison de la culture de Nadjaf Al Ashraf, pour affirmer son rôle efficace et de leadership, sous le patronage de la province de Nadjaf Al Ashraf, et en coopération avec la Maison de l’État pour la protection des petits, a tenu la troisième célébration annuelle en conjonction avec la Semaine mondiale de l’orphelin.

Les festivités ont inclus une variété d’activités telles que des présenta­tions théâtrales, des chants et des morceaux de poésie auxquels ont assisté plusieurs membres du conseil de la province ainsi qu’un groupe de fonction­naires et de ceux qui s’intéressent aux affaires sociales32.

En date du 19/4/2010 le centre culturel de l’enfant, sous le slogan de « le soin des enfants est l’espoir pour un avenir radieux » sous le patronage du gouver­neur de Nadjaf, a organisé le festival annuel de l’anniversaire de sa fondation. Ce festival comprenait un certain nombre d’événements et de chansons, ain­si que des hommages pour un certain nombre d’enfants doués et surdoués33. La Fondation de la femme irakienne avait de l’attention envers les enfants aveugles, et a organisé une fête en l’honneur de l’apprentissage du Saint Coran par ces enfants aveugles (filles et garçons) qui se sont distingués dans le centre du grand compagnon (Jabir bin Abdullah AL Ansari). Cela fut à l’occasion de la Journée mondiale des enfants en date du 14/06/20 1 034

Au 9-10/7/2011 Le Comité des femmes et des enfants du pro­jet de Nadjaf, capitale de la culture islamique 2012 a organisé le troi­sième festival irakien pour le théâtre des marionnettes. A assisté à ce fes­tival Jaber AL Jabiri, l’ancien agent principal du ministère de la Culture et le directeur général de la maison de la culture de l’enfant etc.35. Dans la soirée du vendredi 28/10/2011 on a conclu les activités du festival de l’enfant (le premier) organisé par l’Union des littéraires et des écrivains dans la province de Nadjaf Al Ashraf, en collaboration avec les organisations de la société civile concernées par la culture et la littérature dans la pro­vince et avec le soutien du gouvernement local. Le festival s’inscrit dans le cadre des préparatifs entrepris par la province avant le début des activités de Nadjaf, la capitale de la culture islamique 201236.

Le bureau de Nadjaf Al Ashraf de la Fondation de la femme irakienne a organisé une exposition de livres pour enfants en coopération avec la di­rection du projet de Nadjaf, la capitale de la culture islamique. La première exposition s’est organisée il y a deux ans pour la période entre le 30/4 et le 5/5 pour l’année 2011 et les parties participant à l’exposition sont la mai­son de la culture de l’enfant affiliée au ministère de la Culture, huit biblio­thèques et des maisons d’édition concernées par les affaires et la littérature pour enfants. L’exposition sera traditionnelle annuelle pour les deux années à venir37.

Parmi les participants aux soins des personnes ayant des besoins spéciaux la Chambre de Commerce de Nadjaf Al Ashraf. Le forum Al Ghadir a mis au point un programme de distribution des fournitures médicales pour les enfants et les adultes ayant un besoins spécial. Le nombre des enregistrés dépasse les 350 personnes handicapées38.

NadjafAl Ashraf cherche à promouvoir la réalité de l’enfance. On a organisé la maison de la Culture pour le développement et la promotion des capacités de l’enfant dans les domaines du dessin et de la peinture, grâce à des cours pour les débutants et à des conférences pédagogiques visant à développer la réalité de l’enfance d’un point de vue psychologique et ce en date du 17/4/201139. Par une invitation du Comité de coordination pour la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant, la présidente de la Commission des droits de l’homme, des femmes et des enfants dans la province de Nadjaf Al Ashraf, Mme Souhila AL Sair a assisté à la Salle de la présidence de l’Université de Koufa, en présence d’un groupe de professeurs spécialistes des droits des enfants a assisté au Festival de l’enfant pour l’année 201140. Parmi les activités du département de santé de Nadjaf Al Ashraf, sa col­laboration continue avec la plupart des organisations, y compris le Centre pour les femmes musulmanes. Le représentant de ce dépar­tement a visité l’organisation le 18/5/2011. Sa visite avait pour but de s’enquérir sur la santé des enfants dans les écoles maternelles41. L’une des activités de l’organisation était de distribuer des denrées alimen­taires et de l’électricité sur certaines familles nécessiteuses, ainsi que de pré­parer la toilette des nouvelles mariées.

Le comité technique pour le suivi de la réalisation des droits de l’en­fant a organisé un festival annuel à l’occasion du vingt deuxième an­niversaire de l’émission de la Convention à la salle de la présidence de l’Université de Koufa. Les participants ont confirmé la garantie des droits de l’enfant, en particulier les enfants irakiens dont certains avaient perdu le soin social à cause des guerres qu’a connu le pays42. Parmi les activités du projet de Nadjaf Al Ashraf, capitale de la culture is­lamique et en collaboration avec la Direction Générale de l’Éducation, on a organisé le Festival de l’art plastique pour les desseins des jeunes enfants dans la province de Nadjaf Al Ashraf, avec la participation de 300 enfants sur les jardins de la ville des jeux en Novembre en date du 24/11/2011. Ce rassemblement des enfants est un rassemblement culturel et positif afin de prendre soin des enfants talentueux de la province, car ces derniers représen­tent le noyau de l’avenir.

Toujours dans le cadre de la préparation du projet de Nadjaf, capitale de la culture islamique, le groupe Al Rafidain a présenté une pièce théâ­trale pour enfants à la salle du forum des jeunes de Nadjaf Al Ashraf, le quatrième jour de l’Aï’d Al Adha au milieu de nombreux enfants. Même si ce n’est qu’une étape simple et modeste, mais elle est en même temps décrite par certains intervenants comme le noyau pour la construction d’un Théâtre pour l’enfance en soutenant la responsabilité du service de l’enfant et en nourrissant ce dernier par des valeurs humaines ainsi que par le patriotisme, la coopération et enfin par le rejet de la division43. L’association caritative « Al Main » a distribué de l’aide aux orphelins, aux pauvres et aux démunis à l’occasion de l’Aï’d Al-Ghadir. Cette association est affiliée au complexe scientifique des études et de la culture islamique à Nadjaf Al Ashraf. Ces aides ont inclus les familles pauvres, les orphelins et les démunis à qui on a distribué des couvertures à plus de 50 familles.44 Le Waqf chiite a ouvert six écoles religieuses trois préparatoires, deux primaires et une pour l’enseignement fondamental. Ces écoles ont contenu 1799 étu­diants. Le nombre d’orphelins en leur sein a atteint 53 enfants, le nombre de pauvres 150 personnes et le nombre de talents 21 personnes. Ces écoles dispo­sent d’une attention spéciale elles sont meublées, ont de nouveaux bâtiments et sont équipées de laboratoires et d’installations sportives avec des espaces de jeux et un terrain couvert en plus des mosquées, du programme de nutrition et des moyens de transport des élèves de leur domicile à l’école et vice versa. Le Wakf chiite de la province de Nadjaf a procédé à l’ouverture de cours d’été en religion, et a distribué à cette occasion des cartables et de la pa­peterie aux élèves, en plus des moyens de transport des participants à ces cours45. Ainsi se déroule la manifestation avec de grandes ambitions.
Les annexes :

Ce sont là, certaines formes d’activités et d’événements réalisés par cer­tains organismes et institutions concernés par les enfants dans cette province antique. Ces derniers sont des indicateurs positifs quant à l’attention accor­dée aux enfants dans la société de Nadjaf. Cependant nous aspirons à plus d’efforts pour fournir l’atmosphère appropriée au soin, et à l’éducation des enfants sur une base islamique correcte s’appuyant sur la morale.

De nos ambitions pour améliorer les conditions de l’enfance de Nadjaf nous avons inscrit ces propositions.

Les propositions

1 – Du moment que l’enfant est affecté par l’environnement dans lequel il vit, il acquiert son tempérament, ses valeurs, ses pratiques et sa manière de penser de son environnement et de son milieu. C’est pour cette raison qu’il faut fournir un bon climat et une bonne ambiance familiale dans le giron de laquelle vit l’enfant. En effet, la position de l’enfant dans sa famille joue un grand rôle dans la détermination de sa personnalité, bien l’élaborer et définir ses repères26.

La passion de la famille est l’un des plus importants mécanismes utilisés par la méthodologie de l’enseignement islamique dans l’établissement des valeurs et leur fixation chez l’enfant. C’est même l’introduction principale pour former l’enfant sur l’obéissance et le respect des valeurs morales, comme dans les paroles du Prophète (p) « apprenez à vos enfants à acquérir trois ver­tus : l’amour de votre Prophète, l’amour de sa famille (Ahlu Al Bayt) ainsi que la lecture du Coran » l’introduction à l’éducation consiste en l’amour qui est une véritable clé pour tous les types des éducations 27.

  • – Nourrir l’enfant par les véritables enseignements de l’Islam afin qu’il connaisse toutes la bonté, la droiture et la joie qu’ils contiennent pour lui et les autres afin qu’il les adopte.
  • – La mise à disposition des crèches et des jardins d’enfants typiques avec un cadre instruit pour l’éducation des enfants et pour prendre soin d’eux selon les programmes de l’enseignement modernes.
  • – Élargir l’introduction de la matière « informatique » aux écoles pri­maires et aux écoles de l’enseignement moyen. En effet, à ce jour ce ne sont pas toutes les écoles qui en sont équipées.
  • – L’introduction de la matière de « la langue anglaise » aux écoles à par­tir de la première année car la majorité des étudiants souffrent d’un manque de compétence dans cette matière.
  • – L’attribution des salaires pour les familles des orphelins au lieu de les donner aux enfants orphelins afin que la famille puisse en disposer selon ses besoins nécessaires.
  • – S’intéresser aux programmes éducatifs qui leur sont donnés, en parti­culier ceux des enfants de la maternelle, car ils ont besoin de méthodes passion­nantes telles que l’usage de l’histoire pour leur apprendre les principes éthiques, comme l’honnêteté et la fidélité, les bonnes manières et le respect des autres.
  • – les chercheurs se sont intéressés à la question de l’intelligence des enfants parce que la moitié de l’intelligence de ces derniers se forme dans les quatre premières années de leur âge. C’est pour cette raison que le chercheur Yakoub AL charouni, membres de la commission de la culture de l’enfant au sein du Conseil suprême de la culture pour la croissance de l’esprit de l’en­fant, a conseillé à la mère de déplacer son bébé toutes les heures ou les deux heures d’un endroit à un autre endroit différents à l’intérieur de la maison, car cela renforce les sens du bébé qui acquiert de l’expérience. Ce chercheur conseille aussi la mère de parler à son bébé, car on a scientifiquement prouvé que l’enfant à qui sa mère parle depuis le premier jour de sa naissance, de­vient dans la deuxième ou la troisième année de sa croissance beaucoup plus rapide dans sa capacité à s’exprimer sur les choses détectées par ses sens46.
  • – Il faut être prudent à ne pas faire ressentir à l’enfant que notre amour envers lui a diminué à cause d’une faute qu’il a commise, mais il doit tou­jours avoir l’impression qu’il est entouré d’amour et d’appréciation47.
  • – Le recours au câlin, au sourire et à l’applaudissement sont très suf­fisants pour encourager les enfants, et on devrait participer avec eux à nous intéresser à ce qui leur apporte de l’expérience48.
  • – Nous devons bien accueillir leurs questions et les encourager à en poser davantage et à utiliser leurs sens pour identifier toutes les choses au­tour d’eux en posant des questions sur ce qu’ils voient49.
  • – L’absence des cours de sport et de l’art affecte négativement l’humeur des enfants et leur désir d’aller à l’école et double les raisons de leur décrochage scolaire. Le chercheur Dr Abdullah Jassim Al Saadi, président de l’association de « la culture pour tous » a indiqué que l’association a mené des études terrain et a rencontré des enfants. Ces derniers ont exprimé leur chagrin face à l’absence de ces matières qui ont disparu même du tableau des cours quotidiens. De plus, des études éducatives modernes indiquent la nécessité d’intensifier l’intérêt pour les activités qui développent les talents des enfants, augmentent leurs capacités et stimulent leur imaginaire productif, ajoutant que les avantages sont absents malheureusement, des plans du Ministère irakien de l’éducation qui a besoin d’une révolution qui changerai et redéfinirai ses priorités. Ces dernières doivent être définies de manière à corriger la trajectoire de l’éducation et de l’enseignement et à encourager les petits enfants a acquérir des compétences créatives diverses à travers des leçons et des activités extra scolaires qui ont été négligées et qui ont disparu des tableaux des cours de la plupart des écoles50. La justification donnée par le professeur Adel Abdul Rahim, Directeur général de l’éducation publique au ministère de l’Éducation pour l’absence de ces leçons c’est que c’est une conséquence inévitable aux heures réduites adaptées aux cinq jours de cours par semaine. Il a affirmé aussi que la plupart des écoles ont plus de deux roulements.

Ce n’est toutefois pas suffisant comme justification, mais on devrait construire de nouveaux établissements afin de lever le roulement et de per­mettre aux enfants de pratiquer des sports et du dessin.

13 – Il doit y avoir un vaste programme national pour les soins des or­phelins et des personnes ayant des besoins spéciaux, parce que ces organisa­tions et ces institutions ne suffisent pas.

Ce sont là, les plus importantes propositions. En raison du manque de temps et de l’espace, nous nous sommes contentés de parler de l’enfance à Nadjaf Al Ashraf.

Ô vous qui êtes les prunelles de nos yeux, et les plaisirs de nos âmes, dans votre amusement j’erre, et me réjouis de votre épanouissement. Votre présence me ravie, mais votre absence me pèse. À votre avenir j’attache mes espoirs. Ô vous qui êtes plus chers au cœur et plus fins que la brise.. .Ce sera grâce à vous, que nous construirons et que nous peuplerons notre pays.

Puisse Dieu faire de vous les meilleurs des gens.

 

Les indexes et les références :

Le noble Coran

  1. Des lectures dans l’enfance et les maternelles. D Aouad Jassim Mohammed AL Taimi -V1 Introduction, série de lectures 2009- qui est une série scientifique éducative et culturelle semi annuelle publiée en (Octobre – Avril) de chaque année, et s’intéresse à l’enfance et aux maternelles.
  2. Les abeilles (An-Nahl) 72.
  3. La Caverne (Al-Kahf) : 46.
  4. La cité (Al-Balad) : 1-3.
  5. Le voyage nocturne (Al Isra) : 24.
  6. Les enfants vus dans le patrimoine arabo islamique. Najm AL Din Ali Mardan – Université de Bagdhad – Université de l’éducation des filles – Année 1993 et la référence de l’enseigne­ment arabe aux programmes de la maternelle de Najm AL Din Mardan ainsi que d’autres – l’Organisation arabe pour l’Éducation, la Culture et la Science – Tunisie 2004.
  7. Les rangés (As-Saffat) : 102 -111.
  8. Marie (Maryam) : 30-33.
  9. Des enfances qui ont changé le cours de l’histoire – Abdul Rahman Al-Najar – Le journal du Moyen-Orient 10/09/1987, citant « des lectures dans l’enfance et les maternelles » – p. 12.
  10. Le message de Nadjaf Al Ashraf 19/11/2009 prendre soin de l’enfant – l’éducation sociale.
  11. Les droits de l’enfant du point de vue de l’Islam. D. Adel Mohamed Saleh, 2010-2011.
  12. La vache (Al-Baqarah) : 233.
  13. La vache (Al-Baqarah) : 233.
  14. Les droits de l’enfant du point de vue de l’Islam : p. 2.
  15. Les femmes (An-Nisa) : 11.
  16. L’adhérence (Al-Alaq) : 1 -5.
  17. L’interdiction (At-Tahrim) : 6.
  18. Rapporté par AL-Boukhari (3038) et Muslim (1733).
  19. La lumière (An-Nur) : 58 -59.
  20. Le site des peuples – Les enfants de l’Irak de la dictature au terrorisme noir.
  21. La réalité des enfants irakiens vue à la lumière de la Convention relative aux droits de l’en­fant, Institut Khorasan – une recherche publiée en ligne le 13/3/2007.
  22. La réalité de l’enfance en Irak et les moyens du salut – la matinée du pouce du dialogue civilisé numéro 235 le 22/7/2008.
  23. Le journal « Al Mada » article sur la page des enquêtes – Hanan AL-Tamimi, avec titre : « le rôle de l’État et l’adoption des orphelins ».
  1. Le centre « An Nour » (la lumière) – le Réseau irakien pour la culture des droits de l’homme et du développement.
  2. Nadjaf News 20/08/2011.
  3. Le message de Nadjaf Al Ashraf d’enfants – Prendre soin de l’enfant, le 19/11/2009.
  4. La Fondation de bienfaisance « Al Yatim » (l’orphelin).
  5. Le journal « Al bia » (l’environnement) – enquêtes – école Dar Al-Zahra à Nadjaf Al Ashraf, un nouveau projet de bienfaisance pour améliorer la condition de l’orphelin.
  6. Activités de 2010 à 2011 – la Maison de la culture de Nadjaf.
  7. Dar Al-Buraq à la culture des enfants – la première conférence internationale pour la culture des enfants de 12 à 14 Octobre 2010.
  8. Le site de Nadjaf, capitale de la culture islamique 2012 – Salon du livre pour enfants à partir du 30/4 au 05/05/2011 par Alaa AL Hajjar.
  9. Le site de la Chambre de commerce de Nadjaf – 07/01/2011.
  10. Le site de la culture News. Activités de la Maison culturelle de Nadjaf Al Ashraf. Article par Salah AL Khuzaie, enquête Laith Yousuf, citant l’agence de presse du Kurdistan.
  11. Le site du conseil de la province de Nadjaf Al Ashraf – le Comité de coordination pour la réalisation des droits de l’enfant. (Le festival relatif aux droits de l’enfant) par Jabbar AL Kraawi.
  12. Le site de l’Organisation des femmes musulmanes – en date du 18/05/2011.
  13. L’Agence de Presse de Nadjaf le 24 Novembre 2011 du Festival des arts plastiques des dessins des jeunes enfants de Nadjaf Al Ashraf.
  14. Le journal Zahra Al Sahafa (la fleur de la presse) – Samedi 21/11/2011 Ahmed Mahmoud Shannan.
  15. Notre message en ligne – La Source – Nadjaf Al Ashraf, Haider AL Rbiawi 22/11/2011.
  16. Sur la base de la visite du chercheur et sa rencontre avec le frère en charge des écoles reli­gieuses chiites le mercredi 14/12/2011.
  17. L’impact de l’environnement et du milieu sur l’éducation des enfants – article le 10/12/2011.
  18. L’inculcation des valeurs chez l’enfant – Abdul Rasul Aday – Magistère de Psychologie -chercheur scientifique de l’organisation internationale Al Hayat (la vie) rassoladday@yahoo. com.
  19. Un article sur l’histoire dans l’éducation de l’enfant musulman – D. Ahmed Makki. Site des enfants du Golfe ayant des besoins spéciaux.
  20. com – site sur l’enfant et la famille.
  21. Un article intitulé « l’impact de l’absence des deux cours d’activité sportive et de dessin sur l’humeur des enfants » – Imad Jassim le 10/12/2011.
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