La Politique étrangère iranienne Ambitions et Enjeux

Ahmed Naghibzadeh

Juillet 2006

Entretien conduit par Yacine Hichem TEKFA

La politique étrangère iranienne a été marquée par deux différentes phases définies chacune par une politique essentielle dans le rôle régional et international de l’Iran. D’abord, celle menée sous le Shah caractérisée par le renforcement des liens avec l’Occident et, celle que mena Khomeiny dès son accession au pouvoir en 1979, et qui fonde la politique extérieure de l’Iran sur des considérations géostratégiques et idéologiques. C’est cette politique étrangère, traduite en diplomatie, qui aujourd’hui et depuis la fin de la bipo-larité, permet à l’Iran de jouer un rôle régional grandissant et de reprendre place dans les affaires régionales. La transformation de la société iranienne induit des changements dans l’orientation de sa politique extérieure. Quels sont les acteurs de cette politique ? Quels sont leurs leviers respectifs ? Quelle fiabilité leur accorder ? La politique étrangère iranienne serait-elle toujours pragmatique ? Quel est aujourd’hui l’état de la diplomatie iranienne dans la tourmente régionale et internationale dans laquelle se trouve le Moyen-Orient ?

1 – Les facteurs internes de la politique étrangère de l’Iran

Géostratégiques : La politique étrangère, tout en visant à promouvoir les intérêts nationaux sur la scène internationale, contribue également à redéfi­nir l’identité nationale collective et lui donner un sens. Quels sont les acteurs internes qui définissent les grands axes de cette politique et en quoi se résu­ment les orientations politiques, économiques, techniques et culturelles de la diplomatie iranienne ?

Ahmed Naghibzadeh : Dès le début, la révolution islamique revendi­quait une entité culturelle éloignée de toute interprétation matérialiste. L’homme souhaité par cette révolution était un musulman croyant et pra­tiquant refusant toutes les idéologies laïques, libéralisme, communisme, nationalisme…, intégré dans l’Umma, unifié avec l’ensemble de la com­munauté musulmane. L’idéologie panislamique s’est formée à la fin du XIXe siècle comme une stratégie contre l’Occident. Chacun des courants islamistes mettait l’accent sur un des aspects de cette idéologie, d’où la source d’une diversité parmi les penseurs islamistes. Cependant il n’y avait jamais de critères pour vérifier le vrai islam mahometant qu’une large par­tie des dirigeants iraniens revendiquait, ce qui donne lieu à une idéologie syncrétique surtout quand on veut s’accorder avec des idées modernes comme la démocratie, la société civile et autres. Ces contradictions sont même marquées dans la constitution iranienne. Ainsi les intérêts natio­naux, voire tous les buts d’une diplomatie moderne sont bafoués dans cette perspective ambiguë. A mon avis des gens comme Ahmadinejad qui ne parle que d’un gouvernement islamique en négligeant l’idée républi­caine sont beaucoup plus honnêtes que des intellectuels islamistes ou les courants modernes de l’islamisme comme Shari’ati ou même Khatami qui essayent en vain de réconcilier l’Islam avec la modernité. Ainsi, tous les appareils idéologiques et administratifs et diplomatiques de régime sont au service d’une telle politique en négligeant tout intérêt national.

La réalité s’impose bien sûr pour pousser les dirigeants iraniens à la prise en compte des impératifs d’aujourd’hui, mais dès que les modérés comme Khatami et ses proches s’approchent d’un quelconque résultat, la loi de la Chari’a dresse des obstacles infranchissables. La vraie caste dirigeante de la république islamique est composée d’une poignée de vieillards religieux de Qom encadrée dans des institutions tel que le Conseil constitutionnel, l’Organisation de communication islamique, l’Assemblée des enseignant de Howzeh (université religieuse de Qom), le Haut conseil de la sécurité nationale. Cette caste qui garde entre ses mains toute une force coercitive, rejette tous ceux qui ne pensent pas comme eux, même s’ils sont élus par le peuple. Ils sont ignorés dans de grands postes comme députés ou président de la république.

Géostratégiques : Comment se déroule la prise de décision dans ce domaine ? Résulte-t-elle d’un compromis entre les différentes factions au pouvoir ?

Ahmed Naghibzadeh : Cela dépend de l’importance de l’affaire concer­née. En ce qui concerne l’existence du régime ou la politique de l’islami­sation à l’intérieur aussi bien qu’a l’extérieur comme le destin des mouve­ments islamiques ou une expédition à l’étranger, c’est bien cette caste mentionnée ci-dessus qui décide secrètement et passe à l’exécution à l’ai­de des troupes spéciales. Quelques fois le ministère des Affaires étran­gères ne sera renseigné que par les journaux. Mais si le cas est d’ordre secondaire, le processus de prise de décision se déroule comme dans les autres pays et le résultat peut être comme un compromis entre les diffé­rentes tendances ou forces politiques et pour les affaires encore plus banales, tout dépend des initiatives de simples diplomates, comme c’était le cas de l’améliorations des relations avec certains pays de l’Europe de l’Est.

Géostratégiques : La diplomatie iranienne serait-elle l’instrument de légitimation pour ces composants du système politique ?

Ahmed Naghibzadeh : Soit au service de légitimation du régime soit la continuation des querelles internes au-delà des frontières. Quand on parle de l’hostilité américaine ou d’une position ferme vis-à-vis des Occidentaux, la légitimation du régime se trouve à la tête de la diploma­tie, et quand on dénonce telle ou telle négociation de certaines person­nalités avec les Américains, cela vient de la volonté de la caste dirigeante d’écraser les réformistes ou ceux qui veulent renforcer leur positions par compromis avec les puissances étrangères.

Géostratégiques: Peut-on mesurer et évaluer l’impact de ces diverses inter­ventions internes dans le processus décisionnel en politique étrangère ?

Ahmed Naghibzadeh : Il n’y a que deux tendances majeures. D’une part, on trouve les traditionalistes, les religieux, bref la ligne dure du régi­me qui renonce à l’ouverture vers l’étranger. D’autre part, se positionnent les réformistes qui s’appuient sur les couches moyennes urbaines, les intellectuels (étudiants, enseignants, etc.) étant pour l’ouverture. Cette tendance est encore minoritaire et doit attendre l’élargissement de sa base sociale, sans oublier une jeunesse ultralibérale qui s’est formée et se forme encore à l’époque du système islamique, mais qui n’a pas vu la guerre et la vie dure des premières années post-révolutionnaires.

Géostratégiques : Quels sont les axes de cette politique étrangère ?

Ahmed Naghibzadeh : Aujourd’hui, l’Iran ne poursuit plus ses visées révo­lutionnaires et dans la posture où il se trouve ne pense qu’à une politique défensive. Cependant, il ne renonce pas à ses buts initiaux : se renforcer militairement, trouver une large audience possible parmi les courants isla­mistes dans les pays musulmans, se rallier avec les pays mécontents des interventions unilatérales américaines, telles que la Russie ou la Syrie, s’ou­vrir aux pays pauvres de l’Afrique ou de l’Amérique latine, utiliser des pétro­dollars pour changer la direction de certains pays dans certaines affaires comme la Chine en ce qui concerne l’énergie nucléaire. Voilà un exemple d’une diplomatie erronée qui tourne au rond et perd le temps et les occa­sions pour des buts utopiques comme l’unité du monde musulman ou l’anéantissement d’Israël, buts que l’on sait bien irréalisables.

II – Dimension régionale de la politique étrangère iranienne

Géostratégiques : Comment qualifier l’ambition de l’Iran dans le golfe Persique et dans les affaires régionales ?

Ahmed Naghibzadeh : Depuis 1970, le regard iranien vers le golfe Persique n’a pas tellement changé : la suprématie maritime, un acteur clé, la neutralisation de la rivalité saoudienne et irakienne, et la normalisation des relations avec les pays du sud du Golfe. Les litiges territoriaux surtout la revendication des Émirats arabes unis sur les îlots à l’embouchure du Golfe sont d’ordre secondaire qui symbolisent les litiges politiques. L’Iran renforce chaque année sa flotte et mobilise les ports comme Buchehr, Bandar Abbas, et Tchahbahar afin de neutraliser la rivalité d’Abu-Dhabi et Dubaï et fournir une capacité logistique à ses forces navales. Mais on sait bien que le vrai adversaire de l’Iran dans le golfe Persique ne sont pas les Arabes mais les Etats-Unis, si bien que l’Iran prépare une force d’action rapide qui puisse endommager les navires américains avant qu’ils soient en mesure d’attaquer avec une vaste envergure.

Géostratégiques : Quelle place réserve le projet de remodelage du Moyen-Orient à l’Iran ? Serait-il un acteur clé dans ce processus de démo­cratisation ?

Ahmed Naghibzadeh : L’Iran est l’une des cibles américaines dans le réaménagement au Proche-Orient et sa politique à moyen terme est basée sur l’engrenage américain en Irak, en Afghanistan et ailleurs pour les amener à distraire leur intention de l’Iran.

Géostratégiques : La diplomatie iranienne avait opté, pendant l’intervention de la coalition en Afghanistan en 2001 et en Irak en 2003, en faveur de la neutralité. Cette position paraît ambiguë face à l’ambition hégémonique américaine dans la région. Comment et par quels éléments l’expliquer ?

Ahmed Naghibzadeh : L’Iran se trouvait dans une impasse redoutable, car d’une part, il était très content de se débarrasser de ses ennemis les plus farouches et d’autre part, il ne pouvait et ne voulait pas collaborer avec les Américains d’autant plus que l’on devinait qu’après l’Afghanistan et l’Irak viendrait le tour de l’Iran. Cependant, la collaboration était inti­me en Afghanistan et conditionnée en Irak (Ils voulaient encourager Saddam à résister en même temps qu’ils redoutaient des représailles chi­miques de Saddam). Or, pour dire que nous ne sommes pas un acteur ignoré et justifier en même temps les aides apportées aux Américains ils ont trouvé la formule ridicule de la « Neutralité active »

Géostratégiques : Comment le peuple iranien perçoit cette politique américaine de démocratiser l’espace moyen-oriental ? Quelle était sa per­ception de l’intervention en Afghanistan et en Irak ?

Ahmed Naghibzadeh : Jusqu’à la chute de Saddam un éloge latent mélangé d’espoir se faisait sentir en Iran, mais progressivement l’ambiguï­té et le doute se sont emparés au fur et à mesure que la barbarie et les attentats ont pris de l’ampleur et ont mit fin aux espoirs concernant l’ave­nir de l’Irak.

Géostratégiques : Comment le gouvernement iranien voit-il l’endigue-ment de l’Iran par la présence militaire américaine en Irak ?

Ahmed Naghibzadeh : La présence américaine en Irak ne pose pas de vrais problèmes, car avec la majorité chiite, on peut espérer un bon voisi­nage, cependant si Nadjaf le Haut lieu prend la place de Qom cela peut ressusciter certaines angoisses pour le clergé iranien, et en revanche ce qui fait peur c’est la présence américaine au Caucase.

Géostratégiques : Par quels éléments expliquez-vous l’ambition de l’Iran de jouer le rôle d’une puissance régionale notamment en qualité de par­tenaire incontournable des Républiques du Caucase et d’Asie Centrale ?

Ahmed Naghibzadeh : Cela fait longtemps que l’Iran a perdu l’Asie cen­trale et le Caucase par une diplomatie qui peut être qualifiée d’inappro­priée en raison de mauvais calculs. Les peuples libérés du totalitarisme soviétique ne souhaitaient pas un autre régime sévère. Ils étaient musul­mans bien sûr et les partis islamiques pouvaient trouver une place sur le podium politique de ces pays mais pas plus. Le soutien iranien aux partis islamiques ne provoquait qu’une mauvaise impression et le désir de les éli­miner de la scène politique. Il faut des années pour gommer une telle bavure. Par contre, une diplomatie laïque aurait mieux répondu aux inten­tions des Iraniens. Par exemple le soutien de l’Iran à la République d’Arménie empêchait l’Azerbaïdjan de revendiquer l’Azarbaîdgan d’Iran. De toute façon la diplomatie Coran-Vodka n’a pas marché. Les Iraniens offraient le Coran aux peuples d’Asie centrale qui l’acceptaient de bon cœur. En récompense, ces derniers offraient aux Iraniens de la vodka russe. L’Iran reste, cependant, un acteur puissant dans cette région mais toujours à l’abri d’une autre puissance que ce soit les Occidentaux ou les Russes. Les puissances qui désirent pénétrer fortement dans cette région ont besoin des pays stables et capables de la région dont l’Iran est le meilleur exemple.

Pour l’instant on peut mentionner la collaboration irano-russe face aux Américains et éventuellement une alliance Iran-Chine dans l’avenir.

Géostratégiques : Le statut juridique de la mer Caspienne empêche une alliance solide avec l’Azerbaïdjan voisin. Comment Téhéran voit son ave­nir dans une région où les influences russe et américaine sont en compé­tition grandissante ?

Ahmed Naghibzadeh : L’Iran sait déjà bien que la région la plus agitée et la plus dangereuse pour la sécurité du pays c’est le Caucase. En ce qui concerne le régime juridique de la mer Caspienne pour les années à venir, on reste dans l’impasse et ce problème se résume à la rivalité politique et les interventions étrangères qui compliquent de plus la situation.

Géostratégiques : Quel rôle pourraient jouer les minorités (Kurdes, Azeris, etc…) dans le développement de la politique étrangère iranienne ? Peut-on parler d’une instrumentalisation politique des minorités eth­niques par Téhéran ?

Ahmed Naghibzadeh : Malheureusement l’Iran n’est pas en mesure de profiter de la diversité sociale pour une meilleure diplomatie et un bon voisinage. Bien qu’il n’y ait jamais eu de revendications séparatistes parmi les minorités ethniques en Iran (sauf pendant la Seconde Guerre mondia­le et avec la poussée soviétique qui menait la même politique qu’en Europe de l’Est) le gouvernement central a toujours posé un regard sécu­ritaire sur ce problème.

III – Dimension internationale de la politique étrangère iranienne

Géostratégiques : L’ancien président Khatami a voulu faire de la géopo­litique de l’Iran un atout pour la modernisation du pays et son ouverture vers l’extérieur. Quel avenir sera réservé à cette vision d’ouverture et de dialogue avec le nouveau Président Mahmoud Ahmadinejad ?

Ahmed Naghibzadeh : L’Iran peut bien être un pôle de puissance dans la région pour l’Occident. Se situant au milieu de quatre sous-systèmes régionaux, une surface et population considérable, des ressources gigan­tesques minières, gazières et pétrolières. Cependant, le durcissement de la politique américaine n’aura pour conséquence que la montée du radi­calisme en Iran.

Voilà Ahmadindjad, représentant de l’aile la plus radicale des islamistes, qui ne pense qu’à la résistance en croyant la justesse de sa vision et que Allah et l’Imam caché le soutiennent sans condition. Une des raisons pour laquelle une partie de citoyens a voté pour lui, est qu’elle savait qu’Ahmadinejad allait s’opposer aux Américains, en gagnant ou en per­dant peu importe. Les Islamistes se préparent déjà pour une éventuelle guerre en formant les régiments des prochains martyrs et nous craignons déjà pour notre avenir. Néanmoins, l’Europe peut jouer un rôle en prenant acte de la puissance iranienne, en poussant le régime vers l’amélioration des droits de l’homme et l’adoucissement du régime par le retrait des radicaux de la scène politique. La perturbation en Iran veut dire la dislo­cation de quatre sous-systèmes voisins pour des années et des années.

Géostratégiques : Le dossier du nucléaire iranien domine la scène poli­tique internationale et cela durcit les négociations avec la troïka euro­péenne qui privilégie la négociation à l’usage de la force que prône Washington. Comment Téhéran pourrait éviter d’éventuelles représailles militaires américaines et réussir une négociation avec les Européens ?

Ahmed Naghibzadeh : Pour l’instant les Iraniens sont conscients des dif­ficultés qu’éprouvent les Américains et la dissidence est évidente au sein de l’ONU et ils en profitent, mais en même temps ils se préparent à toute éventualité. Israël est très vulnérable, malgré ses armes et le renforcement d’Al-Qaida est bien possible. « Nous ne sommes pas moins que les Irakiens pour faire face aux infidèles ». Voilà le raisonnement qu’on entend.

Géostratégiques : Qu’est ce qui explique cette résistance iranienne à la pression américaine et européenne qui dénonce son programme nucléai­re et menace de la condamner par la communauté internationale afin de l’empêcher de se doter de la technologie nucléaire ?

Ahmed Naghibzadeh : Le fanatisme et en même temps une sous-esti­mation de la force de la communauté internationale et une surestimation de leur propre force

Géostratégiques : La politique étrangère iranienne d’expansionnisme idéologique, soutenue par un discours anti-occidental et surtout anti­américain, a forgé l’image d’un pays extrémiste, voire terroriste pour Washington. Pourtant, le 31 mars dernier, le Président Khatami et son homologue algérien, Abdelazziz Bouteflika, avaient inauguré la conféren­ce sur le dialogue entre les civilisations, les cultures et les peuples organi­sée par l’UNESCO à Paris. Cela ne vous paraît-il pas illustrer une attitude défensive du système politique iranien fragilisé ?

Ahmed Naghibzadeh : Mais justement c’est le reproche que l’aile dure des islamistes adressait à Khatami en lui reprochant que sa politique de tolérance fut la cause de la perte d’une grande partie de notre puissance morale, du soutien international islamique tel que celui des groupes armés du Moyen-Orient. Ne vous inquiétez pas car Ahmadinejad a l’inten­tion de récupérer ces forces perdues en se référant à la politique d’origi­ne des premières années de la révolution. Nous n’avons pas besoin d’être admirés par les Occidentaux, comme l’Imam Khomeiny l’avait mentionné à plusieurs reprises, chaque fois que les ennemis occidentaux vous admi­rent vous devez vous douter de ce que vous faites.

Géostratégiques : Opaque aux idées, ouvert à la technologie, comment le nouveau président pourrait concilier son ultra-conservatisme et la menace démocratique qui pèse sur la région ?

Ahmed Naghibzadeh : Ahmadinejad croit que l’Iran est le pays le plus démocratisé du monde et que nous n’avons besoin de l’Occident que pour la technologie, sans dépendre des idées néfastes et des vents empoi­sonnés qui soufflent de l’Occident. Un tel raisonnement n’est pas étran­ger à l’histoire. Comment pensaient et raisonnaient les Russes et les Allemands des années trente ?

Géostratégiques : Dans l’hypothèse d’un Iran puissance nucléaire dont l’ampleur de sa force dissuasion serait l’instrument le plus fiable de sa politique étrangère, peut-on supposer une reprise de ses relations et de ses alliances avec son ennemi historique, tels que les Etats-Unis ?

Ahmed Naghibzadeh : La reprise des relations avec les Etats-Unis à l’époque d’Ahmadinejad est beaucoup plus probable qu’à l’époque de Khatami. On arrive à l’apogée de l’hostilité et tout d’un coup le danger pousse les deux côtés à être sages comme à l’époque de la crise de Cuba. D’autant plus que les vrais gouvernants de la République islamique et les vrais décideurs sont ceux qui sont actuellement au pouvoir. N’oublions pas qu’un des slogans du régime est le suivant : Tout ce qui est bien pour l’existence du système sacré (Nizame Moghadass) est impérativement (religieusement) nécessaire (Vadgib).

Article précédentL’Europe dans ses neutralités géohistoriques
Article suivantL’Organisation des Nations unies Quel avenir ?

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.