ACCORD DU SIECLE OU PLAN DU MEPRIS OCCIDENTAL

MOKHTAR  SAKHRI

 Ecrivain : Il a publié notamment :
La liberté des dupes : roman de l’Algérie, essai, L’Harmattan 2010
Les démons de la foi (essai)
La mort en récompense (roman) L’Harmattan 2006
Illusion d’un espoir romain (roman) L’harmattan 2012

Résumé : L’accord du siècle de Donald Trump n’a rien d’un accord vu qu’il a été concocté dans le mépris des Palestiniens qui n’ont été ni conviés ni même consultés. Il s’inscrit dans la continuité de la politique occidentale qui a de fait répondu aux vœux du fondateur du sionisme, Theodor Herzl, faisant d’Israël le chien de garde des intérêts américains et occidentaux en général au Moyen Orient. Loin de résoudre le grave problème humain provoqué par la création de l’Etat d’Israël opérée au moyen de massacres et de déportations de populations palestiniennes, Trump vise à renforcer l’Etat hébreux en lui ouvrant la voie vers l’annexion de ce qui reste de Palestine libre. Il espère acheter la conscience des Palestiniens en leur faisant miroiter une poignée de dollars en compensation de leur patrie perdue.

Summary : Donald Trump’s Deal of the century is all but a deal for it has been sealed in total disregard of Palestinians who have not been invited to take part in discussions. It perfectly matches Western policies that aim to satisfy Zionist views such as Theodor Herzl’s, and helps providing American and Western powers with a Middle-Eastern watchdog called Israel. Not only does the deal ignore the tackling of severe human issues caused by the creation of Israel long with the massacres and deportations of Palestinian people, but it also empowers the Hebrew state by providing it with additional Palestinian lands. And yet, it hopes to buy Palestinians consciousness and compensate their loss with a fistful of dollars.

Donald Trump, si prompt à disposer de la terre d’autrui, pourrait-il être aussi disposé à céder une acre du territoire américain pour réparer une injustice, tempérer le malheur et compenser une communauté humaine bafouée dans ses droits, spoliée de sa terre et humiliée dans sa dignité ? Certainement non, lui qui a voulu garantir la frontière avec le Mexique en construisant un mur contre ce qu’il a ressenti comme une « invasion des latinos » risquant à ses yeux de corrompre la civilisation américaine !… Mais, voilà que se prévalant du droit du plus fort, il s’arroge celui de prescrire, de décréter et de dicter que le Golan syrien, que Jérusalem capitale millénaire de la Palestine et que la Vallée du Jourdain, autre territoire historique palestinien, seront désormais, par la force du plus clair de ses caprices et sa plus simple volonté, annexés à Israël.  Et ceci, dans le silence complice de tout l’Occident, d’où parvient à peine un souffle poussé du bout des lèvres pour invoquer une éventuelle atteinte (violation flagrante serait en l’occurrence trop fort et même inapproprié et incongru !) aux règles du Droit International… Pourtant en Occident, pullulent les preux Chevaliers de la Liberté et des Droits de l’Homme. Hélas ! ils semblent bien sourds, eux qui ont accordé leurs voix au diapason de Theodor Herzl, leader historique et fondateur du sionisme qui proposait aux Chefs d’Etat de son temps de « jeter sur les rives du Jourdain une tête de pont destinée à mettre l’Europe civilisée à l’abri des menaces d’un monde arabe barbare »… Et depuis, dans les journaux, sur les ondes de la radio et sur les plateaux de télévision de tout l’Occident, l’hymne à la gloire d’Israël, cet Etat de fait européen, où a « fleuri la liberté et germé la démocratie », implanté au cœur de ce « monde arabe où règnent la tyrannie et l’obscurantisme, où des dictateurs sanguinaires tiennent à leur merci des peuplades incapables de comprendre la civilisation moderne. » Et, depuis, dans les journaux, sur les ondes de la radio et sur les plateaux de télévision, s’est élevé et s’élève, de New York à Paris et de Londres à Rome, chaque fois que le destin menace de se retourner contre Israël en faveur des Palestiniens, la voix de ces preux Chevaliers de la Liberté qui entonnent en chœur et dans un unisson réglé avec la précision d’une horloge suisse le cantique de la supériorité raciale qui serait, tant s’en faut, une exclusivité du défunt nazisme. Car l’Occident n’a cessé et ne cesse de louer et de vanter la supériorité en tous points de l’Etat hébreux sur ses voisins. Et, pour la majorité des Occidentaux, cet Etat colonial, crée par les puissances coloniales au temps où celles-ci étaient à leur zénith, est un éclat de civilisation européenne qui a été incrusté au flanc du monde arabe, telle une tumeur cancéreuse qui ne cesse de ravager la région au point d’en faire une poudrière qui menace la paix mondiale… Peu leur importe que cet Etat fût celui des Juifs honnis au temps où la question juive troublait la conscience d’un Jean-Paul Sartre du fait qu’elle posait problème depuis des siècles. Sans doute feignent-ils d’oublier que l’antisémitisme est essentiellement européen et qu’en Europe son histoire est riche de pogroms, d’épisodes de sévices et de discriminations, dont on ne peut faire à moins que de citer celui accompli par Isabelle de Castille et Ferdinand de Navarre, lesquels avaient utilisé leur bras armé, le tristement célèbre Tomaso de Torquemada, pour envoyer sans pitié au bûcher des milliers de juifs, pourtant convertis au christianisme, dans le seul but de transférer leurs richesses dans les caisses de la couronne d’Espagne. Faudrait-il rappeler aussi aux preux Chevaliers de la Liberté et des Droits de l’Homme qui semblent l’avoir oublié, que Joseph Chamberlain, Premier Ministre britannique, un de ceux avec James Balfour par qui le malheur des Palestiniens est arrivé, avait préconisé en 1917 d’éloigner les juifs, plus particulièrement ceux en provenance de l’Europe de l’Est fuyant les pogroms, en les extirpant du tissu social européen ? Ne songeait-il pas à la création d’un centre national juif en Ouganda ou en Argentine ? Et puis, comment oublier l’affaire Dreyfus qui a amené Theodor Herzl à rédiger son livre L’Etat juif et à devenir l’animateur et le leader du sionisme naissant ?

Partant de là, comment ne pas revenir sur la nature du sionisme qu’un Macron voudrait assimiler au judaïsme dans l’intention la plus claire d’astreindre les militants antisionistes à la rigueur des lois antiracistes et d’entraver leur lutte légitime contre Israël, cet éclat d’Europe incrusté au flanc de l’Asie Mineure et que l’Occident considère comme un foyer de civilisation, de liberté et de démocratie menacé par des barbares en surnombre dont le seul rêve est de le détruire. Quant aux droits des Palestiniens dont la tragédie a généré l’antisionisme, ils n’entrent pas dans l’optique des preux Chevaliers de la Liberté et des Droits de l’Homme parce qu’ils sont en contraste avec les privilèges que les nombreux protecteurs occidentaux du sionisme ont octroyé à Israël et dont “l’Accord du siècle” de Trump est le dernier, le plus accompli et le plus emblématique du mépris occidental à l’endroit des Palestiniens.

Comment pourrait-on oublier et ne pas se sentir obligé de rappeler que les Palestiniens ont été spoliés de leur patrie ?  Depuis que Theodor Herzl, avait exprimé son objectif, qui était de « donner à un peuple sans terre une terre sans peuple » et qu’il avait déclaré au cours du premier congrès sioniste réuni à Bâle en 1897 que le sionisme avait pour but de créer en Palestine un « Foyer national juif garanti par le droit public », la Palestine fut considérée par les Européens une terre désertique. Et dès lors, Golda Meïr pourra proclamer sans que nulle voix occidentale ne s’élève de façon à la contredire catégoriquement : « Les Palestiniens ? Ils n’ont jamais existé ». C’est que, les Européens, culturellement et religieusement antisémites, mais aussi profondément racistes – vu qu’ils consideraient, ainsi que l’avait écrit Alexis de Tocqueville, « d’être aux hommes des autres races ce que l’homme lui-même est aux animaux » – s’étaient contentés de la propagande sioniste pour être convaincus que la Palestine fût une terre inhabitée ! Et pour se mettre à louer le miracle israélien qui a « fait pousser des orangers sur les sables du désert » ! Peu leur importait et peu leur importe qu’au temps de Herzl la population palestinienne comptait pourtant 300.000 âmes, dont 10.000 de confession judaïque, qui y vivaient en bonne entente depuis des temps immémoriaux, du fait qu’ils étaient les descendants des Philistins, des Moabites, des Jébuséens, enfin de tous ces Cananéens qui bâtirent, bien longtemps avant que n’en parlât la Bible. En fait, celle-ci raconte tout au long de ses livres, du Deutéronome et Josué à ceux de Samuel en passant par l’Exode et les Juges, la conquête de Canaan * et la mise à sac et la destruction par les Hébreux, qui les ont « vouées à l’anathème », des villes telles que Jérusalem, Gaza, Ascalon, Jéricho, Hébron, Jaffa, etc. où se sont succédé leurs générations au cours des millénaires.  A la lecture de ces récits bibliques l’on est en droit de se demander comment les précurseurs du sionisme, en l’occurrance les assosiations telles que Hoveve Zion (Amants de Sion) ou Hibbath Zion (Amour de Sion), et les sionistes ont pu prétendre que la Palestine puisse être leur patrie ancestrale et qu’ils avaient le droit et même le devoir d’y retourner « après 2000 ans de diaspora »… Et la question se repose aujourd’hui avec plus d’acuité et un fort regain d’intérêt depuis que d’éminents archéologues et égyptologues ont découvert que le récit biblique, qui était «la seule source d’informations détaillées sur ce qu’auraient été l’installation et l’organisation des Israélites en Canaan », n’a aucun fondement historique. Et ainsi, citer La Bible dévoilée,** devient pour le moins incontournable. Cet ouvrage des archéologues israéliens Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman montre que le livre sacré judéo-chrétien n’est rien d’autre qu’une « géniale reconstruction littéraire et politique » réalisée au 7ème siècle av. J.-C. Ils écrivent notamment : « …nous n’avons pas la moindre trace, pas un seul mot, mentionnant la présence d’Israélites en Égypte : pas une seule inscription monumentale sur les murs des temples, pas une seule inscription funéraire, pas un seul papyrus ». Et, une fois dans cette lancée, comment ne pas citer cet autre ouvrage très édifiant du fait qu’il remet de façon catégorique en question l’historicité même de Moïse le prophète : Moïse le Pharaon,***de l’égyptologue allemand Rolf Krauss. S’appuyant sur les travaux de Finkelstein et Silberman ainsi que sur ceux de tous les archéologues qui ont fouillé le sol Palestinien pour en reconstruire l’histoire, Rolf Krauss écrit : « Après cent cinquante ans d’exploration archéologique de l’Égypte ancienne et un siècle d’archéologie palestinienne, il ne peut plus y avoir de doute pour les historiens : il n’y a pas eu de séjour des Fils d’Israël en Égypte ; pas plus que les Israélites n’en sont sortis, qu’ils n’ont conquis par les armes le pays de Canaan, et ce que la Bible raconte à ce sujet a été inventé du début à la fin».

L’on peut ainsi avancer que la raison fondamentale pour laquelle le sionisme a jeté son dévolu sur la Palestine a été réduite à néant. Cependant le sionisme a fait son chemin. En Occident il a gagné ces âmes innocentes et malléables qui se laissent gagner et transporter par la propagande diffusée à coups de publicités d’apparence anodines vantant les charmes d’Israël, mais surtout ces coeurs endurcis par un antisémitisme ancestral qui s’est converti en haine farouche et irrépressible des Arabes. Ainsi, les sionistes ne sont pas forcément juifs. Et de loin bien plus nombreux que ne sont ces derniers, qui ne sont pas tous nécessairement sionistes… De plus, beaucoup de ces sionistes non juifs occupent des postes importants dans les médias… Ce qui n’est pas sans conséquence !

De ce fait, rares sont les médias et les journalistes occidentaux qui s’aventurent à dénoncer la vraie nature du sionisme et d’Israël. Alors qu’ils sont partis en croisade contre Saddam Hussein, Kadhafi et Bachar al Assad, qu’ils ont rendus responsables de tous les maux de ce monde, les médias occidentaux se taisent sur le crimes commis par les sionistes en Palestine depuis qu’ils y ont mis pied. Il faudra attendre la publication de l’ouvrage de l’historien israélien Benny Morris en 2008, pour que le voile soit levé sur la déportation de 750.000 Palestiniens par les organisations terroristes Irgoun, Stern et La Haganah. Il confirme ce que les Palestiniens n’avaient jamais pu faire entendre : 369 villes et villages arabes « désertés sous les attaques juives, 41 donnant lieu à une expulsion manu militari » passèrent ainsi sous contrôle israélien. Ce livre consacré aux réfugiés palestiniens explique la nature du plan Dalet élaboré par les sionistes pour s’emparer du territoire palestinien. Bombardements des villes, maisons dynamitées, auxquels participèrent notamment David Ben Gourion et Yitzhak Rabin. Ils organisèrent en effet, en août 1948, l’expulsion et la déportation des habitants de Lydda (Lod) au moyen de camions et de bus. Les massacres et atrocités accomplis par les Juifs sont identiques à ceux dont furent coupables les nazis : Des civils alignés et abattus à la mitraillette, des enfants tués à coups de bâton sur la tête, les habitants d’un village, Balad el Cheikh, brûlés vifs dans leurs habitations, des femmes violés, etc. Il y avait de quoi révolter la conscience des plus insensibles. Même un responsable de la Haganah fut tellement horrifié par le spectacle du carnage auquel ils s’étaient livrés qu’il lança aux chefs de Stern : « Vous êtes des porcs ». Tandis que le ministre de l’agriculture, Aharon Zisling, ne put taire son écœurement et son trouble et lança en reproche à Ben Gourion : «Maintenant,  les Juifs aussi se conduisent comme des nazis et mon être entier en est ébranlé». C’était le 17 novembre 1948.

Du côté des preux Chevaliers de la Liberté et des Droits de l’Homme, le silence fut total sur ces épisodes montrant le visage caché d’Israël.  Silence !… Le silence fut lourd et long sur le sionisme qui tuait, massacrait torturait et déportait !… Et il continuera de l’être jusqu’à nos jours, puisque le sionisme poursuit, imperturbable, sa politique de grignotage du territoire palestinien commencée voilà un siècle sans qu’une seule voix autoritaire ne s’élève en Occident pour dire : « ASSEZ ! » La colonisation de la Cisjordanie se poursuit au moyen de la construction de logements destinés aux nouveaux colons juifs que la propagande sioniste appelle en tablant sur un climat de peur qui pourrait inciter les israélites à quitter leurs terres natales et se réfugier en Israël. Et le territoire de l’Etat palestinien qui a du mal à voir le jour se rétrécit comme une peau de chagrin sans émouvoir les preux Chevaliers de la Liberté et des Droits de l’Homme qui se mettent par contre à hurler comme des loups et profitent de la caisse de résonance médiatique pour transformer la moindre provocation d’inconnus qui dessinent une croix gammée dans un cimetière juif ou sur un mur de synagogue en regain du péril antisémite nazi… Et ainsi, dans leur optique, l’existence et la sécurité d’Israël priment sur celles d’une Palestine qu’ils ont de toute façon effacée dans leur vision du monde. 

L’on peut dire que « l’Accord du siècle » de Donald Trump naît de cette psychologie visant de fait à légitimer et légaliser la colonisation qui a porté quelque 600.000 Juifs venus des quatre coins du globe à entrer et se fixer illégalement à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. Les sionistes n’ont pas remisé leur vieux rêve du Grand Israël et ont trouvé en Trump l’allié qui pourrait faciliter leur marche vers l’annexion de ces territoires qu’ils ont transformés en batoustans alors qu’ils relèvent d’une Autrité palestinienne concédée par la volonté occidentale qui n’a pas voulu imposer un Etat palestinien pour ne pas contrecarrer les espoirs israéliens. Ceux-ci étaient exprimés dans les années 1930 par Vladimir Jabotinsky, juif ukrainien, fondateur du Betar et inspirateur de l’Irgoun, qui militait en faveur de la création du Grand Israël. Dans cet esprit, il avait même proposé au gouvernement polonais en 1936 « un plan d’évacuation de la population juive polonaise entière vers la Palestine ».  Du reste il exprimait son mépris des Arabes sans ambages, et le proclamait haut et fort : « Il faut, disait-il, créer une situation où la vie d’un Arabe ne vaudra pas plus que celle d’un rat. Comme ça tout le monde comprendra que les Arabes sont de la merde, que nous sommes nous et non eux les véritables maîtres du pays ».

On ne peut porter d’autre considération sur cet « Accord du siècle » que celle qui incite à n’y voir qu’un plan du mépris viscéral occidental. Trump et son gendre ont-ils réellement cru qu’ils pouvaient acheter la conscience et la dignité des Palestiniens avec une poignée de dollars en compensation de la spoliation de leur patrie ?

On ne peut qu’appeler toutes les Nations de ce monde à faire front contre cette initiative et pour résoudre de façon définitive l’humiliation séculaire d’un peuple réduit à la condition de réfugié et condamné à vivre dans des camps disséminés à travers les pays voisins alors que ses terres, ses villes et ses villages sont occupés par des envahisseurs racistes et impitoyables qui ont chassé ses parents et ses grands-parents, quand ils ne les ont pas massacrés. 

A cet « Accord du siècle » l’on peut opposer l’idée d’un Plan de Justice et de Paix basé sur les données humaines et historiques qui ont bouleversé la Palestine et tout le Moyen Orient. Un plan susceptible d’apporter une réelle solution à un problème que Trump avec son accord ne peut qu’aggraver à cause de sa surdité et de son aveuglement, qui sont ceux de tout l’Occident ignorant des souffrances effroyables du peuple palestinien qui ont été provoquées par l’injustice qui a consisté à rayer de la carte le nom de Palestine pour le remplacer par Israël.

Il faudrait donc commencer par restituer son nom à la Palestine – qu’elle doit aux Philistins et qui fut confirmé par Alexandre le Grand, puis plus tard par l’empereur romain Hadrien – et la refonder, à l’image de la Suisse, en une Confédération où pourront cohabiter pacifiquement et fraternellement les deux communautés, deux langues et différentes religions. Il faudrait garantir, faciliter et organiser le droit au retour sur leur terre d’origine des quelque 5 millions de réfugiés qui vivent avec cette aspiration plus que légitime du fait qu’elle n’est pas fondée sur un fantasme vieux de 2000 ans, mais sur une cruelle et horrible et réelle tragédie vécue en 1948… Les puissances qui ont garanti l’impunité d’Israël doivent être contraintes à réparer l’injustice, qu’elles n’ont cessé de cautionner, par la création d’un Fonds monétaire destiné à favoriser les conditions matérielles de réinsertion des réfugiés par la construction des logements et des infrastructures adéquats et nécessaires à la relance économique du pays.

Ce ne sera certes pas en accordant leur consensus à cet Accord du siècle, qui ne peut satisfaire que Benjamin Netanyahu, fils de Bension Netanyahou qui fut secrétaire de Vladlimir Jabotinsky, ce Netanyahou « pour qui tuer 300 manifestants de la bande de Gaza est une décision sage », et donc les tenants du sionisme le plus extrême et criminel, que les puissances occidentales rendront justice aux Palestiniens. Et l’heure est venue pour les preux Chevaliers de la Liberté et des Droits de l’Homme d’ouvrir les yeux et de voir qu’un peuple souffre à cause de leur aveuglement et de leur surdité.   

——

 *Voir chapitre 1 La Palestine selon la Bible, in L’injustice et la trahison – Edilivre, Paris, 2013.

** Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman, La Bible dévoilée, Ed. Bayard.

*** Rolf Krauss, Moïse le pharaon, Ed. Rocher, Monaco, 2000.









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