Une évolution positive des cultures libérales

Roger Tebib – Professeur des universités

Une évolution positive des cultures
libérales et des politiques démocratiques
dans des États musulmans du monde
méditerranéen
Nous relevons actuellement une évolution positive des cultures libérales et des politiques démocratiques
dans des États musulmans du monde méditerranéen. Il y a certes d’une part le réveil
de l’Islam, du nationalisme et des idées sociales, influé par les enseignements de liberté, d’égalité,
de justice, et d’institutions représentatives telles qu’elles s’étaient développées en Europe depuis
le XVIe
siècle. Or d’autre part cette évolution positive est bien instrumentée, dans des textes :
Déclarations universelles, Constitutions nationales, Organisations et conseils régionaux et internationaux,
et ainsi de suite, mais non sans le respect dû aux précédents instruments : le Coran,
la Bible, les établissements et institutions (États, gouvernements, nations, universités, mosquées,
symboles, … ). Effectivement, chaque État musulman actuel a son identité originale valorisante,
fruit de sa région et de sa situation : la Turquie, le Maroc, l’Égypte, et autres ont tous leurs
attaches distinctes sans lesquelles aucun developpement n’est possible.
We note in recent times a positive evolution in liberal culture and democratic policies in the
Mediterranean world’s Moslem States. Certainly there is on the one hand awakening of Islam, of
nationalism and of social ideas, influenced by teachings of liberty, equality, justice and representative
institutions such as have been developed in Europe since the 16th Century. However and on the
other hand, this positive evolution is well-instrumented, in texts: Universal Declarations, National
Constitutions, Regional and International Organizations and Councils, and so forth, but not without
the respect due to preceding instruments: the Koran, the Bible, establishments and institutions (States,
governments, nations, Universities, Mosques, Symbols,…). Effectively, each current Moslem State has
its own valuable original identity, fruit of its region and its situation: Turkey, Morocco, Egypt and others
all have their distinct attachments without which no development is possible.
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La pensée musulmane actuelle est faite de plusieurs éléments qui se combinent
: réveil de l’islam, nationalisme, idées sociales, occidentalisme. Sous l’inspiration
de l’Occident, les pays musulmans ont été influencés par les traditions
de liberté, d’égalité, de justice, d’institutions représentatives telles qu’elles s’étaient
développées en Europe depuis le XVIe
siècle.
Mais on constate une évolution chez les penseurs et hommes politiques maghré-
bins ou moyen-orientaux : au début, l’islam passait pour ne pas être opposé aux
idées libérales humanitaires. Puis, on en vint à proclamer qu’il était leur incarnation
dans la forme la plus haute et la plus parfaite.
Quoiqu’il en soit en 1981, une Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
était rédigée à l’initiative du Conseil Islamique pour l’Europe et proclamée le 19
septembre 1981, à Paris, au siège de l’UNESCO. Pour Salem Azzam, secrétaire
général du Conseil Islamique, « cette présente Déclaration des Droits de l’Homme
est le second document fondamental publié par le Conseil islamique pour marquer
le commencement du XVe
siècle à l’ère islamique, le premier étant la « Déclaration
Islamique Universelle » annoncée lors de la Conférence Internationale sur le
Prophète mohammed et son Message, organisée à Londres du 12 au 15 avril 1980 ».
« Considérant que les moyens de subsistance économique surabondants dont la
Miséricorde Divine a doté l’humanité sont actuellement gaspillées, ou inéquitablement
ou injustement refusées aux habitants de la terre, précise le Préambule […],
en conséquence, nous musulmans […] nous croyons dans une obligation d’établir
un ordre islamique […] où toutes les ressources économiques sont considérées
comme des bénédictions divines accordées à l’humanité, dont tous doivent profiter
conformément aux règles et valeurs exposées dans le Coran et la Sunna […] ».
Et parmi les Droits inviolables et inaliénables de l’Homme de cet Ordre
Economique et des Droits qui en découlent, la Déclaration affirme : « Les pauvres
ont droit à une part définie de la prospérité des riches, fixées par la Zabat, imposée
et collectées conformément à la loi ».
« Qu’afin de promouvoir le développement d’une économie équilibrée et de
protéger la société de l’exploitation, les pratiques commerciales excessivement restrictives,
l’usure, l’emploi de mesures coercitives dans la conclusion de marchés et la
publication de publicités mensongères […] ».
Il parait intéressant d’étudier cette évolution sous trois angles : la formation
éducative, l’économie et les idées politiques.
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L’islam et l’éducation civique
L’éducateur doit montrer que l’islam est une religion mais aussi un système qui
est très préoccupé par les choses de ce monde et leurs aspects politiques, économiques
et sociaux, selon l’expression « din ad dawla ». On peut ramener à trois ces
grands principes.
Le respect de l’autorité légale
Il faut obéir à Dieu et à son Prophète mais aussi à ceux qui détiennent le commandement.
« Lorsque le chef d’État est bon, tout le reste est bon ». Par un système
de hiérarchie descendante, c’est l’imanat al Uzma’, la chefferie suprême qui
gouverne la ûmmâ, la communauté des croyants. « C’est pourquoi l’on trouve,
principalement dans les traités de droit public, des sujets traitant des conditions
d’élections ou de désignation du chef, de la nature des devoirs de celui-ci. Un chef
musulman doit être obéi et il fait régner dans le monde, parmi la ûmmâ, les règles
et les prescriptions qui lui sont données par Dieu ». (U. Vermeulen, La notion de
l’ordre public dans les sociétés islamiques, De Boeck, 1990).
L’éducation et les institutions politiques
Depuis la mort du Prophète, l’islam a conservé ces principes et les discussions ou
révoltes n’ont porté que sur les hommes à mettre au pouvoir. Depuis Ibn Khaldoun
et Al Ghazali, les penseurs musulmans ont toujours dit qu’une éducation politique
authentique doit trouver et mettre en œuvre les moyens pratiques de réfréner
les instincts violents et mauvais qui accompagnent souvent les grandes crises politiques,
alors qu’une longue période d’ordre et de paix sociale – comme celles des
Umayyades ou des Abbassides – pouvait faire croire aux observateurs superficiels
qu’ils étaient éteints.
Il y a ainsi chez tous ces penseurs le désir de promouvoir une éducation politique
avec ses valeurs bien comprises : sens de la communauté, égalité sociale,
liberté de pensée et d’expression.
La justice sociale
C’est le deuxième principe de l’Islam (al adada al-id jtima’iya). Toutes les prescriptions,
de la religion au système économique doivent être vues sous cet angle car
les croyants sont tous sur le même pied d’égalité. Que ce soit un Turc, un Arabe,
un Africain ou un Asiatique, Dieu regarde uniquement la grandeur, la profondeur,
l’intensité de leur piété. Sans justice sociale, il n’y a pas de régime islamique. La
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religion, conçue et pratiquée dans sa vérité, doit refuser l’ordre établi des riches
contre les pauvres, des puissants contre les opprimés.
Le maintien de l’ordre public
C’est la troisième idée centrale de l’islam (an nizam l’amm). Chaque musulman
est considéré comme un gérant de Dieu sur terre sui doit veiller à ce que les règles
divines soient bien appliquées. En ce qui concerne les minorités religieuses, la plupart
des savants musulmans sont d’accord pour confirmer leur autonomie. « Un
Exemple concret : dans un quartier où vivent les chrétiens, on peut avoir des cafés
qui servent du vin, etc… Cela a toujours existé, il en était de même pour les juifs au
Moyen-âge. On sait par exemple qu’en Espagne, à cette époque, dans les quartiers
où habitaient les juifs, il y avait un agent juif, nommé par les chefs juifs ». (B. Lewis,
Le monde de l’Islam, Elsevier éd., 1767).
Une philosophie musulmane de l’enseignement supérieur
Dans ce domaine, les spécialistes arabes ont fait des études qui peuvent aussi
s’appliquer, mutatis mutandis, aux universités occidentales.
Une formation démocratique
L’Université n’est donc pas une tour d’ivoire, elle doit participer à l’histoire du
pays. Elle doit aussi rayonner vers l’étranger par ses étudiants, ses conférenciers, ses
publications. Son rôle est de préparer pour le pays une génération qui assumera ses
responsabilités techniques, scientifiques, culturelles, sociales et politiques.
L’Égypte nous donne quelques exemples à ce sujet :
– introduction en 1963 d’une éducation militaire pour garçons et filles pendant la
durée des études,
– depuis 1961, à l’université religieuse Al Azhar, développement d’une formation
laïque : histoire, droit et philosophie,
– admission d’étudiants d’autres pays arabes et africains,
– amélioration des bibliothèques universitaires avec ouverture au public.
Université et vie nationale
L’enseignement supérieur doit aider à la réalisation de plusieurs progrès :
– relèvement du niveau de vie, en formant les spécialistes par un cursus professionnel ;
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– recherche de qualités humaines de base et ouverture aux autres civilisations par
l’enseignement de l’histoire, la connaissance de l’héritage culturel du pays, les
relations internationales, économiques et sociales… ;
– communication de la science, abstraction faite des inventions pouvant aider
au progrès matériel, car la recherche universitaire ne se ramène pas à un travail
d’usine, bien que les résultats puissent ensuite être commercialisés. « On peut dire
qu’une personne n’est pas digne d’entrer à l’Université si elle n’a pas quelque libre
culture en elle qui lui fait aimer la vérité et l’amène à bien travailler pour son pays.
L’Université doit tenir compte du fait que la vie nationale présuppose avant tout
l’honneur (karam) de chaque membre de la nation »1
.
L’essence d’une université est d’être une image de la société et l’aliment de la
vie nationale. Elle n’est pas une institution intellectuelle et morale empruntant des
doctrines et des valeurs élaborées ailleurs. La science étant universelle, l’enseignement
supérieur est capable de grandes réalisations en coopérant sur le plan international.
Mais, pour la formation des étudiants, il faut aussi tenir compte de l’environnement
du pays où ils seront des acteurs avec une part de responsabilités.
L’économie politique de l’Islam, un autre aspect du libéralisme
Le régime de la propriété a été profondément troublé par le grand mouvement
d’expansion européenne, surtout à partir du XIXe
siècle et cela sous des formes diverses
: relations diplomatiques, échanges commerciaux, influences culturelles, colonisation…
Il en est résulté des modifications profondes selon les pays. « La Turquie
et l’Égypte ont édicté des codes fonciers tout imprégnés de l’esprit des législations
occidentales. Dans les pays de colonisation, on a supprimé toutes les dispositions
de droit musulman qui entravaient l’acquisition des terres ; on a soumis les terres
acquises à un régime foncier plus conforme aux besoins de l’économie moderne »2
.
C’est ainsi que réformateurs et musulmans modernistes adaptent aux données
du monde contemporain les dispositions de la shari’a concernant la propriété. Il
faut remarquer deux caractéristiques dans ce processus :
– Un attachement général au principe de l’intérêt public qui, sous certaines conditions,
prévoit une limitation du droit de disposer librement des biens, à cause des
« fonctions sociales » de la propriété.
– Des divergences quant aux applications pratiques :
• Les néo-fondamentalistes s’intéressent surtout au droit usufruitier : une
fois satisfaits les besoins individuels, l’usage de la propriété ne doit pas
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nuire à l’ûmmâ. Sinon, les biens doivent être remis à l’État ou à une autre
personne3
.
• Les penseurs socialisants ajoutent que la propriété privée ne doit pas être
utilisée comme moyen d’exploitation. Dans l’intérêt même de l’ûmmâ, la
propriété doit devenir publique, surtout s’il s’agit de celle des moyens de
production4
.
La pensée politique musulmane contemporaine
C’est au Proche-Orient – Liban, Syrie, Irak et Égypte, en particulier – qu’il faut
analyser l’éclosion de la pensée politique arabe contemporaine. Dans ces régions,
la langue officielle était le turc, langue de cour et d’administration. Bien sûr, les
ulémas connaissent l’arabe, qui reste la langue religieuse et celle des études théologiques.
Certains lettrés connaissent aussi le persan. Les intellectuels vont lutter
contre la décadence de l’arabe et lancer des plans audacieux de modernisation.
Tahtâwî et l’influence du système politique français
Ancien Azhariste, Rifâ’a Tahtâwî (mort en 1873) fit partie de la première mission
scolaire égyptienne envoyée en France en 1826. Il en a laissé le souvenir avec
son désir de vivre une vie solitaire ou sans restrictions. L’obéissance aux lois d’un
pays civilisé ne constitue pas la négation de la liberté mais sa confirmation.
Au contraire, dans un régime despotique, l’obéissance tend à perpétuer la corruption
et démoralise le corps politique. Aussi faut-il lutter contre toute tyrannie
parce que contraire à la nature et à la raison. L’éducation, la promotion économique,
le renforcement de l’industrie, l’aide à l’agriculture, le maintien de la sécurité
qui inclut la protection de la personne et de la propriété, sont les fondements
réels de la vie collective.
Shumayyil et l’influence de la Révolution Française de 1789
L’école de réforme constitutionnelle à tendance socialisante – Tahtâwî a fondé
le socialisme égyptien – se développe dans les premières années du XXe siècle avec
le docteur Shiblî Shumayyil. La Révolution française dont il avait subi fortement
l’influence, lui apparaît comme une simple étape dans le développement humain
qui tend vers le socialisme.
Marrash et la défense de la liberté
En 1881, le Syrien Marrash publie Forêt de justice, une sorte de dialogue sur
la liberté. L’auteur suppose un jugement : le royaume de l’esclavage, vaincu, est
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poursuivi devant le tribunal de la liberté. Ouvrage optimiste, profondément influencé
par la pensée et la culture françaises. On peut y lire : « Une liberté illimitée
ne peut être atteinte ; toutes choses dépendent les unes des autres sont naturellement
restrictives. »
Tâhâ Husayn et l’amour de la culture française
Historien, romancier et critique littéraire égyptien, Tâhâ Husayn fut profondément
influencé par ses maîtres Gustave Bloch pour l’histoire romaine, Gustave
Glotz pour l’histoire grecque et Emile Durkheim pour la sociologie.
Dès les premières applications qu’il fît des méthodes critiques enseignées à la
Sorbonne et au Collège de France, il souleva des tempêtes de protestations émanant
des ûlémas : son livre Fî l’-shir al djâhili (de la poésie préislamique) fut retiré de la
circulation.
Michel ‘Aflaq et le mouvement d’unité arabe
Après des études en Sorbonne, ce responsable syrien devint l’un des principaux
théoriciens du nationalitarisme arabe. Créateur du parti ba’th, dont l’objectif est la
« résurgence arabe » Michel ‘Aflaq se proposait de constituer une seule patrie arabe
libérée de l’impérialisme.
Michel Kâmel et l’« alliance nationale » en Égypte
Nous retrouvons, mutatis mutandis, les mêmes conceptions chez ce penseur et
homme politique venu à Paris pour se consacrer librement à ses activités de propagandiste
du mouvement communiste arabe. La révolution, dit-il, nécessite actuellement
la participation de larges masses populaires luttant d’abord pour l’obtention
des libertés démocratiques et syndicales. C’est ainsi seulement « qu’on empêchera
des petits groupes, des coteries, de « trainer » toute une nation derrière eux, afin de
réaliser leurs intérêts étroits sous des mots d’ordre alléchants. Toute tentative pour
empêcher la tutelle d’un certain groupe sur l’activité des masses ne peut qu’ouvrir le
champ devant le sabotage de l’alliance révolutionnaire »5
.
Kamâl Jumblât et la notion d’humanisme socialiste
Cet homme d’État libanais et d’origine kurde a fait des études de lettres et de
philosophie à la Sorbonne avant de mener une carrière politique au service d’un pays
qu’il voulait unifié, réconcilié et arabe à part entière. Jusqu’à son assassinat par des
bandes en 1978, il apparaissait comme le modérateur du front national au Liban.
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Pour lui, le socialisme est synonyme de justice, de fraternité et de liberté. C’est
la même conception que celle de Jaurès, dont la carrière et la triste fin sont semblables
à celles de Jumblât.
En guise de conclusion
L’arabisme n’a pas conquis les peuples musulmans dont certains sont actuellement
livrés à l’amertume, à la désillusion, à ce sentiment de regret que chantait Al
Motanabi :
« Pour vous, demeures aimées, il est en nos cœurs des demeures,
Vous êtes vides, mais eux ne nous pas quittés.
Eux le savent, tandis que vous ne le savez pas…Ah ! Certes !
Entre les deux, c’est sur vous d’abord que l’on pleure, quand on comprend ».
Beaucoup d’intellectuels musulmans pensent qu’à l’idée de nation arabe, telle
que la prônent les traditionalistes, doivent se substituer des nations historiquement
constituées : Maroc, Égypte, Turquie principalement, avec des pôles d’attraction
dans un domaine géographique où les relations culturelles et économiques ont
existé depuis le Moyen-âge.
Le Maroc attire toujours la sympathie. Il le doit beaucoup à la beauté de sa
terre, à la qualité de ses hommes et de ses femmes qui le servent avec passion et
intelligence. Sa situation en fait, avec la péninsule luso-ibérique, un des bastions
essentiels de l’Otan.
En prenant, l’Égypte, par exemple, une série de penseurs musulmans (comme El
Hakim, Nagif Mahfouz, Mustapha Amin…) s’accordèrent sur les thèmes suivants :
« L’Égypte a une civilisation plus ancienne que l’arabe, sa civilisation fait partie de la
culture méditerranéenne, donc elle est plus attachée aux traditions gréco-romaines
qu’aux valeurs arabo-islamiques. Les intérêts de l’État égyptien recouvrent ceux du
monde islamique mais s’y opposent aussi parfois car l’existence historique de ce
pays a commencé bien avant l’hégire.
La Turquie a pu constituer une république à partir des ruines de l’empire ottoman
et conserver une place importante en Méditerranée et fait partie de l’Otan.
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Quelques lectures
Abdel-Malek (A.), La pensée politique arabe contemporaine, Seuil, 1970
Anawati (G.C.), Tendances et courants de l’islam contemporain, Le Caire, 1950
Arkoun Mohammed, Islam, morale et politique, Desclées de Brouwer, 1986
Badie Bertrand, Les deux États. Pouvoirs et société en Occident et en terre d’Islam, Fayard, 1986
Falsafa al-nushû ‘wa l’irtqa, Le Caire, 1910
Iribarne Philippe d’, « Islam et démocratie », in Etudes, avril 2015
Lecref (J.), Shibli Shumayyii, « métaphysicien et moraliste contemporain », in Bulletin d’études
orientales, fascicule 1, 1931
Talbi M., Plaidoyer pour un islam moderne, Cérès/DDB, 1998
Zouhir Obeidi, La banque islamique : une nouvelle technique d’investissement, Beyrouth, Dar AlRashad
Al-Islamiya, 1988
Notes
1. C.K. Zurayk, Mà hiya al jami’a, Qu’est-ce que l’Université, Le Caire, 1955.
2. M. Morand, Introduction à l’étude du droit musulman algérien, Alger, 1921.
3. Vr. S. Kutb, La justice sociale islamique, New York, 1970.
4. Vr. Mustafa Al Siba’i, Al wadat al-kubra, Damas, 1961.
5. Michel Kâmel, in revue Al-Talî’ah, n°5, mai 1969.

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