Quelles perspectives de paix pour la cause palestinienne ?

Ali RASTBEEN, Président de l’Académie de Géopolitique de Paris

Résumé

Le colonialisme ne date pas de l’occupation de territoires palestiniens par l’Etat d’Israël. Ce fait dépend des rapports de force et de domination entre les peuples et les Etats, autrement dit, il existe depuis que la géopolitique est née. Néanmoins, la fin de la Seconde Guerre Mondiale et l’implication des Etats-Unis, porte-étendard des valeurs de liberté et d’indépendance des nations, a suscité des espoirs pour les peuples nouvellement indépendants ou aspirant à l’être. Ces espoirs aujourd’hui déçus, quel rôle les Etats-Unis tiennent-ils dans le maintien du colonialisme ?

Summary

Colonialism has not been created by Israeli occupation of Palestinian territories. It is intimately linked to the balance of power and domination between peoples and States. In other words, colonialism exists since geopolitical dynamics exist. However, as World War II ended and the United States, who represented values of liberty and independence, took part in the post-war peace works, hopes had been raised among newly independent nations. As these hopes have since then been deceived, what role do the United States play in maintaining colonialist domination nowadays?

L’époque de la domination coloniale

Il serait préférable d’appeler l’époque moderne, l’époque de la domination coloniale. La domination, sous prétexte de développement, assurait la richesse des pays colonisateurs au prix de la pauvreté et de la destruction des territoires occupés. Le souci d’occupation des territoires a été à la base des guerres coloniales. De nombreux faits ont démontré cette volonté de domination : l’avancée des tsars en Asie Centrale, l’occupation de l’Inde par la Grande-Bretagne, les guerres dans le Golfe Persique, dans l’océan Indien, sur la péninsule indienne entre les Européens, l’attaque de la Chine et «  la guerre de l’opium » contre ce pays, l’agression à l’égard des autres territoires de l’Asie, l’accaparement des territoires européens et asiatiques de la Grande Porte et des territoires maritimes et terrestres de l’Iran, les nombreuses guerres en Europe pour stabiliser et imposer la domination parmi les colonisateurs rivaux, la poursuite de l’aventurisme dans le nouveau monde où les guerres d’indépendance au nord furent à l’origine d’un nouveau destin pour ce continent, l’occupation de nouveaux territoires à la bordure des océans Indien et Pacifique.

La seconde période du colonialisme

La première guerre mondiale, le point final de cette période, eut des conséquences considérables. Lors de la guerre, le régime tsariste fut renversé par une révolution interne, ce qui a surpris les différents protagonistes en guerre. Ce bouleversement joua un rôle fondamental dans les nouvelles conditions qui apparurent après le conflit. L’Allemagne et l’empire ottoman furent vaincus. Cependant, le principal perdant de la guerre fut l’empire ottoman. Le nom de cet empire qui résonnait comme le plus puissant en Asie et qui, malgré son retrait de l’Europe orientale, brillait encore aux portes d’Europe et à l’entrés de la Méditerranée, disparut subitement de la scène politique mondiale. Le territoire ottoman dans le Moyen-Orient fut démantelé et partagé en guise de butin de guerre entre les vainqueurs. Une nouvelle puissance provenant d’au-delà des mers entra sur la scène internationale, jouant un rôle primordial dans la création de la Société des Nations en vue de défendre la paix et l’indépendance des peuples. La création de cet organisme aida tant soit peu les pays se trouvant à l’écart du club des puissants.

 La chute du tsarisme en Russie a eu des conséquences concrètes : d’une part, l’apparition du régime révolutionnaire qui s’y substitua et la conclusion d’un accord de paix, peu de temps avant la fin de la guerre avec l’ennemi, diminua le nombre des vainqueurs. La Russie fut ainsi écartée du partage des butins de guerre. D’autre part, l’apparition du régime révolutionnaire bolchevique, considéré comme un sérieux danger pour la puissance européenne, a largement contribué aux nouvelles donnes du monde sorti du conflit.

Cependant, la Société des Nations en laquelle les pays faibles avaient placé leur espoir, s’est avérée impuissante pour empêcher les campagnes coloniales qui avaient repris comme avant la guerre. Elle n’a joué qu’un rôle national quant à la distribution des colonies asiatiques et africaines des puissances vaincues. L’attaque des territoires africains par l’Italie, l’agression par le Japon de la Chine…ont commencé et se sont poursuivies sous l’œil de la Société des Nations sans que celle–ci puisse défendre l’Ethiopie, pourtant un de ses membres.

Le Moyen-Orient après la première guerre

Au moment du partage des butins, objectif de la guerre, l’absence de la Russie tsariste, l’un des vainqueurs, fut une chance pour notre pays, l’Iran, ainsi que pour l’héritage asiatique de l’Empire Ottoman – qui ressuscita sous la forme de la République turque. La guerre mondiale avait largement écourté le chemin pour le mouvement rampant du régime tsariste, depuis trois cents ans, en Asie, du Nord et en Asie centrale. Il lui fallait peu pour atteindre ses objectifs en Iran et en territoire ottoman. Or, la révolution lui obstrua le chemin. Bien que parallèlement, le projet de l’encerclement de la Russie bolchevique, fut mis en place dans lequel les pays limitrophes de la Russie devaient encercler l’axe rouge de la révolution, au prix de l’aggravation de la pression sur les peuples des pays concernés ; cet encerclement indispensable aux intérêts immédiats du colonialisme, contribua à la reconnaissance de l’intégrité desdits pays.

Par ailleurs, le partage et l’organisation des territoires arabes démantelés de l’empire ottoman étaient fondés sur des considérations d’ordre colonial, souvent différentes de l’évolution historique et des liens inter-ethniques, privant ces territoires de conditions nécessaires à la création des Etats. Les Etats ainsi apparus connaissaient des manques structurels. Il avait ainsi été donné libre cours à des conflits permanents entre chaque Etat et ses voisins et entre ces Etats et la Turquie sur des revendications territoriales et des questions relatives à l’utilisation des eaux de la région. Les promesses faites par les Anglais avant la séparation de ces territoires et pour les soulever contre l’empire ottoman, ne furent pas honorées. Plus particulièrement, la Grande-Bretagne s’efforça de créer de petites identités locales dans le sud du Golfe Persique et d’en tenir les rennes à l’aide de conseillers coloniaux.

Début de l’époque « néocoloniale » et de la guerre froide

La fin de la seconde guerre et des destructions qu’elle avait causées fut un début d’espoir dans le monde et dans la région. La Grande-Bretagne avait entraîné les peuples colonisés dans la guerre : l’Inde, l’Australie, le Canada… L’on s’attendait à ce que la fin de la guerre mette un terme au système colonial dans le monde avec la présence des Etats-Unis en tant que vainqueur intacte qui, hors du continent américain n’avait pas un passé belliqueux, dans l’accord intervenu avec l’Union Soviétique et l’Angleterre quant à la création de l’Organisation des Nations en vue d’assurer la paix, l’équité, et la liberté de l’homme. La Charte des Nations-Unies fut établie non pas au nom des Etats mais à celui des peuples du monde entier, revendiquant l’émancipation de l’homme des jougs de la discrimination raciale, sexuelle, et de toutes autres discriminations. Cependant, simultanément, on assista à la scène du partage du monde entre les vainqueurs et cela dans un nouveau cadre. Là où le partage est resté flou, des guerres sanglantes eurent lieu.

La guerre civile en Chine où les Etats-Unis se rangèrent du côté du parti communiste, la guerre sanglante en Grèce où les forces de gauche combattaient la monarchie avec l’intervention des Européens et Américains, la poursuite de la domination des ségrégationnistes en Afrique du Sud, la guerre civile aux Philippines où les Etats-Unis étaient maîtres de l’échiquier et soutenaient le régime : parallèlement les guerres d’indépendances des colonies européennes et des territoires conquis par le Japon en Asie : Laos, Vietnam, Indonésie… ont assombri l’image brillante des derniers jours de la guerre. Il était naturel que la guerre ait préparé le terrain à des évolutions sociales dans les pays atteints. Mais le partage de l’Europe en Est et Ouest, la reconnaissance de la domination soviétique sur les pays de l’Est et la présence des Etats-Unis remplissant le rôle de gendarme au nom de la lutte contre le communisme – d’abord en Europe et très rapidement à travers le monde entier – ont été autant de facteurs qui transformèrent l’évolution sociale en enjeu entre l’Est et l’Ouest.

Ainsi, les alliés d’hier se trouvèrent face à face en Europe, avec comme enjeu, Berlin. Les Russes construisirent le mur de Berlin pour séparer leurs forces de celles des alliés américains et européens. En Corée, comme en Allemagne (la partie nord sous domination japonaise était conquise par les Russes et la partie sud était occupée par les Américains) une guerre indirecte éclata entre les Etats-Unis et l’Union Soviétique. L’organisation des Nations Unies était restée pieds et mains liés face à de telles manœuvres. Dans la pratique, le monde s’était partagé en deux camps hostiles entraînés dans la guerre froide. Un partage dont l’enjeu était les droits des peuples colonisés et récemment indépendants, et ceux qui subissaient de plein fouet les conditions internationales défavorables.

Nouvelle forme de dépendance

La fin de la Seconde Guerre Mondiale peut être considérée comme la période du réveil national dans les pays coloniaux ainsi que dans les pays dépendants et opprimés. La vision de cet aspect est très importante dans la compréhension des évolutions politique et économique actuelles du monde. De même, elle justifie la dépendance des anciennes colonies à l’égard des colonisateurs. Lorsque la Yougoslavie annonça son indépendance vis-à-vis du camp socialiste, le rôle idyllique du socialisme dans le bloc de l’Est avait atteint son terme. Dorénavant, on avait affaire à un bloc dépendant de Moscou, dont les régimes issus de la fin de la guerre avaient établi ce lien afin de se munir contre les attaques intérieures et extérieures, et envers lesquels Moscou s’était engagé à assurer son soutien, depuis la guerre, et leur libération de la présence allemande.

Israël et la politique américaine au Moyen – Orient

Les Etats-Unis mirent également en question l’ancienne méthode coloniale. S’alignant et attisant les mouvements et les revendications d’indépendance, dans les territoires colonisés et dans les pays dépendants de leurs alliés européens, les Etats-Unis préparèrent le terrain pour les chasser et les remplacer. Les conditions de l’après-guerre privèrent les Européens, dans de nombreux endroits, de toutes possibilités de rivaliser. Deux exemples illustrent le modèle de la politique américaine dans toutes les colonies en voie d’indépendance et dans les pays dépendants : le rôle des Etats-Unis quant à la condamnation, conjointement à Israël, de l’attaque franco-anglaise contre l’Egypte qui avait nationalisé le Canal de Suez, et le soutien américain au mouvement de nationalisation du pétrole en Iran, et son rôle déterminant dans la création du Consortium International du Pétrole qui se substitua à la Compagnie « British Petroleum ».

Après les événements du Canal de Suez, Israël harmonisa ses actions politiques et militaires dans la région avec les Etats-Unis, devenant par là-même une colonie politique américaine dans les territoires arabophones. Dans sa rivalité avec Moscou, la politique américaine au Moyen-Orient visait à dresser un obstacle entre l’Union Soviétique et la région arabe. Pour ce faire, tout en mettant en place des traités militaires en ceinture autour des pays du bloc de l’Est, les Etats-Unis augmentaient leur présence directe dans les pays voisins de l’Union Soviétique, afin d’empêcher cette dernière d’atteindre les pays arabophones et utilisent le potentiel militaire d’Israël en vue d’établir l’équilibre et assurer leur présence permanente dans le monde arabe.

Il faut signaler que la création de l’Etat d’Israël en Palestine[1]par l’Organisation des Nations-Unies, signifiait la greffe d’un membre étranger au corps de la région. Il fallait beaucoup de dextérité pour réunir les conditions de cette greffe et son acceptation par les autres membres. Mais, dès le début, pour s’affirmer, ce corps étranger provoqua des crises à l’endroit de la greffe et à son voisinage. Le partage du monde et l’hostilité de l’un des blocs permettrait alors ces agissements. De même, aujourd’hui encore, alors que le climat international est favorable pour guérir les blessures provoquées par ces soixante-douze années, Israël en tant que réalisateur des objets de la diplomatie américaine véhicule une image agressive et perturbatrice de la sécurité dans la région, ce qui en exclut toute chance de retour à la situation normale.

La Première Guerre mondiale visait la nécessité d’un nouveau règlement de compte. La Seconde Guerre mondiale y a ajouté une justification idéologique, puisque l’Allemagne a exploité le racisme pour sacrifier juifs, tziganes et communistes, mais a perdu la partie, permettant la création de l’Etat d’Israël par les puissances alliées, toutefois une création controversée et contestée à ce jour, puisque Israël à son tour a cru devoir expulser les Palestiniens, alors que les pays voisins s’impliquent de plus en plus fortement dans ces troubles.

Depuis, maintes résolutions et décisions de l’Organisation des Nations unies et de son Conseil de sécurité, pour cette région ont été ignorées par Israël qui lui-même est né de cette Organisation ! Parallèlement, Israël commet peut-être sa plus grande erreur en transformant l’accord de paix d’Oslo[2] en base de lancement de répression contre les Palestiniens, malgré la paix tant désirée, et en provoquant la reprise des violences dans toute la région.

L’aggravation des vives tensions au Moyen-Orient et le tragique conflit actuel sur ce sujet sont provoqués par les Américains, entachant l’histoire de l’ONU : c’est l’un des exemples concrets des nombreuses dérives néfastes des interventions américaines à travers le monde. L’ONU vise normalement la voie de la préservation de la paix, or ses organes ont été instrumentalisés par les grandes puissances et principalement les Etats-Unis qui, dès le départ, ont imposé avec force leurs influences. Les Etats-Unis sont allés jusqu’à suspendre leurs cotisations au budget de l’Organisation, et lui doivent à présent plusieurs milliards de dollars.

La principale cause de la poursuite de la crise au Moyen-Orient et donc de la propagation du terrorisme réside dans le fait que les Etats-Unis empêchent l’application des décisions du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée générale, et apportent ouvertement leur soutien inconditionnel à la violation des droits du peuple palestinien par Israël.

Le Président des Etats-Unis bat en brèche depuis trois ans tous les accords qui gèrent la paix dans le monde, surtout l’accord nucléaire sur l’Iran. Il s’est aussi retiré de l’Accord de Paris sur le climat, et mène à présent une guerre commerciale contre la Chine et l’Europe.[3]

Il devient urgent d’y opposer une réaction ferme de la communauté internationale dans son ensemble, car il menace la paix dans le monde. La politique menée actuellement par le président américain est fondée sur le concept de l’espace vital, rappelant celle des impérialistes nazis[4],[5] à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

Aujourd’hui les Etats-Unis prêchent encore une fois la guerre des civilisations, l’instrumentalisation des conflits religieux et le lancement de « guerres préventives »[6], tout en traitant l’Afghanistan, la Syrie, l’Iran, le Pakistan et beaucoup d’autres pays de terroristes ! Enfin, l’Europe, qui aurait dû être un acteur central de stabilité au Moyen-Orient, reste confinée à l’arrière-plan face à l’omniprésence américaine dans la région.

Les ressources énergétiques et la situation géopolitique de la zone constituent les objets d’une rude rivalité entre l’Europe et les Etats-Unis.

Le 31 août 2018, Washington a annoncé la suspension de sa participation financière à l’Organisation des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, provoquant l’inquiétude de l’ONU.[7]

Le 8 septembre 2018, Donald Trump a ordonné la suppression d’une aide de 25 millions de dollars  destinée aux hôpitaux palestiniens de Jérusalem-Est et il refuse de voir des Palestiniens à l’occasion de débats sur leur sort ou sur une éventuelle solution ou décision les concernant.

Le ministre espagnol des Affaires étrangères a récemment annoncé son intention de consulter ses partenaires européens pour aboutir à une position commune européenne sur la reconnaissance de la Palestine. Le ministre irlandais des Affaires étrangères a exprimé une position similaire. D’autres pays européens pourraient adopter la même attitude.

La France devrait soutenir l’initiative espagnole et s’engager à reconnaître l’Etat de Palestine quelle que soit l’issue des consultations qui attireraient certainement l’approbation d’autres États. Déjà des échos ont été observés dans d’autres pays comme la Belgique et la Slovénie.  

Hélas, il n’y a toujours pas de « plan du siècle ». C’est maintenant que la France doit s’imposer comme une alternative crédible, au moment même où l’Administration américaine vient d’exprimer la volonté d’en finir aussi avec la Cour pénale internationale !

Le conflit ne pourra être résolu que par la création d’un Etat palestinien indépendant, viable et démocratique, vivant en paix et en sécurité aux côtés d’Israël, pays que la France a été l’un des premiers à reconnaître et à établir avec lui des relations diplomatiques, dès 1949. Depuis près de 72 ans, la France défend le droit d’Israël à exister, à vivre en sécurité et sa pleine appartenance à la communauté des nations souveraines.

La France appelle au respect du droit international, aux résolutions des Nations Unies quant à l’existence de ces deux États (résolution 181 de l’Assemblée générale des Nations Unies), une solution juste pour les réfugiés (résolution 194), la fin de l’occupation israélienne (résolution 242) et la préservation du statut de Jérusalem (résolutions 476 et 478).

Dans cette perspective, la France a défini, avec ses partenaires européens, les paramètres qui doivent présider une résolution du conflit :

• des frontières basées sur les lignes de 1967 avec échanges agréés de territoires équivalents ;
• des arrangements de sécurité ;

• une solution juste, et agréée au problème des réfugiés

• Jérusalem sera la capitale des deux États, sinon la France ne le reconnaîtra pas.

C’est dans cet esprit que la France a salué l’Initiative arabe de paix de 2002 et sa réaffirmation récente.  

La France et l’Union européenne sont également mobilisées en Cisjordanie, face aux expulsions et aux démolitions, conséquences de la politique de colonisation israélienne.

L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn, l’Égypte et maintenant la Jordanie, sont dans le camp américano-israélien : ces pays prennent position sur le drame palestinien sans consulter le peuple concerné, c’est une trahison caractérisée des intérêts arabes et de la cause palestinienne elle-même.

En conclusion, l’éclatement de la Palestine aura répandu une diaspora à travers le monde, une diaspora parmi la jeunesse la plus diplômée du monde et très attachée à son pays d’origine. Ils sont citoyens du monde et représentent l’avenir de la Palestine.


[1]–  Valentine Arama, «Le 14 mai 1948, David Ben Gourion, le président du Conseil national juif, proclamait l’indépendance de l’État d’Israël», Le Figaro International,  le 14 mai 2018.

2- Fabrice Drouelle.  Le 13 septembre 1993, le premier ministre israélien Yitzhak Rabin et le chef de l’Organisation de libération de la Palestine Yasser Arafat signaient, sur la pelouse de la Maison-Blanche, à Washington, les accords d’Oslo. Le 28 Janvier 2019, France Inter.

[3] – Philip S. Golub « Entre les États-Unis et la Chine, une guerre moins commerciale que géopolitique », Le Monde diplomatique, octobre 2019.

[4] – Stanley G. Payne, A history of fascism, 1914-1945, London, UCL Press

[5] –  Walter John Raymond, Dictionary of politics : selected American and foreign political and legal terms, Lawrenceville, Va, Brunswick Pub. Corp, 1992,

[6] – The National Security Strategy of the United States of America, The White House, Washington, D.C., sept. 2002 : «[The United States] can no longer solely rely on a reactive strategy as we have in the past»; «[The United States will] adapt the concept of imminent threat to the capabilities and objectives of today’s adversaries»; «to forestall or prevent such hostile acts by our adversaries, the United States will, if necessary, act pre-emptively».

[7] – « La décision des Etats-Unis de suspendre sa participation financière à l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens a provoqué de vives réactions ». Le Monde avec AFP le 01 septembre 2018.

Article précédentL’évolution de la crise politique et sociale en Palestine
Article suivantLa Palestine et l’Accord du Siècle

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.