Le régionalisme d’Amérique latine à l’origine d’un nouvel ordre international ?

Professeur Ahmad NAIHIBZADEH

Février 2006

Depuis l’élargissement de l’ordre européen à l’ensemble de notre planète, soit par la colonisation, soit par l’imitation et par conséquence la constitution d’un système international, tous les acteurs internationaux sont obligés d’agir dans le cadre structurel de ce système1. Il existe différentes interprétations : les uns insistent sur les relations entre les pôles de puissance, d’où les définitions comme le système bipolaire, multipolaire… et les autres sur les relations centre-périphériques (les marxistes). Mais tous sont d’accord sur le fait que le noyau de ce système, composé des stratégies et des politiques des grandes puissances, a un effet déterminant sur l’ensemble du système, particulièrement sur les pays les plus pauvres, fragiles, non-industrialisés, bref périphériques. Depuis le XIXe siècle, le grand souci des dirigeants et des intellectuels des pays dits du tiers-monde se rassemble autour de cette question : comment peut-on sortir de ce cercle vicieux, oscillant entre stagnation, régression et récession d’un coté et la croissance limitée de l’autre coté ? Au XIXe siècle, deux pays à savoir les Etats-Unis et le Japon ont pu en sortir et au XXe siècle la Russie soviétique et la Chine en sont sorties grâce à une mobilisation coûteuse et parfois sanglante. Toutes les idéologies extrémistes du XXe siècle n’étaient qu’un camouflage pour des efforts qui visaient une belle sortie de la périphérie, de la pauvreté et pour l’indépendance via l’industrialisation. Mais toutes étaient condamnées à l’échec à cause des instances et des mécaniques par lesquelles le centre surveille la périphérie : socialisme et communisme aussi bien que Baasisme, Péronisme, Nassérisme, Khomeynisme….

 

La question que nous nous posons aujourd’hui porte sur la possibilité d’un changement éventuel du système international (les relations Nord-Sud) grâce aux activités entreprises par les pays d’Amérique latine depuis les années 1980 et 1990. Si la réponse est positive il faudra préciser par quels moyens, c’est-à-dire les réformes internes et le régionalisme indépendant et dynamique.

 

Les sources internes et les réformes nécessaires

 

L’Amérique latine est un des continents les plus riche du monde dont beaucoup de ressources sont encore cachées et l’exploration est partiellement en cours. Les 2/5e de sa surface sont couverts de bois, en général à utilisation industrielle.

 

Le Nord de la région contient des réserves considérables de pétrole (au Brésil, au Mexique et au Venezuela) et les immenses mines de métal, comme le fer au Brésil qui contient 20% de réserve mondiale, de cuivre, de plomb, de zinc et d’autres2. Les sources humaines et le marché de 400 millions de consommateurs3 ne sont pas négligeables non plus. Il suffit que les gouvernements concernés puissent exploiter leurs propres sources et mettre fin à l’exploitation étrangère. Entre les années 1930 et 1950 certains d’entre eux ont progressivement, réussi à s’organiser dans certaines branches d’industrie de base comme le textile, la chimie, l’acier et le fer. Le Brésil et l’Argentine ont pu arrivés en 1964 respectivement à 38,6 % et 22,7 % de la production chimique de la région. Dans les années suivantes, certains d’entre eux ont pu diversifier et perfectionner leur champ industriel ce à quoi s’ajoute les progrès techniques et scientifiques. Tous ces aspects corroborent la force potentielle de ce sous-continent et la possibilité d’en construire une nouvelle puissance mondiale, mais à condition de se former en une union comparable à celle de l’Union européenne et cela exige d’autres reformes et avant tout la démocratisation. Car sans une reforme sociale et politique ces peuples ne seront pas capables de s’organiser pour exploiter leurs propres richesse. Et bien c’est justement le souffle de la démocratie qui donne l’espoir de compter sur l’Amérique latine. La chute de Pinochet peut-être considérée comme le début d’une nouvelle ère en Amérique latine, suivie d’autres événements qui marquent la fin définitive des dictatures dans cette région.

 

Il est sûr que le changement de la stratégie américaine est à l’origine de ces événements, mais il faut aussi savoir écarter d’autres dangers venant des ambitionsde ce pays. Parmi les événements les plus encourageants se situe le processus lent et latent de la démocratisation au Brésil. Depuis la chute de la dictature brésilienne en 1985, l’arrivée au pouvoir de Lula en octobre 2002 est l’événement le plus remarquable. Car la perspective de la démocratie est plus encourageante que jamais. Son programme pour la justice sociale et pour la démocratie participative éclaire le chemin de l’avenir5. L’injustice et la discrimination étant à l’origine des conflits sociaux et politiques qui perturbent la quasi-totalité des pays de l’Amérique latine, on peut imaginer l’importance des initiatives de Lula. Même s’il n’atteint pas la croissance attendue (les 15/3 milliards surplus dans le commerce) le renforcement des soubassements économiques qu’il a entreprit n’est pas moins important6. Car les problèmes les plus graves pour l’Amérique latine sont sa dépendances vis-à-vis des Etats-Unis, les dettes et les impératifs que leur imposent le FMI et la Banque Mondiale7. Si la Brésil réussit dans ses démarches vers les réformes sociopolitiques aussi bien que dans ses programmes économiques il se trouvera tout naturellement à la tête des mouvements régionalistes du sous-continent.

 

Outre que le Brésil, l’Argentine et le Venezuela ont aussi entamé des programmes réformateurs, qui, bien qu’à contre courant des politiques néo­libérales, sont au profit de la justice sociale, de la démocratie et de l’indépendance économique, plus essentiels pour ces pays que la croissance commerciale.

 

Cependant il ne faut pas négliger les inconvénients qui pèsent sur le processus du développement en Amérique latine : à l’intérieur, le fossé infranchissable entre les pauvres et les riches est loin de se modifier prochainement et cela constitue une braise, qui à chaque moment peut s’enflammer et mettre en question la légitimité politique et perturber la stabilité sociale. Au Brésil, 10 % de la population s’est appropriée la moitié de la consommation, et 50% de cette consommation est le lot du reste de la population, soit 90 %8. Comme disait André Gunder Frank, spécialiste des problèmes du Tiers Monde, (dans les années 60 et 70), malgré l’immense marché de l’Amérique latine, uniquement 5% de la population est capable de profiter des produits des grandes usines et des belles voitures. Depuis la situation a peu changé. Au Venezuela 30 millions d’hectares de terres ne sont pas cultivés, et 70% de la consommation alimentaire est importée, tandis que 80 % des zones exploitées appartiennent à 5% de producteurs9. Le trafic de drogue est un autre problème qui n’est pas sans rapport avec la discrimination et la pauvreté. Les guérilleros que l’on croyait dispersés et tributaires de l’empire soviétique sont encore actifs. Le communiqué officiel de l’Etat colombien fait allusion à l’arrestation de quelques 2525 de combattants marxistes entre janvier 2001 et décembre 2002 et au cours de 409 actes terroristes10.

 

Sur le plan extérieur, le fardeau des dettes pèse sur les épaules des nouveaux dirigeants et les empêche de régler les problèmes sociaux et de programmer leur indépendance économique, dans le cadre du redressement et de la renaissance qu’ils envisagent dans un avenir proche. Certaines interprétations suggèrent que si les Américains se sont contentés de mettre fin aux dictatures de la région au cour des années 80 c’est parce que ces dettes les assuraient de la dépendance des pays du sud pour au moins les deux décennies à venir. A cela s’ajoute la maladie de l’ensemble des pays de Tiers Monde à savoir la corruption non mesurable qui domine l’ensemble des appareils gouvernementaux. En général la mainmise américaine et la domination des firmes américaines sur le marché du sud, à l’instar d’un théâtre de marionnettes, capable de diriger et de contrôler les mécanismes économiques de ces pays ne leur permet pas de sortir facilement de cette impasse. Cependant l’indépendance, le progrès économique, et la lutte contre la corruption vont de pair avec la démocratisation de la société. Si bien que l’espoir est sauf ; d’autant plus surtout que c’est un processus régional qui ne se limite pas à un ou deux pays.

 

Mais l’étape finale de réside dans un régionalisme qui regroupe au moins les cinq pays les plus riches et puissants de l’Amérique latine à savoir le Brésil, la Colombie, le Chili, le Venezuela et l’Argentine.

 

La marche vers l’union régionale

Depuis l’émergence de géants comme les Etats-Unis et la Russie aucun pays à l’exception de la Chine n’est plus capable de se dresser à la hauteur d’un pôle de puissance comparable à celui des Etats-Unis. Il ne reste pour les pays ambitieux qu’un chemin à l’européenne, c’est-à-dire une alliance régionale. Même les Américains ne se sentent pas dispensés d’une telle coalition, d’où le NAFTA. Il est évident que toutes tentations de ce genre sont considérées comme un défi pour l’hégémonie américaine dite pax américana. Cependant partout dans le monde on est témoin d’émergence des pactes régionales : ASEAN, ECO ; Union Arabe, Mercosur… Mais à l’époque de la guerre froide ce sont les Américains qui en encourageaient certaines

 

Des alliances comme CENTO et même l’Union des pays d’Amérique centrale et latine ont été créées pour avoir à la fois une mainmise sur ces pays et l’endiguement de l’influence communiste. C’est à partir des années 1990 que la situation change et les initiatives se poursuivent indépendamment des Américains. Mais l’importance de l’Amérique latine ne laisse pas les Américains indifférents. Si bien que Bush père en 1990 a proposé une zone de libre échange comprenant l’ensemble du continent américain « FTAA » qui devait entrer en vigueur en 2005. Cette proposition n’était autre chose qu’une continuation de la politique précédente : l’Organisation de l’unité des pays américains 1946, la Communauté des pays de l’Amérique latine de libre échange 1960, Marché commun d’Amérique Centrale 1960, le Pacte andin 1969, la communauté des Caraïbes « CARICOM » 1973 apparemment à l’initiative de l’ONU11.

 

Si les initiatives précédentes étaient au service d’une lutte anticommuniste les efforts des années 1990 et 2000 dérivent de deux ordres différents : l’un sous la tutelle américaine et l’autre impulsé par les nouveaux dirigeants des pays du sud assoiffés par l’indépendance et le progrès.

 

La Pacte andin, comprenant le Venezuela, le Pérou, l’Equateur et la Bolivie a été renouvelé le 31 décembre 1991, en ouvrant les frontières afin d’arriver à un vrai marché commun en 199512. Les Etats andins comme ceux du CACM ou Marché commun de l’Amérique Centrale composé du Costa Rica, le Salvador, du Guatemala, du Nicaragua et de l’Honduras et les membres de CARICOM n’ont autre choix que des échanges avec les Etats-Unis et donc rester sous la tutelle américaine13. Si bien que les Américains ont décidé de les unir dans un cadre unique, appelé FTAA(ou ALCA en espagnol). Mais sans aucun résultat. Les conférences de Miami en 1994, de Santiago en 1998, de Toronto en 1999, de Buenos Aires en 2001 et de Kito en Octobre 2002, de Miami en 2003, et de Brésil en 2004 n’ont abouti à aucun résultat tangible malgré toute attirance que présentent les Etats-Unis pour les pauvres d’Amérique latine14.

 

Face à la stratégie américaine s’est formée une autre formation qui ressemble à la CECA en Europe des années 1950 et qui est potentiellement de même envergure pour constituer le noyau d’une future Union d’Amérique de Sud. Comprenant le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay et deux membres attachés, le Chili et la Bolivie, le MERCOSUR s’est formé en 1990 dans le but d’augmenter les échanges intercommunautaires et établir des relations bilatérales avec l’Union Européenne envergure. L’Union européenne pour sa part, après son recul au Proche-Orient face la poussée américaine dans les années 80 et 90, cherche d’autres partenaires en l’Asie de Sud-Est aussi bien qu’en Amérique latine. Choisir l’UE comme partenaire privilégié montre la fin d’un regard mêlé de peur et de jalousie vers le nord et la politique déterminée de Sud pour l’indépendance. Le bilan des quinze années consécutives qui découlent la constitution du MERCOSUR montre que les résultats ne sont pas loin de ce qu’on attendait. Or c’est le MERCOSUR qui se situe au cœur de notre hypothèse et plus précisément le Brésil, qu’une vaste étendue et une richesse incomparable fait considérer comme la puissance centrale et le noyau dur de cette formation régionale. Le changement de stature internationale du Brésil peut changer la situation des autres pays de la région et le changement de cette région peut être à l’origine d’un changement international, ce qui est fortement souhaité en Iran.

 

Quel ordre international peut en ressurgir ?

 

Ce que nous envisageons, pour l’instant ressemble à une rêverie hallucinante, produit d’une pensée désespérée venant d’un Iran ambitieux, mais elle n’est pas plus hallucinante que la rêverie américaine pour dominer le monde entier.

 

La structure du système international basé sur les relations de pouvoir, spécificité des relations internationales selon Raymond Aron ou « état de nature » selon Hobbes15 a passé deux étapes historiques. La première s’étalant du XVIIIe siècle jusqu’aux année 1960 est connue sous le nom d’impérialisme, pendant laquelle le monde était divisé entre chacune des puissances coloniales, définie par Johan Galtung comme une sorte de féodalisme à l’échelle mondiale. En effet, chaque pays impérialiste protège ses colonies comme son fief avec une souveraineté absolue en faisant la loi et en imposant son système juridique et monétaire (comme la zone « Franc » ou la zone « sterling »).

 

Une grande partie de l’Afrique était entre les mains des Français, une autre entre les mains des Anglais. ils étalaient même leur système européen de régulation au domaine colonial comme fut le cas lors de la conférence de Berlin 1884-1885. Inspiré de cette métaphore galtungienne, je définis l’étape suivante qui commence par le néocolonialisme et se finit par la mondialisation comme un Etat-Nation à l’échelle mondiale. La formation de l’Etat-Nation met fin aux pouvoirs féodaux par un appareil administratif omniprésent chargé d’unifier toutes les régulations et enlever les barrières pour libérer le commerce livré aux lois du marché. Ce qui s’est passé sur la scène internationale y ressemble beaucoup ; car les zones « Franc » et « Sterling » sont éliminées par Breton-Woods et d’autres traités multilatéraux. Les tarifs douaniers ont été abaissés par la General Agreement on Tariff and Trade (GATT) et par la suite par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), et un pouvoir commun s’est formé au profit des centres forts (des firmes et sociétés qui sont actives à l’échelle mondiale comme les sociétés nationales le sont sur le marché interne), comme sont aussi puissants les partis politiques dans un pays fort. Michael Hardt et Antonio Negri définissent cette situation comme suivante : Cette nouvelle forme mondiale de souveraineté est ce que nous appelons l’Empire16. Ils continuent contrairement à l’impérialisme, l’Empire n’établit pas de centre territorial de pouvoir et ne s’appuie pas sur des frontières ou des barrières fixées. C’est un appareil décentralisé et déterritorialisé de gouvernement, qui intègre progressivement l’espace du monde entier à l’intérieur de ses frontières ouvertes et en perpétuelle expansion17. Cette description est égale à ce qu’on peut dire sur le processus de la formation de l’Etat-Nation.

 

Mais la démarche de régionalisation commencée pas les initiatives européennes dans les années 50 et les succès obtenus dans les années suivantes et imitée par d’autres régions nous suggère que le système international ne sera pas unipolaire comme les Américains le souhaitent, mais un système multipolaire coalisé composé des unions régionales, chacune étant un pôle de puissance, cependant réunies et reliées dans l’espace mondial. Et cela ressemble à une confédération, elle-même considérée comme une étape avancée de la démocratie. L’autonomie de chaque Etat fédéral va de pair avec les intérêts nationaux, orchestrés par un centre qu’on appel le pouvoir central. A l’échelle mondiale ce rôle peut être confié à l’ONU.

 

Cette prévision ne peut se réaliser que par l’évolution de la situation des pays du Tiers Monde dont l’Amérique latine peut être l’avant-garde grâce à son agglomérat (contrairement à la dispersion d’autres régions), sa superficie, sa richesse et son dynamisme. Il y a peu de spécialistes des relations internationales qui aient prêté attention au rôle de la périphérie dans le changement du système international. C’est dans les années 1960 que les superpuissants se sont rendus compte de danger qui pouvait surgir de l’environnement, c’est-à-dire de l’Europe communautaire (le succès du marché commun) et des non-alignés, d’où le rapprochement des Etats-Unis et de la Russie soviétique au début des années 70. Plus tard, David Kowalewski professeur des relations internationales à New-York dans un article fait allusion à la révolution de la périphérie entre 1821 – 1985, qui s’est achevée progressivement contre la volonté du centre18.

 

Quelques autres écrivains plus pessimistes croient que la dépendance de la périphérie à l’égard du centre va continuer mais ils distinguent entre deux catégories des pays. D’une part, l’une se composant de certains pays du Proche-Orient, de l’Asie et de l’Amérique latine considérés comme demi-périphériques, influents sur leur propre région d’un coté et dépendants du centre de l’autre coté. D’autre part, l’autre catégorie, parfaitement périphérique et dépendante19. Mais notre hypothèse ne s’appuie pas uniquement sur l’évolution du Tiers Monde, mais aussi sur la dégradation des pays du centre et sur le changement positif dans certaines régions qui peut modifier l’ensemble du système international, c’est d’ailleurs ce que souhaitent les Iraniens.

 

* Ahmad NAGHIBZADEH est Professeur de relations internationales à l’Université de Téhéran.

 

Note

  1. K.J. Holsti, International politics, A framework for analysis, Prentice-Hall International, inc, University of British Columbia, 1988, p. 59.
  2. Jacques Adda, « Contrainte Extérieure et Logiques Endogènes de Crise : L’exemple de l’Amérique latine », Politique étrangère, N° 3, 1992, p. 606 et Carlos Andrès Perez, « L’Amérique latine et l’Europe », Politique étrangère, N° 3, 1991, pp. 723-728.
  1. Fedenic Mauro, L’Amérique espagnole et portugaise de 1929 à nos jours, PUF, 1975, pp. 59-63.
  2. Ibid, 83-87.
  3. Bernard Cassen, « Démocratie participative à Porto Alegro », Le Monde Diplomatique, Aout 1998, p. 3.
  4. « Brazil : Political Optimism and Economic », The America, Oxford, N°3,

2000, pp. 97-98.

  1. Kurt Weyland, « Threats to Latin America, Market Model », Political Science Quarterly, Sumner 2004, pp. 291-313.
  2. Claudia Jardim, « Terre et Hommes Libres », Le Monde Diplomatique, Juin 2005, Supplément, p. 1.
  3. Michael Mechan, « Mercosur : A Failling Development Project »,

International Affairs, Vol 79, N° 2, March 2003, p. 373.

  1. « Strategic Survey », The America, N° 3, 2000, pp. 77-79.
  2. François Nicolas, « Mondialisation et régionalisme dans les pays en voie du Développement : Les deux Face de Janus », Politique étrangère, été 1997,
  3. 300.
  4. Carlos Andres Perez, art.cit, p. 725.
  5. James Dunkerley, Victor Bulmer-Thomas, The U.S and Latin America : The New Agenda, Harvard University Press, 1999, pp. 89-90.
  6. Nicola Philips, « Hemispheric Integration and Subregionalism in The America », International Affairs, 79, N°2, March 2003, pp. 372-349.
  1. Aron, « Qu’est-ce que une Théorie des Relations Internationales », Revue Française de Science Politique, vol. XVII, 1976, pp. 309-318.
  2. Michael Hardt ; Antonio Negri, Empire, Paris, Exils, 2000, p. 16.
  3. Ibid, 17.
  4. David Kowalewski, « Core Intervention and Periphery Revolution : 1821­1985 », American Journal of Sociology, 97, N°1, Juillet 1991, pp. 79-

95.

  1. Edward L. Kick and als, « World-System position, National Characteristics and Economic Development Outcoms », Journal of Political and Military

Sociology, vol. 28, N°1, Sumner 2000, pp. 131-155.

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