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Mohamed Troudi
Docteur en droit, chercheur en relations internationales et stratégiques associé à l’Académie de Géopolitique de Paris (AGP) et au Centre International de Géopolitique et de Prospective Analytique (CIGPA), Expert en relations internationales et consultant en géopolitique.
Le Régime dictatorial pratiquant le culte de la personnalité et la liquidation des adversaires directs en Corée du nord, maintient le peuple sous un contrôle permanent. L’héritier de la dynastie Kim dirige depuis 2011 l’ensemble des institutions de l’État.
Depuis 2006, l’obsession du régime est de posséder la bombe atomique et par conséquent d’accéder à la notoriété et la respectabilité internationale. Les essais nucléaires et les missiles tirés au-dessus du Japon, ont relancé, au profit des grandes puissances, l’inquiétude internationale d’une prolifération des armes atomiques dans la région. Le régime continue à mener une politique étrangère agressive et déterminée. La loi de septembre 2022 officialisant la capacité nucléaire de l’État rend impossible toute tentative de dénucléarisation du pays.
Les États-Unis utilisent une batterie de sanctions décidées par le conseil de sécurité et des sanctions unilatérales suivies par la Corée du sud et l’Union européenne, qui restent sans effets réels grâce à leur contournement par le régime soutenu par la Chine et la Russie. L’échec des sanctions et leurs limites exigent une nouvelle approche du dossier nucléaire nord-coréen, plus responsable et plus raisonnable.
Mots-clefs : Asie du Sud-Est, Corée du nord, embargos, États-Unis, Chine, communisme, Guerre de Corée, armes nucléaires, OTAN, capacité balistique, Russie, sanctions.
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