Cinq ans de politique étrangère lors des « Printemps arabes »

 

Fayçal JALLOUL

Ecrivain et spécialiste du Monde arabe

Résumé

Le terme « Printemps arabe » a été plaqué sur tout ce qui s’est déroulé depuis les cinq dernières années conformément à une lecture occidentale des événements. L’avenir démocratique du monde arabe ne serait qu’un calque de l’histoire européenne. Or, les bouleversements profonds que le monde arabe a connus depuis les cinq dernières appellent une lecture plus réaliste et plus rigoureuse sur les points suivants. Le conflit israélo-arabe a façonné et façonne toujours la vie politique du monde arabe. Les monarchies arabes ont échappé au dit « Printemps arabe » et sont sorties intactes du chaos parce qu’elles sont les plus proches d’Israël. Le pétrole a aussi joué un rôle important dans la survie des ces régimes. Le régime libyen de Mouammar Kadhafi était la cible d’une guerre planifiée et exécutée par la France et la Grande-Bretagne sous l’égide des Etats-Unis. Le régime yéménite allié de Saddam Hussein et de Yasser Arafat fut le seul qui a réussi à unifier les pays arabes et à instaurer la liberté de presse, des élections libres et des libertés pour les partis politiques. Les monarchies du Golfe ont été chargées du règlement de la question de la Syrie, pays durement touché au point que son existence même est remise en cause. La Syrie est toujours la cible d’une mini guerre internationale dans laquelle les Frères musulmans et deux puissantes chaines de télévision financées par le Qatar et l’Arabie saoudite ont un rôle particulier. La diplomatie française s’est caractérisée, pendant cette période, par le hasard, le suivisme et la tentation de la punition.

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Le « Printemps arabe » a bouleversé la grande majorité des pays influents du monde arabe. Il a plus généralement pris de cours nombre d’Etats, surtout la France, jusque-là sure de sa politique arabe séculaire. Proposer à Ben Ali de mettre à sa disposition des outils français de maintien de l’ordre pour venir à bout des manifestants, prétendre faire une guerre « démocratique » en Syrie et en Libye, ménager Moubarak jusqu’à ce que les Américains décident de son départ puis envoyer le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Alain Jupé, pour dialoguer avec les mutins de la place Tahrir et leur tenir des discours à la gloire de la démocratie arabe : tout cela témoigne d’une toute petite politique française. Hésitante et hasardeuse, coupant nettement avec la réputation gaullienne de la diplomatie étrangère de la France, se voulant utile aux deux versants de la Méditerranée. Y a t-il un futur dans le monde arabe pour cette nouvelle politique ? Quel est l’avenir de la dite « révolution du Printemps arabe » ?

Le terme « Printemps arabe » a été plaqué sur tout ce qui s’est déroulé depuis les cinq dernières années conformément à une lecture occidentale des événements. Selon cette lecture, tous les peuples du monde ont eu leur Printemps populaires après la chute du mur de Berlin et le tour des Arabes serait maintenant venu. Une interprétation analogue voudrait que les révoltes arabes soient identiques aux Printemps européens de 1848 : les Arabes auraient été en retard de plus d’un siècle par rapport aux Européens et emprunteraient enfin le même chemin. Sarkozy s’interrogeait à la veille de sa guerre pseudo démocratique lancée en Libye : « pourquoi ne soutenons-nous pas des mouvements qui ne sont pas hostiles à Israël et qui revendiquent nos valeurs ? ». Cela laissait donc entendre que des mouvements populaires qui n’auraient pas les mêmes « valeurs » que l’Occident et combattraient pour la Palestine mériteraient soit le silence soit la diabolisation.

Face aux chaos qui règne dans nombre de ces pays arabes depuis cinq ans, on entend souvent l’analyse selon laquelle, même si la démocratie ne va pas tout de suite être au bout des ces révolutions, ce n’est pas grave car en Europe, il a fallu attendre près d’un siècle et demi pour que des régimes démocratiques soient instaurés. Quant à Daech et l’ensemble des mouvements terroristes enfantés par les révoltes arabes, ils sont considérés comme des « réactions » telles que le communisme et le nazisme intervenus en Europe après le Printemps continental et qui finirent par laisser place à la démocratie. Donc, Daech serait une sorte de moindre mal, de prix à payer pour gagner la démocratie… L’avenir démocratique du monde arabe ne serait qu’un calque de l’histoire européenne.

Cette lecture euro-centrique offre une explication simple, satisfaisante pour un public français et une élite politique qui ont l’habitude de voir l’état du monde à l’aune exclusive de l’histoire européenne. Or, les bouleversements profonds que le monde arabe a connus depuis les cinq dernières appellent une lecture plus réaliste et plus rigoureuse qu’il est possible de résumer par les points suivants :

1- le conflit israélo-arabe a façonné et façonne toujours la vie politique du monde arabe. Les régimes arabes sont classés comme bons ou mauvais selon leur attitude vis-à-vis d’Israël et non selon leur respect des valeurs démocratiques et des droits de l’homme. C’est ainsi que l’Occident a protégé ses amis du danger révolutionnaire : les monarchies arabes ont échappé au dit « Printemps arabe » et sont sorties intactes du chaos parce qu’elles sont les plus proches d’Israël

2- le pétrole a aussi joué un rôle important dans la survie des ces régimes : l’Arabie saoudite a sauvé par ses moyens financiers énormes les monarchies en Jordanie et en Egypte et par ses moyens militaires la monarchie du Bahreïn qui fait face à la révolte pacifique de la grande majorité de son peuple. Les monarchies pétrolières n’ont pas pu protéger les régimes amis d’Israël en Egypte et en Tunisie. Ils ont reprochés aux Etats-Unis de ne pas avoir sauvé Moubarak. La France non plus ne voulait pas sacrifier Ben Ali et n’a pas vu d’inconvénient à ce qu’il soit accueilli en Arabie Saoudite

3- le régime libyen de Mouammar Kadhafi, bailleur de fond des mouvements palestiniens, était la cible d’une guerre planifiée et exécutée par la France et la Grande-Bretagne sous l’égide des Etats-Unis. On est loin du « Printemps européen » spontané de 1848. Le chef libyen était intervenu en 2002 au sein de l’Union africaine pour priver l’Etat hébreu de son statut de membre observateur et il a eu gain de cause. Israël a récupéré son ancien statut quatre ans après l’assassinat du colonel libyen.

4- le régime yéménite allié de Saddam Hussein et de Yasser Arafat est le seul qui a réussi à unifier les pays arabes et à instaurer la liberté de presse, des élections libres et des libertés pour les partis politiques. Il a fait l’objet d’un mandat international et régional pour réorganiser le pays autour d’une fédération de six régions autonomes qu’aucun révolté yéménite n’avait revendiqué auparavant. L’ancien président Saleh inquiétait les monarchies du Golfe par sa politique extérieure et par le développement du mouvement Ansar Allah pro iranien.

5- Les monarchies du Golfe, sous le patronage des cinq ambassadeurs des pays membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU, ont été chargées du règlement de la question de la Syrie, pays durement touché au point que son existence même est remise en cause. La Syrie est toujours la cible d’une mini guerre internationale. Le « Printemps arabe », adoré par les élites européennes, a été couronné ici par la création de l’Etat islamique, responsables d’horribles tueries partout dans le monde. La Syrie était le seul pays dans la région à tenir tête à Israël et le seul qui n’a pas capitulé après l’occupation de l’Irak. La légitimité de ce régime vient du fait qu’il réclamait le retour des Palestiniens chez eux et la restitution de ses territoires occupés pendant la Guerre de six jours en 1967. La Syrie était le seul soutien arabe à la résistance libanaise qui tient toujours tête à Israël. Hilary Clinton écrivait dans ses mails privés (dont le contenu a été révélé récemment dans un scandale lié aux présidentielles américaines) : « nous avons pu casser la Syrie en faveur d’Israël ». Cette affirmation, que la favorite à la course à la Maison blanche n’a pas niée, est confirmée par d’autres sources fiables telles que l’ambassadeur de France Michel Raimbaud[1].

La Syrie, la Libye le Yémen ont été frappés sauvagement par un pseudo « Printemps » devenu moyen de destruction de trois pays qui n’étaient pas des exemples de respect des droits de l’homme mais qui ont été précipité dans le chaos. La Libye est divisée, ingouvernable et finira peut-être coupée en trois morceaux. C’est aussi le cas de la Syrie, devenue la terre d’accueil des djihadistes du monde entier.

Les Frères musulmans

Ce pseudo « Printemps » n’est pas autre chose qu’un plan édifié après l’occupation américaine de l’Irak en 2003, dans le cadre du projet nommé « Grand Moyen-Orient ». Ce projet visait à intégrer Israël dans un ensemble de pays plus large et plus diversifié que le monde arabe (et par conséquent, détruire le boycott arabe de l’Etat hébreu depuis sa création). Le point de départ de ce plan a été l’intégration d’Israël dans l’espace médiatique arabe par deux puissantes chaines de télévision financées par le Qatar et l’Arabie saoudite. Cette intégration voulait briser délibérément un tabou en affirmant que l’Etat d’Israël existe, qu’il va rester et que c’est aux Arabes de faire un pas vers les Israéliens.

Parallèlement à cela, ces deux chaines ont quotidiennement matraqué les régimes arabes déterminés à ne pas faire la paix avec Israël, comme notamment la Libye, la Syrie et le Yémen (ou encore l’Egypte, en paix avec Israël, mais très importante pour les Frères musulmans). Une partie du matraquage ciblait la politique anti-israélienne de ces Etats, tournant en dérision le fait que le front syro-israélien est resté calme pendant quarante ans et que le gouvernement syrien a opprimé son peuple au nom d’une guerre fictive. Or, le rôle déterminant de la Syrie dans la création et la logistique des mouvements de résistance au Liban, en Irak, en Palestine et dans toute la région est bien connu. Cette campagne médiatique, étalée sur une dizaine d’années, a semé une confusion extraordinaire qui a profité plus tard aux contestataires du régime et surtout aux armées djihadistes venues combattre le régime laïque, lâche et dictatorial de Damas. Ni le Qatar, ni l’Arabie saoudite – bailleurs de fond d’Al Jazeera et d’Al Arabiya -, ne souhaitent combattre Israël. Ils soutiennent que l’Etat hébreu est imbattable et que les régimes qui tiennent un discours antisioniste sont des dictatures qu’il faut renverser.

Le Qatar faisait à cette époque alliance avec les Frères musulmans. Leur mufti – Al Qaradâwi -, est de nationalité qatarie et animait une émission hebdomadaire sur Al Jazeera. Il prêchait les idées de Frères musulmans, lesquels ont élu Doha comme capitale pour préparer les « Printemps arabes » au point qu’on peut que ces « Printemps » sont les leurs.

En revenant sur les événements de la décennie précédente, on peut constater que ces fameux « Printemps » étaient loin d’être spontanés et que les Frères travaillaient étroitement avec les Américains et les Européens pour remplacer les régimes arabes qui ne leurs étaient pas alliés. Cette entreprise a débuté en mars 2006, comme en témoigne un rapport du centre de recherche arabe Al Kashif[2]. J’ai moi-même constaté que le « Printemps arabe » était en négociation avec les opposants en exil laïcs ou islamistes dits « modérés » lorsque Moncef Marzouki m’a dit qu’il serait président de la Tunisie deux ans avant son élection.

Ce n’est pas un hasard si les urnes ont porté le Frères musulmans au pouvoir. Les arrangements précédents ouvraient la voie du pouvoir aux seules structures organisées de l’opposition, dans un monde arabe qui avait accepté de mettre un terme au conflit israélo-arabe sous prétexte d’une trêve d’un quart de siècle. Le premier ministre israélien a témoigné, après la chute de Morsi, que l’Etat hébreu n’a jamais eu d’aussi bonnes relations avec l’Egypte que sous le gouvernement des Frères. Si on observe les partis qui ont pris le pouvoir dans les Etats « printaniers », on trouve les Frères musulmans partout. En Tunisie avec Ghannouchi, en Egypte avec Morsi, en Syrie on les trouve à la tête du Conseil national et ils se partagent les fronts contre le régime syrien avec Daech, Al-Nosra et d’autres groupes extrémistes. En Libye, ils sont majoritaires au parlement et l’un des deux gouvernements. Ils ont la moitié du gouvernement au Yémen, en plus du prix Nobel de la paix, par le biais de l’une des leurs dirigeantes, Tawakkol Karman.

Cinq ans après l’incident de Sidi Bouzid en Tunisie, on peut dire que le monde arabe a été frappé par le « Printemps de Frères musulmans » qui a épargné les monarchies et semé le chaos dans cinq états républicains.

Les enjeux français  

La diplomatie française s’est caractérisée, pendant cette période, par le hasard, le suivisme et la tentation de la punition.

Le premier des mouvements populaires s’est déclenché spontanément à Sidi Bouzid en Tunisie où un marchand ambulant s’immola par le feu après avoir été maltraité par la police. Un événement qui, comme beaucoup d’autres avant lui, aurait dû rester inaperçu mais qui est finalement devenu historique. Compte tenu de sa politique bien installée dans la région, la France ne pouvait aborder ce déclenchement insurrectionnel de façon nouvelle. Sans surprise, Michèle Alliot-Marie alla jusqu’à proposer aux autorités tunisiennes l’aide de l’Etat français pour réprimer le soulèvement.

Après la chute de Ben Ali, la France a approuvé son asile en Arabie saoudite. Ensuite Sarkozy limogea sa ministre des Affaire étrangères et poussa Moncef Marzouki, opposant tunisien laïc résidant en France depuis de longues années, à revenir chez lui pour être élu Président de la République. On voit bien que la France, surprise par la révolte tunisienne, a joué d’abord la carte de la dictature puis ensuite celle de la démocratie. Cette acrobatique n’a toutefois pas été sanctionnée par les « révolutionnaires » tunisiens étant donné que le régime fraichement installé avait besoin de soutien international et d’aide économique. La page de l’hasardeuse politique française a pu être rapidement tournée sans conséquences graves.

En Egypte, la politique française s’est caractérisée par un attentisme jumelé de suivisme, une politique digne d’un petit pays marginal. La chute rapide de Ben Ali a coïncidé avec le commencement de la révolte populaire en Egypte. Or, le président Moubarak était comme Ben Ali, un grand ami de la France. Il co-présidait avec Nicolas Sarkozy l’Union de la Méditerranée, était un grand ami d’Israël et de l’Arabie saoudite. La France a laissé passer de longs jours avant de suivre les Américains, lesquels négociaient avec l’état major de l’armée égyptienne le sort de Moubarak. Une fois les discussions terminées, Obama décréta la destitution du président égyptien. Deux jours après, Alain Jupé, nouveau ministre des Affaires étrangères, s’offrait la place Tahrir et jouait le Camille Desmoulins tardif de la dite « révolution » égyptienne.

En Egypte aussi les Frères musulmans n’avaient pas le loisir de sanctionner les pays démocrates pour le soutien indéfectible apporté à Moubarak jusqu’aux dernières minutes de son mandat. Ils avaient eux aussi besoin de la France pour l’installation de leur gouvernement. Ainsi, la France se trouvait dans la situation délicate de devoir soutenir le renversement de deux de ses amis historiques sans savoir par qui les remplacer. En Tunisie comme en Egypte, la politique de Sarkozy a donc été une sorte d’acrobatie de l’accompagnement sans gloire : d’un côté une politique du hasard et de l’hésitation et de l’autre, une politique du suivisme.

Cette politique hasardeuse sans enjeux clairs laissa ensuite la place à une diplomatie canonnière et interventionniste en Lybie et en Syrie, deux pays considérés comme antioccidentaux et antisionistes. La France, la Grande Bretagne et l’alliance atlantique menèrent une véritable guerre contre le colonel Kadhafi jusqu’à sa chute. La France est toujours en guerre contre le président Assad. La guerre en Libye avait été un règlement de compte presque personnel avec Kadhafi : le chef libyen soutenait les mouvements palestiniens, accueillait des organisations classées comme terroristes, utilisait ses revenus pétroliers comme armes économiques, jouait l’unionisme africain… et insista pour planter sa tante bédouine en plein Paris, pendant son voyage officiel.

Mais le colonel libyen entamait pourtant une réintégration calme et souple du système international à la veille du déclenchement du chaos arabe : il avait révélé les détails de son  programme nucléaire, avait réglé le problème de Lockerbie et libéré les infirmières bulgares. Mais c’était probablement déjà trop tard pour lui. La France a profité de l’occasion d’une petite révolte à Benghazi pour mener une guerre « démocratique » à l’allure clairement punitive. Sarkozy jura de supprimer le colonel libyen malgré les soupçons de négociations qu’il menait avec le Pentagone en vue de quitter le pouvoir. La guerre a laissé le pays gravement divisé, ingouvernable et chaotique au point que la France ne peut pas garder sur place une délégation diplomatique. Les islamistes de Daech ont construit sur place une base importante menaçant la Tunisie et l’Algérie. Une mafia y organise des vagues de départ massifs de réfugiés vers l’Europe.

En Syrie, la France a très tôt décidé d’aller en guerre contre le régime syrien. Fabius est allé jusqu’à valider les opérations d’Al-Nosra, la branche d’Al Qaïda en Syrie. Il a déclaré que cette organisation, classée terroriste par les Américains, faisait du « bon boulot » en Syrie et que  la France fermait les yeux sur le départ des jeunes de banlieue vers la Syrie pour faciliter la chute du régime de Bachar el Assad. Hollande brandit toujours le slogan « Ni Bachar, ni Daech ». En Syrie, la France misait sur un retour en force dans la région alors que le régime syrien semble avoir repris l’initiative en profitant des soutiens russe, iranien et libanais du Hezbollah.

Le bilan de l’intervention française en Syrie est catastrophique sur tous les plans. La guerre syrienne frappe la France par ricochet. Manuel Valls prévoit une guerre longue, ce qui signifie que des innocents seront encore tués par centaines et par milliers dans les prochaines années. Des arabisants français du Quai d’Orsay avaient prévenu le pouvoir en lui recommandant de ne pas déclarer la guerre au régime syrien qui ne tomberait pas rapidement. Ils n’ont pas été écoutés. La cellule arabe du ministère des Affaires étrangère a été démantelée, comme si la France ne voulait plus de cette politique arabe, tant vantée sous Mitterrand et Chirac. Au Yémen comme au Bahreïn, la France s’aligne sur la politique des pays du Golfe supervisée par les Américains. Dans tous les cas, la France sort affaiblie du passage des « Printemps arabes ». Non seulement sa politique arabe est définitivement morte mais l’Etat français doit maintenant faire face sur son territoire au terrorisme émanant du « Printemps » syro-libyen devenu un véritable cauchemar international.

[1] Michel Raimbaud, Tempête sur le grand Moyen-Orient : entre l’empire atlantique et l’Eurasie, le monde arabo-musulman, Paris : Ellipse, 2015, 575 p.

[2] http://alkashif.org/html/center/11/10.pdf

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