Par : Ali RASTBEEN,
Président de l’Institut International d’Etudes Stratégiques
En 1981, compte tenu des besoins de nombreux Iraniens restés loin de leur pays, nous avons créé la Fondation Culturelle Avicenne au service de la langue, la culture et l’héritage culturel de l’Iran. Nous étions les seuls à nous charger et nous avons poursuivi nos efforts pendant vingt ans. Progressivement, par le biais d’autres activités culturelles – l’enseignement, des conférences, des fêtes culturelles, des publications – d’autres Iraniens s’y sont intéressés. Aujourd’hui, nous sommes fiers de constater que ce que nous tentions de préserver et de développer a été pris en main par d’autres qui le font avancer. Des associations et des formations diverses, séparément, chacune dans un ou plusieurs, déploient les efforts, démontrant que les Iraniens vivant à l’étranger ont profondément senti la nécessité de la sauvegarde de leur langue, leur culture et leur héritage culturel.
Or, les expériences que nous avons accumulées durant ces années, à travers les relations culturelles, nous ont appris que le monde est beaucoup trop vaste pour vouloir le limiter dans le cadre des questions et des affaires relatives à une seule société. Par ailleurs, à l’époque où nous vivions, le monde des communications est si rapproché que la survie nationale ne peut se faire sans relations avec les questions internationales qui se développent sans relâche et que pour s’y adapter il est indispensable de se munir d’outils qui sont les sciences et les recherches. En France, nous pouvons prendre pour exemple le CNRS. Sous l’autorité du ministre de la Recherche, avec environ 26 970 agents dont 19 870 chercheurs et ingénieurs et 7 100 techniciens administratifs, cet organisme qui disposait d’un budget de 12 milliards de francs , s’est penché sur tous les domaines de la science à travers ses quelques 1333 laboratoires répartis sur le territoire.
Outre, le CNRS, la France dispose de nombreux établissements de recherches, ayant une ancienneté importante dont certains qui s’occupent des sciences humaines notamment :
Institut français des recherches internationales (IFRI)
Centre d’études et de recherches internationales (CERI)
Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS)
Centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS)
N’oublions pas que la France n’est pas le seul pays disposant de divers centre de recherches. L’Allemagne, l’Angleterre, l’Italie, la Suède… en Europe, les Etats Unis et le Canada, le Japon, en Asie et l’Australie, en Océanie constituent des piliers des recherches dans le monde industriel contemporain.
Où sommes, nous situés ?
Ces horizons et cette seule question permettent d’élucider l’horizon de notre nouvelle action. Dans un monde basé sur la science et les recherches, nous ne pouvons nous adapter qu’en harmonisant notre mouvement au mouvement d’ensemble. Sur la base de 20 ans d’expériences, nous avons décidé d’y apporter notre contribution à travers la création de l’Institut international d’études stratégiques. Cette revue est le premier résultat des efforts des collaborations de l’Institut international d’études stratégiques. La reconnaissance sociale sera la condition sine qua non de sa poursuite. Nous souhaitons que, à l’avenir, nos recherches
dépassent le cadre des sciences humaines et que ces recherches traitent également des sciences exactes.
Avec le début du troisième millénaire, nous entrons dans une nouvelle ère. Pour distinguer les nouveautés de cette ère, nous devons nous retourner vers le passé et examiner le siècle écoulé et ses apports. Un siècle dont les fondements furent établis au cours du XIXème siècle et qui, à ses débuts, présentait de formidables perspectives. L’accélération intervenue dans la civilisation humaine fut telle, qu’à chaque étape, l’espace franchi était supérieur à celui traversé jusque-là par toute l’histoire de l’humanité. A partir du milieu du 19ème siècle, le monde exaspéré et inquiet avait les yeux fixés vers un avenir incertain qui commençait au début du dernier siècle de la seconde millénaire. L’évolution industrielle du 19ème siècle qui avait réduit les distances entre les océans et les continents et accru la capacité productrice des pays occidentaux, tout en permettant la mainmise sur de nouvelles méthodes et de sources d’énergie, fut à l’origine de bouleversements fondamentaux en Occident. La culture, l’économie, la politique trouvèrent de nouveaux chemins pour se développer. A la veille du nouveau siècle, l’histoire, dans son mouvement sinueux et évolutif avait atteint un tel point que la conscience universelle était dans l’incapacité de prévoir l’avenir. La fin du siècle écoulé était le début du tourment. Le début du nouveau siècle fut synonyme des vagues révolutionnaires dans tous les domaines.
La première guerre mondiale et ses conséquences
Aussi, en traversant le tournant du changement de siècle, la civilisation humaine tout en ayant à son actif des victoires brillantes dans les domaines scientifiques et industriels, devait connaître : l’apparition de deux nouvelles puissances économiques et militaires – les Etats- Unis et le Japon -, la Première guerre mondiale et sa jumelle – la plus importante révolution politique et sociale. La première guerre mondiale s’enflamma entre les puissances industrielles européennes avec comme enjeu la nouvelle répartition de l’Asie et de l’Afrique entre ces mêmes puissances. Son issue fut la disparition de l’empire tsariste et l’apparition du premier Etat ouvrier, avec comme idéologie la dictature du prolétariat, le déclin de l’empire allemand qui visait à assurer sa mainmise sur les pays africains, le déclin l’empire Austro-Hongrois, l’indépendance de la Hongrie, la constitution du royaume de Yougoslavie, la désintégration de l’empire ottoman donnant naissance à de nombreux petits Etats dans la région du Proche Orient – des pays qui furent placés sous la tutelle de l’Angleterre et de la France, les vainqueurs de la guerre. Cependant, la plus importante conséquence de la guerre fut la création de la » Société des Nations » qui, tel un parlement mondial, contrôlait les relations entre les pays, en vue de préserver la paix, une paix qui ne dura que 20 ans. En Asie, le Japon attaqua la Chine, en Afrique, l’Italie commença à étendre ses colonies et, après avoir conquis la Libye, s’attaqua à l’empire éthiopien. La révolution d’Espagne, suite au soutien apporté par l’Allemagne et l’Italie au général Franco, se transforma en une guerre intérieure sanglante. La domination du fascisme en Italie et du nazisme en Allemagne et enfin » l’espace vital » réclamé par Hitler en Europe, mirent un terme à l’expérience de la » Société des Nations « . La seconde guerre mondiale et le monde bipolaire.
D’un certain point de vue, la première moitié du XXe siècle fut la période de mise en pratique des théories idéologiques conçues au cours du XIXe siècle. Dans la pratique, le monde se transforma en un laboratoire d’essai pour tester les capacités pratiques de ces théories et leurs effets sociaux, économiques et politiques. Le nazisme, conçu par Hitler en 1924 sur la base de la vieille théorie de ségrégation raciale – justification du colonialisme et de l’esclavagisme -, fut organisé en 1929 sous forme du parti » national socialiste » et arriva au pouvoir en 1933 – le troisième Reich, conquit l’Autriche en 1938 et la Tchécoslovaquie en 1939. Il s’attaque ensuite à la Pologne. Cette attaque fut le début de la seconde guerre mondiale durant laquelle on dénombra 50 à 55 millions de victimes et qui se termina avec la chute de Berlin en mai 1945.
Plus précisément, la seconde guerre mondiale fut déclenchée dans le cadre des mêmes prétentions que la première guerre sur le partage des matières premières et des marchés de consommation. En Asie, le Japon s’achemina sur la même route que l’Allemagne en Europe. À la fin de la guerre, sur ses cendres, naquirent des mouvements nationaux et anticoloniaux en Asie, en Afrique et en Amérique latine. L’Europe fut l’objet d’une nouvelle modification géopolitique. Les principaux vainqueurs de la guerre furent les Etats-Unis d’Amérique et l’Union Soviétique qui se dressèrent immédiatement face à face. Le monde prit alors deux pôles politiques et connut une période de guerre froide. A travers les conflits nationaux et anticoloniaux en Asie, en Afrique et en Amérique latine, ces deux pôles s’opposaient activement l’un contre l’autre, de même qu’en Europe divisée en Est et Ouest, la guerre froide attisa la course aux armements entre les Etats-Unis et l’Union Soviétique. Cette course aux armements profitait autant à l’économie des Etats-Unis et de l’Ouest qu’elle était néfaste à l’économie soviétique.
Le principal apport de la seconde guerre mondiale fut l’apparition de l’Organisation des Nations-Unions qui, à la lumière des expériences issues de la » Société des Nations « , contribua à la richesse des » droits internationaux et fut une nouvelle expérience vers la création de » l’Etat fédératif mondial » qui, bien qu’elle ne soit pas idéale, constitue une évolution vers cet objectif. Le rôle sensible des organes et des commissions des Nations- Unions dans la résolution des difficultés économiques, culturelles, de recherches et d’élaboration des actes et documents scientifiques lors des recommandations des assemblées générales de l’Organisation, transforma ces organes en des centres de réunion des experts et des spécialistes des différentes branches. Mais, naturellement, comme la Société des Nations, l’Organisation des Nations-Unies se trouva sous l’influence des grandes puissances dans les domaines des recommandations économiques, sociales, de l’environnement et en particulier lors des crises mondiales ou régionales, ce qui assujettit sa capacité d’action à la volonté de ces puissances. La Charte des Droits de l’Homme qui fut approuvée par les pouvoirs législatifs des pays membres de l’Organisation et la disparition de la ségrégation raciale en Afrique du Sud font partie des principaux succès remportés par les Nations-Unies.
Un autre apport de la seconde guerre mondiale fut l’évolution des sciences en particulier de la physique. La fission nucléaire et l’énergie atomique qui, pour la première fois, fut expérimentée sous forme de la bombe atomique lancée par l’armée américaine sur les deux villes japonaises de Hirochima et de Nagazaki, fut une tragédie historique qui provoqua l’inquiétude internationale : face à la puissance nucléaire celle de l’opinion publique se fit jour. Impliqués dans la course aux armements, l’Est et l’Ouest investirent dans le domaine de l’évolution technique. La conquête de l’espace était un des objectifs des investissements engagés qui, outre la science spatiale, fut à l’origine de deux autres sciences : l’informatique et la cybernétique. Ainsi, depuis plusieurs années, grâce à l’informatique, la planète terre s’est transformée en un petit village. A la veille du troisième millénaire, l’informatique joue le même rôle que l’électronique au début du vingtième siècle. Au début du vingtième siècle, l’intervention dans la nature des objets et des êtres, et même de l’être humain dans le domaine de la biologie, a placé notre monde face à un avenir incertain.
Le monde unipolaire et la question de la puissance.
Tout ceci se alors que dix ans nous séparent de l’effondrement de l’Union Soviétique, le pôle oriental d’un monde bipolaire et que les lignes tracées après la seconde guerre mondiale ont été effacées. Cette disparition eut lieu non pas à travers une guerre mais dans un climat de compréhension entre les deux pôles et les trois puissances européennes accompagnée d’une propagande relative à la fin de la guerre froide et le début d’une période de réconciliation et de coopération entre les ennemis d’antan. Les Etats-Unis annoncèrent au monde entier l’instauration d’un » nouvel ordre « , un ordre qui présenta immédiatement son image à travers une » guerre propre » en Irak. Ce qui se déroula en Yougoslavie ne fut pas guère différent de l’Irak. L’Europe chrétienne qui se dirige elle-même vers le fédéralisme, trouva immédiatement un intérêt quant au soutien aux musulmans d’Herzégovine et détruisit le gouvernement fédéral de la Yougoslavie qui, sous l’époque de Staline, avait proclamé son indépendance au sein de l’Europe orientale et s’était rapprochée de l’Occident. Ce fut un cadeau à l’Allemagne.
Le monde se dirige de nouveau vers l’insécurité. La concentration de la population en Asie, la présence compréhensible de la Chine et de l’Inde parmi les grandes puissances, l’importance du poids des Etats-Unis en tant que puissance absolue et supérieure, l’aggravation de la pauvreté dans les pays du » Sud » (qui s’est substitué au tiers-monde), la contradiction des intérêts entre les puissances, le renforcement de l’Allemagne et du Japon avec leurs nouvelles prétentions en Europe et en Asie, les crises régionales au sein des alliés des Etats-Unis dans les points sensibles du monde, en particulier dans le Proche et Moyen-Orient, l’Asie centrale et l’Afrique, aggravent les difficultés dans le monde. Tout ceci au moment où, la disparition des distances, a transformé l’ensemble de notre planète en » point sensible « .
En Europe et aux Etats-Unis, la crise montre ses différentes facettes : la montée de la ségrégation raciale et le renforcement de la propagande religieuse en Europe qui, depuis longtemps, a été un instrument entre les mains des conservateurs, se font ressentir de plus en plus. La présence des néo-nazis au sein des Etats n’est plus une leurre et après l’Autriche, il faut s’attendre à leur émergence au sein d’autres gouvernements. Aux Etats-Unis, le conflit entre les deux partis qui représentent le régime au pouvoir, s’est manifesté avec insistance dont la dernière épisode fut la fraude électorale lors des dernières élections présidentielles américaines et dont le régime essaie de camoufler aux yeux du monde.
La mondialisation et ses difficultés.
A cette image du monde, il conviendrait également d’ajouter » les Etats-Unis d’Europe « , en voie de formation. Les Etats européens n’ont pas réussi à rester indépendants, malgré la désintégration du bloc de l’Est. Ainsi, la France, l’Angleterre, l’Allemagne et l’Italie sont décidés, suite à l’expérience de la seconde guerre mondiale de se réunir et d’étendre leur ombre sur tout le continent européen. Cette » coordination européenne » est en harmonie avec la » mondialisation de l’économie » (signifiant également un nouvel ordre dans l’économie du marché et dont l’Organisation Mondiale de l’Economie est son instrument) et avec la désintégration du bloc de l’Est. Il s’avère donc que l’orientation économique des pays ne sera plus déterminée par les gouvernements mais par les organisations et établissements financiers mondiaux. Ces derniers ont réussi durant deux siècles à abaisser le rôle des gouvernements, qui étaient des soutiens à des intermédiaires. Aujourd’hui, les présidents ou les premiers ministres se déplacent à travers le monde pour vendre des marchandises et obtenir des avantages. La voie choisie (leur fusion) les épargnera dans l’avenir du rôle de ces gouvernements. Le vaste mouvement mondial dirigé contre le nouvel ordre non déclaré mais actuellement poursuivi, qui a commencé dès 1998 et qui se manifeste lors de toutes les réunions importantes visant à mettre en œuvre cet ordre, fait revivre les mêmes mouvements de protestation et la formation des groupes et partis révolutionnaires à la fin du 19ème et début du 20ème siècle en Europe : les partis sociaux-démocrates, socialistes et communistes dont la révolution d’Octobre 1917 dans la Russie tsariste en fut la conséquence.
La lutte actuelle qui est en voie de gestation n’est pas idéologique et se déroule dans le sens de la défense de la sécurité du travail et de l’existence de l’homme au sein de la société et de la préservation de l’environnement. Or, ici aussi, ce sont les intellectuels qui tiennent le flambeau ; ils entrent dans le troisième millénaire en brandissant le drapeau de la défense de l’homme et du respect de ses droits. La défense de l’homme dans son individualité qui, à la fin du deuxième millénaire, s’est stabilisé dans son aspect juridique, n’a pas encore pris un caractère institutionnalisé et ses perspectives, dans le cadre du » nouvel ordre « , sont de plus en plus incertaines.
La science et la technologie : au bénéfice de qui ?
L’extension inlassable et continuelle des sciences et de leur portée, a introduit d’une certaine manière, le conte de » Frankenstein » dans l’histoire de la civilisation. Aujourd’hui, le programme des établissements scolaires, englobe le résumé de l’histoire des sciences et de la philosophie jusqu’au 20ème siècle. Les adolescents de 15-16 ans sont informés des milliers d’années de l’apport de leurs ancêtres. Immédiatement après, ils entrent dans le monde des sciences et techniques contemporain où chaque science se divise en de multiples branches, chaque branche exigeant un enseignement et un apprentissage de longue durée et entraîne l’homme dans sa globalité sociale et l’être humain dans son individualité sociale. D’un côté elle le conduit vers des nouvelles perspectives et de l’autre provoque en lui de nouveaux effrois. Elle détruit les frontières entre les systèmes et les institutions et sème le doute là où jusqu’à hier la certitude était absolue.
Les prouesses scientifiques de l’homme entraîneraient-ils la destruction de l’humanité ? L’homme a-t-il construit avec sa science et sa technologie son propre Frankenstein ? Nul doute que le moteur du nouvel ordre – un ordre que s’il n’est pas jugulé, se traduirait par un retour aux ténèbres, et la fin de la vie sur notre planète – réside dans la science et la technologie que détiennent ses planificateurs. Or, qui, aujourd’hui, lutte pour la défense de l’environnement, pour assurer la sécurité de l’être humaine dans la société et la sécurité de celle-ci face aux agresseurs directs et indirects qui la menacent de l’intérieur et de l’extérieur ? Ne sont-ils pas les mêmes spécialistes et techniciens qui ont alarmé le monde entier et invitent les peuples du monde à prendre conscience face à ceux qui profitent de leur technologie ?
La signification de ces mouvements et de ces mises en garde est que le danger ne réside pas dans la science et la technologie mais dans l’aliénation de l’homme et son éloignement – dans son sens général – de la science qui avance en grandes enjambées et se dirige vers la recherche de la vie sur d’autres planètes. L’horizon de la science humaine est loin de l’espace et du temps à notre échelle et il est naturel qu’en transformant la terre en un petit village, elle cherche à trouver un moyen puissant à atteindre les villes et les capitales de ce village.
Si la technologie informatique permet le transfert de la production et de l’exportation des marchandises des Etats-Unis et de l’Europe vers l’Extrême-Orient comme si la direction d’une usine se trouvait à proximité de son atelier de fabrication, pourquoi alors ne pas utiliser cette même technologie pour le transfert des sciences et des technologies ? Pour contribuer à la stabilité de la sécurité au sein des sociétés, en concourant à la stabilité des individus qui en constituent le fondement ?
Notre Institut qui englobe un groupe de chercheurs et de spécialistes dans les différentes disciplines scientifiques, a choisi cette méthode de propagation et de transfert des acquis scientifiques, en particulier dans le domaine des sciences humaines, dans le cadre des conditions d’évolution mondiale au début du 21ème siècle. Notre objectif est de nous unir ainsi à tous ceux qui ont décidé d’éclaircir l’horizon de demain et de participer à l’extension des relations culturelles en vue du transfert des sciences et de répondre aux besoins des chercheurs. Nous utiliserons dans l’élaboration de cette revue des acquis scientifiques et technologiques économique, politique, sociale et de recherches des spécialistes et des théoriciens.
Sans doute, l’attention et la collaboration de nos chers lecteurs, seront notre principal soutien dans le chemin que nous avons choisi.