Christian Mégrelis, Le naufrage de l’Union soviétique. Choses vues, Épinay sur Seine, Transcontinentale d’éditions, 2020, 261 p.
« Un morceau du XIXe siècle égaré dans cette fin du XXe siècle. Mais quel morceau !L’URSS ne sait que faire. Les dirigeants, tous empreints du scientisme de la révolution industrielle sont incapables de juguler la lente désagrégation d’une économie qui faisait voici encore peu la fierté de toutes les gauches du monde ». À propos du sujet finalement assez peu évoqué en profondeur de la période précédant la chute de l’Union soviétique, cet ouvrage vient apporter un point de vue bienvenu pour plusieurs raisons. Tout d’abord, Christian Mégrelis est un chef d’entreprise, ni politique, ni technocrate, et qui vient nous proposer une analyse de cette période essentielle pour la compréhension de la Russie contemporaine, issue d’une expérience concrète vécue au sein même de la Perestroïka, au cœur du pouvoir et en collaboration avec les responsables soviétiques du moment, politiques, universitaires et économistes dans le cadre de la « nouvelle pensée », le Plan des 500 jours et l’Union internationale des économistes. Son rôle d’interface entre Moscou et les Occidentaux en général, la France en particulier, lui confère ensuite un statut privilégié d’observateur in situ des motivations, des intérêts et des postures des différents acteurs de ces rapports singuliers, notamment Mikhaïl Gorbatchev, Boris Eltsine, Vladimir Poutine, la Gosbank, l’économiste Stanislas Chataline, les prix Nobel Maurice Allais et Wassily Leontief, etc. mais aussi « la bêtise du Comité central et de la Nomenklatura ». Christian Mégrelis possède enfin la vertu de prudence, trop rare lorsqu’il s’agit de la Russie, pour apprécier et juger des situations et des hommes lors de cette période historique mouvementée. C’est grâce à la richesse de ses connaissances de terrain et une vraie capacité d’analyse, que ses jugements apparaissent justes et nuancés parce qu’ils prennent en compte la complexité des situations vécues. Ses tableaux successifs décrivent la réalité du terrain appréhendée au plus près au gré des nombreux rebondissements et remises en cause successifs.
L’auteur explique clairement qu’à ce moment, « Ce qui se passe à Moscou, tout le monde le sent bien, c’est le prologue de l’histoire du XXIe siècle ». Associé ou même à l’origine de montages industriels dont l’objectif était de reconstruire un tissu économique performant, l’auteur nous raconte de l’intérieur un pays dont il a appréhendé toutes les nombreuses dimensions et les craintes de l’époque dont on verra la réalisation à partir du putsch du Comité central et le contre-coup d’État de Boris Eltsine : « Nous craignions particulièrement les groupes informels constitués des patrons des grandes unités économiques sectorielles, à commencer par les pétroliers, ainsi que les satrapes régionaux qui pouvaient mettre la main sur les structures industrielles sous leur contrôle. La collusion de ces nomenklaturistes avec les hiérarques de la Gosbank pourrait en effet mettre les grandes unités industrielles stratégiques à la merci d’une poignée de prédateurs et déclencher des réactions imprévisibles dans la population. La question de la gestion de la masse monétaire et de la future et nécessaire convertibilité du rouble faisait l’objet de toute notre attention, un dérapage des prix pendant la période de transition pouvant mettre à mal tous les autres aspects de la réforme ». On se rappelle la formule de l’oligarque Berezovski : « Nationaliser les pertes et privatiser les bénéfices ». En réalité, le plan Chataline fut repoussé par Boris Eltsine et celui-ci, conseillé par Jeffrey Sachs, « jouissant de l’imprimatur de la CIA, se lança dans une thérapie de choc qui acheva de mettre à terre une économie déjà bien mal en point (…). En cinq ans, toute la partie monétisable de l’industrie russe se retrouva dans les banques anglo-saxonnes ».
La connaissance historique et géopolitique de la Russie que possède Christian Mégrelis permet au lecteur d’en déceler une partie de la psychologie de ses habitants : « Le grand drame et le plus grand atout de la Russie, c’est d’avoir à gérer les plus longues frontières de la planète. Peu d’accès à ces fameuses mers chaudes. Des verrous sur chacune de ses façades maritimes : le Bosphore, le détroit du Danemark, l’archipel japonais, la ligne Norvège, Islande, Groenland. D’immenses frontières inutiles au milieu des déserts d’Asie centrale. Un Caucase infranchissable. Le monde est loin. Les conquérants occidentaux habitués aux petites distances en ont tiré d’amères leçons et ont détalé, alors que les conquérants orientaux s’y sont trouvés à l’aise, comme chez eux et y sont restés (…). L’extérieur ne compte pas, tellement éloigné qu’il existe à peine. Aucune tendance centrifuge, d’énormes forces centripètes ». Cette connaissance exceptionnelle de la réalité russe se double de celle du monde des affaires que malheureusement l’Allemagne maîtrise largement plus que Paris alors même que Moscou aurait plutôt tendance à apprécier la France pour des raisons historiques et culturelles. Christian Mégrelis confirme dans les récits de ses rencontres, combien la France apparaît enfermée dans la tyrannie du conformisme anglo-saxon anti-russe, l’élite politique française actuelle conjuguant ignorance des liens civilisationnels entre les deux pays et soumission aux intérêts extranationaux. De Moscou à Samara, de la Crimée à Koursk, l’auteur nous raconte mille vies en moins de trente années d’activités franco-russes et son livre est passionnant d’autant que sa plume légère court d’intermèdes savoureux en analyses géopolitiques inédites.
Renaud Ponant
Frédéric
Lynn, Les hommes libres, Paris, éditions Bios, 416 p.
La posture peut-elle, seule, combler la béance des réflexions qui peuvent amener un être à librement jouer sa vie sur un théâtre d’opération ? Militant nationaliste du courant solidariste, Frédéric Lynn est allé en Serbie, a tenté de se rendre en Syrie, pour finalement rejoindre les forces de défense des régions de l’Est de l’Ukraine contre le pouvoir ukrainien issu du coup d’État dit de Maïdan. On comprend en le lisant que des considérations politiques et géopolitiques ont joué en faveur de cet engagement mais elles ne seront pas ou peu développées dans l’ouvrage. L’auteur insiste en revanche très longuement et volontairement sur la vie quotidienne de militants d’origine extérieure à cette région, venus rejoindre le Donbass en volontaires européens. Le lecteur saura tout des longues attentes pour atteindre le front, l’étape de Budapest, avec le passage illégal des frontières, les arrestations, les difficultés de la vie commune avec d’autres volontaires, l’inorganisation slave, la formation en garnison au métier des armes et les moments assez rares des combats mais d’une grande violence (Debaltsevo, Azov, Peski à l’aéroport de Donetsk, etc.). Le livre se présente également comme un témoignage d’histoire immédiate, et le lecteur vit ses rencontres avec le régiment des cosaques, le commandant Alexei Mozgovoï, les journalistes occidentaux et sa chère Page, l’oligarque Igor Plotniski, etc. Comme l’exprime le préfacier Robert Steuckers, en évoquant les écrivains combattants volontaires, « Tous ces hommes, activistes, combattants et accessoirement écrivains ont affirmé la primauté du fait de l’acte sur les ratiocinations, les arguties, les règlements abscons, les idéologies folles et prétentieuses, tous artifices tirés d’une métaphysique dévoyée qui a sombré dans l’intellectualisme. Lynn est un homme de notre époque, qui a vécu ses combats dans une guerre d’aujourd’hui : il rejoint cette cohorte souvent anonyme, de milliers de garçons que les pharisiens, dans leur bêtise et leur arrogance, qualifieront de « perdus ». Mais il a écrit. Pour lui et pour ses amis. Pour la postérité aussi, peut-être. Il a laissé un vibrant témoignage. Il a couché sur le papier des sentiments que le vieillard que je deviens inexorablement ne connaîtra jamais ». Une sorte de désenchantement mélancolique rythme chaque page quelles que soient les circonstances, et les pensées de l’auteur apparaissent détachées des évènements qu’il décrit pourtant minutieusement. Or, il y va de l’engagement de sa vie, des camarades de combat vont mourir à ses côtés ou être blessés grièvement, lui-même sera atteint. On peut se demander alors pourquoi il ne semble pas vouloir insister sur les raisons profondes, la nature de son choix alors que beaucoup de ses camarades politiques rencontrés en France se sont retrouvés dans le camp d’en face. À aucun moment du récit d’ailleurs, l’auteur ne s’abaisse à salir les combattants d’en face, ni en discuter la valeur de leur motivation. La beauté de l’engagement jusqu’au consentement du sacrifice de la vie doit, pour être réelle, pouvoir se reposer sur une réflexion ontologique, notamment parce que la vie, don de Dieu, est le bien le plus précieux dans l’ordre naturel et qu’il ne doit pas être mis en jeu étourdiment. Frédéric Lynn nous apprend sa conversion à l’orthodoxie et pourtant, dans le récit de son engagement rien ne semble dépasser son amour immodéré pour l’adrénaline dans les combats, la recherche de la beauté du geste, de la posture, de la mise à l’épreuve gratuite de son courage. Nous ne saurons rien des tréfonds de sa pensée, mais force est de constater la modernité de son attitude qu’il nous laisse voir, où la vie n’a pas plus d’importance que le paraître de ces temps de sur-communication, où quelques slogans peuvent faire office de pensée politique, où l’invocation de la civilisation suffit à oublier sur ce quoi elle est effectivement bâtie. Avec une vraie qualité d’écriture, dépouillée et précise, mais qui nous rend très intime de la vie et des sentiments de l’auteur, cet ouvrage dépasse le récit de guerre pour constituer un témoignage sur l’engagement total de jeunes hommes dans le monde d’aujourd’hui qu’ils ne veulent pas être le leur. Si les motivations profondes avaient pu trouver leur place dans le cours d’un récit essentiellement tourné vers l’action, cet ouvrage aurait apporté une compréhension exceptionnelle du rejet du projet moderne par ses enfants d’aujourd’hui. Sans être amère, la leçon du livre de Frédéric Lynn est finalement celle de la nécessité de l’accomplissement libre de sa vie malgré les peines et les ralentissements mais surtout le désenchantement permanent face à un monde déraciné et dévirilisé.
Roland Pipet
Alain Stanke, Les belles histoires d’une sale guerre, Paris, Hugo Doc, 2020, 252 p.
Alain Stanke est né en Lituanie et fut déporté en Allemagne à l’âge de 10 ans. Très actif dans le milieu de l’édition et de la production télévisuelle, cet auteur possède le génie de réenchanter par ses récits toutes sortes d’évènements même dans les circonstances les plus pénibles voire les plus dramatiques. C’est ce qu’il nous propose à nouveau dans cet ouvrage très agréable à lire qui nous présente des héros (extra)ordinaires dans des circonstances singulières en plein milieu de la Deuxième guerre mondiale. Qu’il s’agisse des nombreux amours de guerre entre soldats américains et françaises normandes, de fausses religieuses et de vrais résistants, d’exploits involontaires et de courage insensé, Alain Stanke sait comment exprimer le fait que le pire n’est jamais sûr et qu’au milieu des vicissitudes de guerre se révèle la bonté, l’amitié et l’humanité. Ces histoires qui rendent de bonne humeur, possèdent toutes un même fil rouge : la leçon selon laquelle il ne faut jamais sombrer dans le désespoir quelle que soit la situation dans laquelle on se trouve au gré des malheurs de l’existence. Il est évidemment difficile de choisir l’une ou l’autre des anecdotes nombreuses que recèle l’ouvrage d’Alain Stanke, celle des sous-mariniers allemands recueillis par les marins alliés qui les avaient coulés, commençant une amitié de plus de 30 ans, celle de deux Canadiens pénétrant en jeep par erreur dans une base allemande et en faisant prisonniers les 2000 allemands s’y trouvant lesquels pensant avoir affaire aux éclaireurs de l’invasion américaine. Tout serait à raconter de ces histoires savoureuses. L’auteur prolonge son récit en Union soviétique dans les pays baltes, notamment pour nous raconter la montagne des croix près du village de Meskuciai en Lituanie, et appuie presque toujours son récit sur des témoignages recueillis jusqu’à très récemment auprès des témoins et des acteurs des événements toujours véridiques qu’il restitue avec talent. Son passage, enfant, dans les camps ne lui ont pas ôté sa volonté d’écrire pour réconcilier, c’est donc à une belle réflexion sur l’histoire et sur les qualités humaines que l’on peut déceler même au milieu des tourmentes, à laquelle nous convie Alain Stanke.
Roger Pontus
Michel Fauquier, Une histoire de l’Europe, Monaco, Le Rocher, 750 p.
Professeur de chaire supérieure, docteur ès Lettres et agrégé de l’Université, l’auteur propose une somme de l’histoire de l’Europe de ses origines jusqu’au siècle des totalitarismes. Partant des fondements, Athènes, Rome et Jérusalem, Michel Fauquier poursuit sa chevauchée chronologique par la qualification des temps médiévaux en Occident chrétien et souligne la difficile gestation pour l’Europe que sera l’époque moderne, funeste désorientation de l’idéal européen vers un anthropocentrisme d’une nature destructrice qui échappe aux catégories classiques et dont le prolongement naturel s’opèrera inéluctablement vers la contemporanéité des totalitarismes, de la révolution française aux nazisme et communisme. L’auteur veut insister dans cette fresque foisonnante sur l’intelligibilité et le sens de cette histoire particulière pourvu qu’on comprenne la nécessité historiographique de la chronologie classique. Les carrefours thématiques sont appelés nœuds, à la façon d’un Soljenitsyne, et concentrent tous les éléments d’une efflorescence de développements historiques remarquablement maîtrisés par l’auteur. Il en ressort une intelligence de l’histoire très appréciée par le lecteur d’autant qu’elle est soutenue par des bibliographies précises par développements, des approfondissements ou focus thématiques, des citations choisies avec beaucoup de pertinence et des élucidations d’évènements ou de faits avec méthodologie mêlant plusieurs disciplines autour de l’histoire, comme la philosophie ou la science politique, par exemple. De nombreux encadrés et illustrations viennent heureusement compléter ce travail ainsi qu’un index exhaustif très pratique. Les passionnés d’histoire happés par ce travail devraient être rejoints par les étudiants préparant concours et examens dont le niveau de culture général demandé doit être soutenu. Pédagogique, passionnant et liant connaissances et méthodologie de l’approche historique, le livre de Michel Fauquier réalise ce que vocation d’historien veut dire.
Régis Poupard
Arnaud Dubien (dir.), Russie 2019. Regards de L’Observatoire franco-russe, Paris, Moscou, L’Inventaire/Nouveaux Angles, 2019, 574 p
L’Observatoire, Centre d’analyse de la CCI France Russie, créé en 2012 par son Conseil économique, publie le septième rapport annuel fruit de son expertise approfondie sur la Russie. Disposant d’un réseau international d’experts, dont une cinquantaine d’auteurs pour ce seul volume, l’Observatoire nous livre une approche précise, équilibrée et sans concession des réalités russes. Scindé en cinq chapitres équilibrés, Politique étrangère et défense, Politique intérieure et société, Économie, Régions et Miscellanées, l’ouvrage couvre un horizon très large des thématiques et réflexions nécessaires à la compréhension du plus vaste pays du monde. L’état d’esprit général présidant ce travail est celui de la nécessité de comprendre l’environnement géopolitique et ses évolutions pour agir en faveur des relations entre Russie et pays occidentaux, la France devant en être le fer de lance en raison des liens spécifiques, historiques et culturels, unissant les deux pays depuis toujours, malgré les turbulences de ces dernières années que souligne Arnaud Dubien dans son introduction intitulée « Le temps des incertitudes ». Dans le premier chapitre les auteurs analysent le point de vue de la diplomatie russe selon laquelle tout d’abord, « l’agressivité occidentale » serait un accélérateur de la multipolarisation de l’ordre international en ce sens que Moscou n’aurait pas d’intérêt à attendre à l’avenir des gestes ou des ouvertures de la part des Occidentaux, et serait plutôt bien inspiré d’accompagner les recompositions internationales pour qu’elles apparaissent comme les plus favorables à la géopolitique russe. De même, vue de Russie, l’Union des BRICS conserve sa pertinence, non comme ordre du monde alternatif, mais comme association de pays responsables attachés mutuellement au maintien de la stabilité économique et politique mondiale face aux crises et turbulences plus ou moins vindicatives du camp occidental. Pour ce qui concerne également la situation au Moyen-Orient, l’ouvrage souligne le processus de régionalisation de la politique russe dans la zone avec une consolidation de ses positions en Syrie, une autonomisation de son action de plus en plus acquise dans la région, notamment vis-à-vis de celle des Occidentaux et l’accent explicitement mis sur le volet économique de ses relations avec les pays sur place (commerce extérieur). Par ailleurs, contrairement aux images complaisamment véhiculées, la Russie semble très attachée aux Nations Unies comme moyen d’expression pour protéger ses intérêts nationaux et comme égalisateur de puissance, notamment pour défendre les principes du droit et sa conception des relations internationales. Il est également souligné le pragmatisme russe dans le Caucase (Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan, Abkhazie, Ossétie du Sud), l’« étonnante stabilité des relations fraternelles » entre Minsk et Moscou, les enjeux de l’autocéphalie de l’Église ukrainienne pour la Russie et l’enjeu de pouvoir sur l’orthodoxie mondiale, le soft power russe dans les pays baltes etc. C’est au lecteur de découvrir la richesse de cet ouvrage très complet et de haute tenue scientifique notamment en parcourant les nombreux articles d’histoire, mais également sur les aspects intérieurs, comme « la fabrique des élites en Russie », sur l’économie entre dynamique conjoncturelle et interrogations structurelles, le commerce extérieur, le secteur bancaire ou la réforme des retraites, sur les régions avec la nouvelle stratégie de développement territorial russe. Le dernier chapitre offre des développements culturels sur les liens franco-russes avec de passionnants articles tels que par exemple le voyage de Jean Sauvage en Moscovie en 1856, celui d’Alexandre Dumas en Russie en 1859 ou la vie d’un russe blanc à Paris.
Plus qu’un rapport, cet ouvrage très agréable à lire, propose un très grand nombre de cartes couleurs, précises et inédites, de tableaux et schémas, d’encadrés thématiques approfondissant au long de l’ouvrage tel ou tel aspect nécessitant un focus. Les Regards de L’Observatoire franco-russe 2019 offrent également une chronologie très complète de l’année écoulée, une bibliographie mise à jour et un appareillage de notes fourni et de remarquable tenue. Il se conclue par un Portfolio d’Anton Klimov, à l’aise tout autant dans le portrait que dans la mise en perspective d’un paysage ou la restitution d’une scène de la vie quotidienne. Ce bel ouvrage à la couverture cartonnée trouve sa place parmi les travaux liant analyse scientifique et plaisir de lecture et dont l’expertise des auteurs est une aide précieuse pour les lecteurs.
Roland Pipet