LIANG Jin-ming
Docteur en histoire, Professeur au département d’histoire de l’Université de Zhejiang
2eme trimestre 2014
À l’issu de la fondation de la République populaire de la Chine en 1949, la société rurale chinoise a connu des changements structurels nets, passant de la réforme agraire, la collectivisation de l’agriculture, la commune populaire, jusqu’après la Réforme et l’Ouverture de 1978, au système de ménages-responsabilité et au développement de l’entreprises rurales. Il s’agit d’une valeur et signification spéciale si on comprend l’histoire contemporaine de la Chine, dans la perspective des problèmes de l’agriculture, des régions rurales et des paysans, notamment dans la perspective des changements de la société rurale.
L’HISTOIRE DE LA CIVILISATION CHINOISE nous a donné un message : l’agriculture est un fondement naturel de la stabilité et le développement sociale, les régions rurales est l’expression fondamentale de la stabilité et le développement sociale, et les paysans est la force de soutien à la stabilité et le développement sociale. Dans toutes les époques, tous les gouvernements, si on ignore l’agriculture, les régions rurales ou on mal gère les relations avec les paysans, la société chinois pourrait connaître des troubles sociaux ou mêmes une catastrophe globale. Jusqu’à présent, la Chine est encore une Chine de l’agriculture, une Chine des paysans et une Chine de la société rurale. Ainsi, le changement de la société rurale et la condition de la vie des paysans constituent les fondements de l’histoire chinoise. Ils peuvent aussi empêcher l’objectif, le choix de développement et la vitesse de la modernisation de la Chine. Cet article est pour but d’essayer à comprendre l’histoire de la Chine contemporaine dans la perspective des problèmes de l’agriculture, les régions rurales et des paysans, notamment le changement de la société rurale, en expliquant la logique de l’évolution historique et les tendances de développement.[2]
Libération : un nouveau point de départ de l’histoire
Les recherches antérieures ont montré que la structure de gouvernance dans la Chine traditionnelle existe deux niveaux, supérieur et inférieur, qu’ils représentent à la fois « Unité » et « Séparation ». Le niveau supérieur est le gouvernement central, disposant d’un ensemble de bureaucratie de haut en bas ; le niveau inférieur est une unité de control local par les patriarches, les noblesses et les personnages de pouvoir. La société rurale, niveau inférieur, est un système relativement indépendant, qui est constituée par son propre fonctionnement et son propre chemin.[3] La société rurale, dont le gouvernement centrale est tributaire, constitue le fondement de la mise en œuvre de la plupart de loi et des décrets nationaux. La société rurale peut examiner également l’efficacité de fonctionnement de gouvernement central. À cet effet, l’état tente, depuis longtemps, de la mettre définitivement au réseau national. Néanmoins, jusqu’à la veille de la nouvelle politique de la fin de dynastie Qing, tous les efforts de control sur la société rurale n’ont pas réussis. La société n’a pas toujours être intégrée officiellement au système national.
La nouvelle politique, pendant les dernières années de la dynastie Qing, peut considérer éventuellement comme un nouveau point de départ de l’état, qui tente de contrôler la société rurale. À partir de ce point de départ, le pouvoir d’état, par les réformes politiques, économiques, sociales, éducatives etc., commence à tenter de changer sa situation passive et de renforcer son control sur la société rurale.[4] En revanche, même arrivé à l’époque de gouvernement national de Nanjing, dirigé par le parti nationaliste – Kouo-Min-Tang, le pouvoir d’état a mise en œuvre le système de nouvelle municipale et plus tard le système Baojia, un système communautaire d’application des lois et un contrôle civil. L’impact de l’élargissement du pouvoir d’état sur la société rurale n’a pas provoqué une grande signification.[5] La révolution menée par le parti communiste chinois à la première moitié de XXe siècle a renversé la société rurale de manière le plus large et le plus profonde. Puis, tout est vigoureux. La réussite de la révolution chinoise a été réalisée par « les régions rurales encerclent les villes ». Cette réussite affecte et change la vie de la société rurale.
Comme nous le savons tous, l’arrivée à l’histoire de la Chine en 1949, suite à la fin des batailles militaires de la guerre civile entre deux partis, Campagne Liaoning-Shenyang, Campagne Huaihai, Campagne Tianjin, le future et la vie de Chine est présenté clairement au monde. Le nouveau pouvoir national, fondé par le parti communiste chinois, est juste au coin. De ce point de vue, le jour de 1er octobre 1949, un point spécial – la fondation de la République populaire de Chine, constitue une signification législative, de procédure et de cérémonie. L’arrivée de la Libération, avec la réorganisation de l’ordre société-politique, la société rurale a entré dans une nouvelle ère à partir des points de date différents.
Durant la victoire militaire de l’Armée de libération, l’établissement de gouvernance municipal n’est pas difficile pour le parti communiste. Mais l’établissement de gouvernance municipal ne signifie pas la résolution des problèmes municipaux : comment mobiliser les peuples, éliminer les forces hostiles aux régions rurales, comment établir et renforcer le pouvoir rural et réaliser la réorganisation de l’ordre société-politique dans la société rurale. Ces derniers problèmes sont essentiels et fondamentales pour le nouveau pouvoir.
Bien que la politique centrale a été déplacée de la région rurale à la ville, décidée au deuxième plénum VII congrès national du Parti communiste chinois, la politique centrale de partie communiste reste en réalité celle de l’agriculture, la région rurale et celui des paysans pendant une longue période, au moins jusqu’à la veille de la fin de mouvement de la réforme agraire. Il y en a plusieurs raisons lié à la condition de base de la Chine. La spécificité de la nouvelle région de libération s’impose les soutiens des régions rurales pour la mise en œuvre les politiques dans les villes, car le poids de la population rurale et le poids de l’économie agricole pèsent plus de 90 %. On peut constater que le changement de la politique centrale au deuxième plénum VII congrès national du Parti communiste chinois signifie un changement d’un rôle de parti communiste, passant d’un parti de révolution à celui au pouvoir. Il s’agit d’une orientation politique ou un but global pour le nouveau pouvoir national. L’ordre du jour de nouveau pouvoir a été effectué avec les modifications stratégiques, par la réalité, et les changements temporaires et limités,
La politique centrale du parti communiste chinois, restant encore dans la région rurale, est de mobiliser et d’organiser le plus possible des paysans, et de réorganiser l’ordre société-politique de la société rurale. Les processus sont les suivants : premièrement, détruire l’ancienne autorité dans la région rurale par l’élimination les forces hostiles ; deuxièmement, réduire le loyer et abolir l’usure ; troisièmement, établir l’association des paysans, l’armée des paysans, le pouvoir local et le réseau local du parti communiste ; quatrièmement, former les cadres, préparer ces cadres pour la réforme agraire plus tard.
Evidemment, ces politiques sont très efficaces en vue de la réorganisation de l’ordre société-politique dans les régions rurales. Dans les rapports de production à la manière d’une haute dégrée d’organisation, le nouveau pouvoir a mise en place une construction de l’organisation systématique et globale. Il a réussi de réaliser une insertion réelle de l’institution du parti communiste et celle de l’administration, intégrant les paysans au réseau d’organisation établi par l’état ; concernant les anciens réseaux ruraux par la consanguinité, la géographie et la profession, l’état applique une politique de réforme en détruisant au lieu de reprendre en tant qu’un intermédiaire.[6]
En comparaison avec les efforts des états contemporains, on peut considérer que la réforme du parti communiste a eu les plus de succès. La société rurale a été intégrée complètement et nettement au réseau officiel de l’état. Bien évidemment, le parti communiste chinois, qui a obtenu la victoire de la révolution par « la région rurale encercle la ville », connaît parfaitement l’importance de la région rurale, où il possède d’abondantes expériences et d’une capacité de control incontestable.
Réforme : de la réforme agraire à la collectivisation
S’agissant de la société rurale, le moment de changement entre nouvel et ancien pouvoir est celui du mouvement de réforme agraire. Par apport la réorganisation du pouvoir administratif, le mouvement de réforme agraire occupe une place essentielle et fondamentale pour la société rurale. De ce point de vue, l’histoire contemporaine de la société rurale chinoise commence en fait à partir le mouvement de réforme agraire.
La fondation de la République populaire de Chine a eu lieu le 1er octobre 1949. Le 30 juin 1950, « Loi de la réforme agraire de la République populaire de Chine » a été mise en œuvre. L’hiver de cette année, le mouvement de réforme agraire a mis en place progressivement dans les nouvelles régions de libération. Les processus précis, dans chaque canton ou village, s’organisent par les cinq étapes suivants : mobilisation et propagande, diviser les classes sociales, confisquer et percevoir, répartir les biens et les terres, inspection et bilan. Après la fin de la réforme agraire, les paysans ont obtenu les permis de possession de terre et de maison. C’est-à-dire, à l’issue de la réforme agraire, le régime des terres en Chine a transformé d’un type de la propriété privée à un autre type de la propriété privée, soit de propriétés foncières à propriétés des paysans.
Il faut noter que la division des classes est une étape très importante pendant le mouvement de réforme agraire. Elle a eu un impact le plus profond et le plus loin. Malgré que les membres de la société rurale soient tout à fait étranges sur la lutte des classes et sa théorie, ils connaissent clairement les conséquences et les significations directes – soit perdre la terre, soit obtenir la terre. Historiquement, à l’issue de la réforme agraire, chaque membre dans la société rurale (considéré principalement par l’unité de famille) ne perd ou obtient pas seulement la terre, mais aussi perd ou obtient le pouvoir, la place sociale et la réputation. Après la réforme agraire, la hiérarchie rurale a été renversée de celle ancienne, soit premier rang propriétaires fonciers, deuxième rang paysans riches ou moyens, troisième rang paysans pauvres ou employés, à celle nouvelle, soit premier rang paysans pauvres ou employés, deuxième rang paysans riches ou moyens, troisième rang propriétaires fonciers. L’autre jour les paysans pauvres ou employés vivent dans la hiérarchie la plus basse, sans pouvoir social et politique. Ils ont alors débarrassé de la dépendance aux propriétaires fonciers et aux noblesses rurales, en devenant les chefs dans la société rurales ; les paysans moyens, considérés comme ceux-ci que l’on peut unir, leurs places économiques ne connaissent pas le bouleversement. En plus, grâce aux moyens de production abondants, ils peuvent connaître une tendance d’augmentation de moyens de production ; La place économique des paysans riches se divise par deux situations, soit élargissement soit limitation ; la classe de propriétaires fonciers, y compris celle de noblesses rurales, a été considérée comme une classe qui devra être éliminé, ses membres ont devenu brutalement ceux-ci défavorables dans la société rurale.[7] Le changement pendant cette époque peut décrire «bouleversement». Trente ans ou même plus trente ans après la réforme agraire, l’esprit de classe a été gravée au cœur de chaque chinois, élément de classe devenant un symbole qui peut décider la place politique, économique, sociale et culturelle, ainsi que la condition de vie du peuple. La classe n’est pas une notion de la vie quotidienne ou d’une théorie pure. Elle est une notion politique et pratique ; Avec la notion de classe, on peut trouver un ensemble de l’idéologie révolutionnaire ainsi qu’un nouveau rapport social adapté à cette idéologie.[8]
Le plus important, l’évolution de l’histoire est complètement contraire aux attentes de la population. En ce qui concerne les paysans, immergés dans les heureux, qui vient d’obtenir les terres et d’être en possession de terre, avant de profiter les heureux des possessions de terres, ils vont perdre ou en train de perdre leurs terre. Pendant l’initiative et la propagation de la collectivisation et la coopération de l’agriculture, la situation des propriétés privées par paysans a été remplacée par la collectivisation à grande échelle. En tant qu’une initiative de régime, la collectivisa-tion est un essai conscient d’une échelle le plus grande, dans l’histoire de la Chine, pour but de réformer la société rurale. Néanmoins, le groupe coopératif de la production agricole – la coopérative primaire de la production agricole – la coopérative avancée de la production agricole – le commune populaire, tous ces étapes étroites et expéditives de la collectivisation dépassent la tolérance de l’histoire de celle de la réalité. Avec différentes éléments réagies dans le même temps, l’économie nationale et la vie du peuple ont connu une grave difficulté.
Les années entre 1959 et 1961 sont communément appelé «Trois ans de la difficulté ». Pendant cette période, l’économie nationale de la Chine et la vie quotidienne du peuple ont connu l’extrême difficulté et la crise : une baisse importante de la production industrielle et agricole, l’expansion de la construction d’infrastructure, l’important déficit budgétaire, la pénurie de la alimentation, des vêtements et de marchandise, jusqu’à la famine d’une grande échelle. Puis, le parti communiste chinois a décidé d’appliquer d’une politique de modification globale de l’économie nationale. La première politique est la modification de rapports de production dans la société rurale, de renforcer la production agricole ainsi que de restaurer et développer l’économie rurale. L’établissement de régime, intitulé «les propriétés en possession par trois classes, mais la propriété de commune est principe», a stabilisé l’économie rurale sous le régime générale de «l’unisson ensemble de la politique et le commune populaire». Mais, à partir des années 1950, l’établissement progressif du système d’enregistrement des ménages, système de répartition, système de la protection sociale, système de l’entrée à l’école et du système de mariage, a aggravé une fracture ville-campagne et progressivement aggravé la distance ville-campagne. Vingt ans plus tard, avec la croissance importante de la population, la réduction progressive des terres arables, la baisse importante de terres arables par habitant, la société rurale a devenu de plus en plus fermée. Le pays a connu une rude épreuve.
Des années 1960 aux années 1980, l’économie rurale de la Chine a connu une croissance sans développement[9] dans un contexte d’une « forte densité », en revanche, grâce au maintien du niveau de vie minimum, la Chine, pendant la Révolution culturelle, n’a pas connu une tragédie dans la région rurale, une tragédie qui a eu lieu dans les Trois ans de difficulté. La région rurale n’est pas désorganisée. Fondamentalement, il s’agit d’une manifestation profonde de la situation basique de la Chine ; quant à la production agricole, il s’agit d’une augmentation de rendements agricoles par unité de surface – l’élément structurel et la contribution de la technique agricole. Avec l’élément structurel et la contribution de la technique agricole, la croissance limitée de l’agriculture maintien une protection de niveau inférieur. Par conséquence, on peut dire que la croissance brutale de la population ne cause pas une catastrophe, plutôt que la croissance limitée de la production agricole a mangé par la population nouveau-née.[10] Probablement, ces derniers ont les influences l’un l’autre.
Qu’est-ce que l’origine ou le moteur de la croissance ? Généralement, l’origine de la croissance de l’agriculture traditionnelle est les moyens traditionnels de production, soit l’augmentation de travail et de terres. Néanmoins, l’origine de la croissance de l’agriculture moderne se trouve aux nouveaux moyens modernes de production, qui n’ont fournis pas par les secteurs agricoles, mais par les secteurs non-agricoles : les outils et les équipements agricoles ont été fabriqués par les secteurs industriels de machine ; les machines et les équipements de l’irrigation agricole ont été fabriqués par les secteurs de l’industrie de machine et de l’électricité ; les engrais, l’insecticide, le herbicide ont été fournis par les secteurs de l’industrie chimique ; l’aide de finance ont été fournis par les banques commerciales et les institutions financières, etc.[11] Pour la période étudiée, les moteurs de changement est les suivants : premièrement, la croissance des mains-d’œuvre agricole ; deuxièmement, la construction de l’infrastructure irrigateur coordonnée par l’état ; troisièmement, l’investissement sur l’agriculture moderne ; quatrièmement, la mutation du système de production agricole ; cinquièmement, l’amélioration de la récolte et la promotion des technologie agricole.
Initialement la réforme chinoise a pris son essor dans la campagne où les difficultés étaient plus faciles à surmonter. Les accomplissements de la réforme rurale qui est centrée sur le système de contrat de reponsabilité à chaque ménage et le developpement des entreprises communales et villageoises, jouaient un rôle significatif de base et de catalysateur dans la grande réforme nationale, qui a non seulement libéré la productivité dans la campagne, favorisé le grand essor de la production rurale, réussi à se nourrir dans un pays peuplé, augmenté largement le revenu des paysans, fait avancer l’urbanisation de la campagne, mais aussi inspiré la réforme des institutions économiques en villes, donc motivé le développement économique dans tout le pays. On peut dire que la réforme rurale a détruit les anciennes institutions et en a engendré les nouvelles. Sans aucun doute, la réforme se dirigeant vers le marché chez les entreprises communales et villageoise et l’établissement du système d’actions de capital a trouvé les preuves de progres et la reconnaissance générale de l’établissement du système économique de marché.
Aux anneés 1950-1960, la campagne a essayé de se débarasser des anciennes institutions et de mettre en oeuvre le système de responsabilité dans la production agricole qui s’est manifesté par l’association de la production et de la rénumération, par la manière de contracter l’engagement pour la production à chaque ménage où à chaque brigade de production. Aux cours du mouvement de la coopérative agricole, le comté Yongjia dans la province du Zhejiang a exploré activement les possibilités de réaliser le système de distribuer la responsabilité de production à chaque ménage, dont l’expérience a eu un succès général chez les paysans. Non seulement plus de 200 coopératives agricoles de Yongjia ont pris l’initiative d’imposer ce système, mais aussi plus de 1 000 coopératives aux alentours de Yongjia : à Leqing, à Ruian et à Pingyang y ont participé, d’où, néanmoins, une contestation violente a surgi. En juillet 1957, le système de l’engagement a été interdit par les ordres officiels. Malgré l’interdiction, la pratique des paysans de Yongjia est encore considée comme « la source de la réforme de la campagne chinoise »[12]. Au début des années 1960, les pratiques « des champs de reponsabilité » et « des champs d’approvisionnement » engagés dans la province de l’Anhui, ainsi que dans les provinces du Zhejiang, Shanxi et Gansu, ont abouti à des résultats positifs. Cependant « la création des paysans était lancée et au bout d’un moment interdite, lancée et interdite. »[13] En 1962, tout cela a été nié avec l’accusation d’être le « vent de travail individuel » (contre le travail collectif encouragé officiellement à l’époque). Pendant la « Révolution culturelle », l’engagement de production à chaque ménage stigmatisé comme « principe directeur du révisionnisme » est devenu une zone interdite tant en théorie qu’en pratique.
À l’issue de la Révolution culturelle, les membres des coopératives et les cadres au niveau de base demandaient vivement le retour des champs individuels, la permission des activités familiales à part le travail agricole et l’ouverture des marchés ruraux. Jusqu’en 1978, les cadres et la masse, avec les pensées librérées, commençaient à rétablir et à pratiquer le système de reponsabilité dans la production agricole. Une réforme regardant la gestion de la production mise en oeuvre, au début des années 1980, a généralisé et fixé le système de contrat de reponsabilité à chaque ménage.[14]
L’engagement de reponsabilité à chaque brigade, à chaque ménage et la division des groupe font partie des tâtonnements aux années 1950-1960, qui ont résulté la généralisation du système de contrat de reponsabilité à chaque ménage aux années 1980. Nous pouvons découvrir que c’était la campagne et les paysans qui ont favorisé le rétablissement des organisations microscopiques dans la production agricole, la réforme du système d’usage de la terre et de la gestion. Deng Xiaoping a avoué que « le brevet de l’invention du système de contrat de reponsabilité à chaque ménage est aux paysans. Aux cours de la réforme de la campagne, les bonnes choses que nous engageons et améliorons pour guider tout le pays ont été créées par la masse au niveau de base. »[15]
Le succès du système a amené un acquis inattendu : le développement rapide des entreprises communales et villageoises. Deng Xiaoping a signalé que « Pendant la réforme agricole, l’acquis le plus grand et inattendu c’est la prospérité des entreprises communales et villageoises, avec lesquelles beaucoup de secteurs industriels sont apparus s’affairant à entreprendre l’économie marchande et les petites entreprises de toute sorte. Une nouvelle force monte soudainement. Cela n’appartient pas aux accomplissements du Comité central », « L’idée de développer les entreprises communales et villageoises n’est que l’invention des unités agricoles de base et des paysans, pas celle des dirigeants. »[16] Néanmoins, il ne faut pas négliger l’expérience mouvementée des entreprises.
Primitivement, les entreprises sont nées de l’artisanat traditionnel il y a longtemps. Cependant elles datent en vrai des entreprises au sein des coopératives à la deuxième moitié des années 1950. Durant le mouvement des Communes populaires, l’Etat encourageait l’établissement des entreprises dites les entreprises de commune et brigade, dans les communes et chez les brigades de travail. Mais le fait que la prospérité de ces entreprises était le résultat des ordres administratifs entre-temps, a causé l’atrophie de ces entreprises au début des années 1960 lors de la rectification de l’économie nationale. Au début de la Révolution culturelle, ces entreprises ont été gravement critiquées pour « prendre l’argent comme le principe directeur » et «marcher dans la voie capitaliste ». À l’entrée des années 1970, grâce au lâcher de l’Etat quant aux entreprises de commune et brigade, conformément aux besoins actuels, les communes et brigades de tout le pays ont développé leurs entreprises l’une après l’autre, profitant des marchés en villes qui étaient en ce moment-là vacants car les usines ont suspendu la production pour « faire la révolution ».
Il est de notoriété publique que la Troisième Session plénière du Onzième Comité central du Parti communiste est un tournant fondamental dans l’histoire contemporaine de Chine, et aussi pour les entreprises de commune et brigade.
Cependant des grandes contestations au détriment des entreprises existaient au début des années 1980, à cause des limites théoriques et des connaissances confuses. Malgré tout, l’évolution des entreprises aux circonstances de réforme indiquait la tendance indubitable non agriculturelle dans la campagne. Le 1er mars 1984, le Comité central et le Conseil ont transmis « Communication sur l’ouverture d’une nouvelle horizon pour les entreprises de commune et brigade », qui a proposé plu-sieures politiques pour faire avancer ces entreprises, et arrêté la décision de débaptiser « les entreprises de commune et brigade » en « les entreprises communales et villageoises ».
Les chercheurs spécialisés dans les problèmatiques sur la campagne chinoise ont déjà observé que, c’était la transformation de la société rurale et son évolution approfondie qui ont engendré essentiellement le succès du système de contrat de reponsabilité à chaque ménage et le redressement des entreprises communales et villageoises. L’installation du système a effectivement augmenté la fourniture des produits agricoles, selon le calcul de Lin Yifu, la productivité sur les champs est monté en moyenne de 20% au fur et à mesure de la transformation du système des brigades de travail au système de reponsabilité à chaque ménage.[17] À ce propos, il y a aucun doute que ce système gagnait toute la Chine, mais il exitait des nuances. Huang Zongzhi a trouvé avec surprise « la baisse ou la stagnation de la production des grains aux cours de la réforme rurale à Songjiang »[18], où la production des grains principaux a atteint son sommet en 1979, mais la production par unité commençait à descendre en 1980 et 1981 sans remonter remarquablement jusqu’à la fin des années 1980. [19] Certains chercheurs l’ont pris pour des phénomènes singuliers qui ne méritaient pas d’attention, mais qui d’après Huang Zongzhi ont pour cause « le déplacement de la main d’oeuvre excédente vers les secteurs non agriculturels, grâce aux secteurs multipliés dans l’économie rurale[20] ». En vrai, l’accroissement effectif dans l’économie agricole ou dans l’offre des produits agricoles reflète la performance de la transformation institutionnelle, d’où émergeaient le système d’encouragement, et puis l’augementation de l’efficacité de travail et l’optimisation de l’allocation des ressources. Dans de différentes régions en Chine, les effets du système de contrat de reponsabilité se sont traduits de manière profonde et ample et variée. Par conséquent, à la région de l’est bien développée, surtout le delta du Yangtzé, avec l’accélération du processus non agriculturel, ce n’était plus la même situation : le gain agricole relativement bas a poussé une grande quantité de mains d’oeuvre à entrer dans les entreprises communales et villageoises, ce qui résultait avec la stagnation des techniques agricoles, la baisse de qualité de mains d’oeuvre sur les champs. Pour les raisons mentionnées ci-dessus, dans l’Est du pays les entreprises communales et villageoises ont vécu la prospérite, alors que l’agriculture restait inerte. Cela veut dire que l’accumulation simple de quantité ne suffit pas d’expliquer les accomplissements du système de responsabilité, ni ses effets, et que seulement la transformation structurelle pourrait les interpréter, ce qui fait partie des caractéristiques principales des régions de l’Est surtout dans le delta du Yangtzé (sauf les champs de grains). Le développement des entreprises est devenu une source importante pour accumuler des capitaux rendant service à l’État et un modèle indispensable quant aux paysans pour augmenter le revenu.
Dans un pays où la majorité de la population est paysanne, cultiver la terre ne suffit pas d’augementer le revenu des paysans. Comment faire pour les enrichir ? Des années 1950 aux années 1980, la campagne n’arrivait pas encore à se nourrir indépendamment. En effet, l’apparition des entreprises à la campagne leur a offert la possibilité de gagner leur vie. L’augmentation de revenu des paysans et le développement des entreprises qui ont ouvert une nouvelle voie pour le transfert et le débouché de la main d’oeuvre excédente à la campagne, se sont superposés
Nous devons mettre en accent les préparations et les inventions institutionnelles destinées à la transformation économique, puisque la performance de la réforme dans les régions rurales ne consiste pas seulement à la croissance économique, à l’amélioration de la vie des paysans et à la transformation structurelle.[21] La réalisation graduelle des facteurs concernant le changement de la société rurale réside dans la structure économique rurale, l’hiérarchie sociale, la disposition du pouvoir, dans le concept de valeur, la mode de pensée et de comportement chez les paysans, dans l’évolution non agriculturelle et l’urbanisation.
La transformation : la fin des paysans
Henri Mendras nous a éclairé à l’introduction de son livre La fin des paysans, « Un ou deux milliards de paysans restent à l’entrée de la civilisation industrielle : cela fait partie des problèmatiques fondamentales que le monde actuel a posées aux sciences sociales à la deuxième moitié du 20e siècle. »[22] Peut-être, son jugement visait sur l’actualité d’aujourd’hui en Chine : 800 ou 900 millions de paysans chinois restent à l’entrée de la civilisation industrielle. Comment peuvent-ils s’y adapter ?
1/Mobilité et division
La double structure urbaine-rurale, soit la coexistence de l’agriculture traditionnelle à la campagne et l’industrie moderne en ville, subsiste généralement dans l’histoire du monde comme un phénomère ou une caratéristique économique-social. Antérieur à l’année 1949, cette structure existait déjà en Chine, mais il faut remarquer que malgré la qualité et quantité médiocre de la mobilité à l’époque, il n’y avait aucune limite sévère concernant la mobilité entre les villes et les campagnes.
Tout est changé après 1949. Avec le rétablissement de l’économie nationale terminé et la confrontation entre l’Occidental et l’Oriental à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale, la Chine a imposé « la stratégie de développer l’industrie lourde en priorité » basée sur l’expérience de la construction économique socialiste en USSR. L’État a intervenu dans l’économie nationale d’une manière administrative afin de garantir l’industrialisation : l’exercice du système de l’économie planifiée très centralisée, le contôle et la distribution des ressources par le gouvernement, l’inclination considérable à l’industrie (lourde), la centralisation pour l’achat et la vente des produits agricoles : contrôler la circulation et la distribution des produits à la base des échanges inégaux. Les arrangements inéquilibrés entre les ouvriers et paysans, entre les villes et campagnes se sont fixés : la mise en oeuvre de la séparation ville-campagne et de la gestion du registre de l’état civil a conduit à diviser la population en deux grandes parties-les citadin et les ruraux, les politiques différentes à propos de la fourniture des grains et de l’huile, du recrutement de travail, de la sécurité sociale en ville et à la campagne. La mobilité de la population rurale était strictement limitée.
Jusqu’à la fin des années 1970, la réforme a progressivement animé la circulation de la masse, des capitaux et des produits dans les régions rurales. Les paysans ont disposé de l’indépendance de la gestion et de la production, certains desquels ont investi le travail et les capitaux dans d’autres secteurs que l’agriculture. En particulier, à l’Est de Chine, l’annulation des limites à la mobilité a encouragé les paysans à libérer leur énergie. Dans le respect de l’économie marchande, la mobilité des payans joue le rôle de la redistribution des facteurs producteurs, soit la redistribution des facteurs de main d’oeuvre dans le système de marché. En ce qui concerne cette redistribution, assurément il faut calculer le coût à payer et réfléchir sur la capacité de la payer, mais un autre problème avec plus d’importance est de savoir si elle optimise ou déteriore la combinaison des facteurs dans tous les secteurs.[23]
En outre, une question essentielle s’est posée aux cours de l’analyse générale sur la mobilité des paysans n’importe quelles échelles, quels domaines, quelles durées, qui est les résultats ultimes suite à la participation des paysans à la compétition du marché du travail : en tant que cultivateur, sera-t-il transformé en travailleur non agriculturel (la division professionnelle des paysans) ? En tant qu’habitant à la campagne, sera-t-il transformé en citadin (la division d’identité des paysans) ? Ou ni l’un ni l’autre ? En général, la mobilité entraine la division, celle professionnelle d’abord, et puis la division d’identité.[24] Le fait que les paysans chinois ont la liberté de changer leur identitié et de choisir leur métier depuis la réforme, a mené une évolution significative dans le système d’emploi, en sorte que les paysans comme un groupe social ont vécu une division violente avec une abondance sans précédent des divisions et les rôles sociaux à la campagne.
2/ Non-agriculturalisation et urbanisation
Dans les régions de l’Est bien développées, les activités de production et gestion et les rôles sociaux non agriculturels pénètrent profondément dans la vie économique et sociale à la campagne, en changeant la mode de production et gestion des paysans, ainsi que leur famille, voire leur vie quotidienne. En quelque sorte, le non agriculturalisation équivaut l’urbanisation. Il faut indiquer qu’après la perte de valeur et de sens de registre d’état civil, la mobilité probablement fréquente peut causer une situation dissymétrique entre le nombre de registres d’état civil et le vrai nombre d’habitants. C’est pour cette raison que l’état civil ne reflète pas avec précision le niveau de l’urbanisation, que la proportion des habitants au delà de la population registrée peut nous servir un angle plus raisonnable.
Les premières analyses sur la « mobilité-division », la « non agriculturalisation-urbanisation » ont inspiré la réflexion, l’analyse et la solution à la problèmatique « Comment les 800, 900 millions de paysans chinois pourrons s’intégrer dans la civilisation industrielle ? » Sur ce thème, nous sommes plutôt optimistes avec prudence.
D’abord, il faut attacher une grande importance au sujet de la structure de population influençé par la sélection d’âge, lors de la transformation « mobilité-division » et « non agriculturalisation-urbanisation ». Cette sélection a fait perdre les élites à la campagne qui sont « les mieux éduquée, les plus apte aux réformes, les plus adaptables à toute situation, les plus jeunes et rigoureux ». [25]
Ensuite, la transformation a effectué une influence sur la gestion, l’invetissement et l’innovation de techniques dans l’agriculture, dont l’économie dépend essentiellement de l’augmentation de la production agricole caractérisée par l’avancement des techniques, et aussi du renforcement de l’indépendance des travailleurs et leur enthousiasme de travail dans le fond des arrangements institutionnels. Nous avons donc besoins de réévaluer la réforme agriculturelle qui a non seulement mené les progres de l’économie, mais aussi la transformation de la société rurale : la connection entre les secteurs agricoles et non agricoles fortifiée, la professionalisation de la production agricole apparue, la différence sur le concept de valeur réduite, la campagne qui engageait l’outil de la communication de masse et améliorait les moyens de transport ouverte, l’importance traditionnelle sur les liens du sang et ceux géographiques affaiblie, et celle de la relation publique du nouveau type accentuée, etc.[26]
Puis il ne faut pas négliger le fait que l’urbanisation a pris le retard sur la non-agriculturalisation. L’urbanisation demande les attentions sur la régularisation de la circonscription, le planing urbain, la constrcution des infrastructures, ainsi que leur rationalité, standardisation et scientificité. Les grandes infrastructures, les utilités publiques et les ressource à l’égard de la culture, de l’éducation, de l’hygiène et du sport, se concentrent depuis des années en ville, alors que la mode, le niveau et la qualité de vie chez un certain nombre de paysans sont loins d’être renversés et ce qui est plus c’est qu’ils sont isolés de la civilisation urbaine se trouvant dans la maginalisation.
Face à la vague « fièvre » de l’urbanisation, nous avons besoins du sang-« froid ». En premier lieu, en comparaison avec le concept « ville », la « campagne » est une existence raisonnable, aux cours de la modernisation, le déchirement, la perte et la souffrance des « gens » s’expriment par « la fuite du corps » et « le retour de l’esprit ». En deuxième lieu, l’urbanisation ne correspond pas à l’abandon de la campagne. En troisième lieu, l’urbanisation n’égale pas seulement la « nouveauté » à l’échelle des « choses », mais la « nouveauté » à l’échelle des « gens »- cela signifie essentiellement la transformation « de l’identité au contrat » ou bien « des paysans aux citoyens ».[27] En quatrième lieu, l’urbanisation est absoluement un processus long et persistant.
3/ Paysans et citoyens
Le développement ou la modernisation en fin du compte reste un sujet concernant les intérêts de la majorité de la population, en Chine, celui-ci touche les intérêts des paysans. À cette étape actuelle où la réforme a eu des premiers accomplissements, comment réaliser la transformation « de l’identité au contrat » ou bien « des paysans aux citoyens » sur le thème de la mobilité de la population rurale, à la base de la « mobilité-division » et de la « non agriculturalisation-l’urbanisation », est devenu un grand sujet concernant le développement et la modernisation du pays. En effet, « La Chine pourra réaliser la modernisation dès que les paysans ne représentent plus de groupe d’identité, mais un groupe professionnel qui constitue une très petite partie dans la société ».[28]
Le slogan et la discussion sur « rendre aux paysans le traitement de citoyens » , « rendre aux paysans la citoyenneté » provenant du milieu académique et de la société, indiquent l’absence de la citoyenneté chez les paysans. Cette absence d’origine des paysans eux-même correspond à la faiblesse de la conscience de citoyen que nous pouvons attribuer à la limitation historique au lieu de l’innocence des paysans. Dans une Chine contemporaine, les institutions établies depuis les années 1950 mentionnées plus haut ont consolidé la division entre la ville et la campagne, aggravé la différence, ne sont pas donc arrivées à changer entièrement la campagne. Malheureusement les habitants ruraux ne partagent pas encore la citoyenneté égale avec les citadins tant au niveau juridique que politique.
À part les institutions, il faut cultiver la conscience de citoyen chez les paysans afin de réaliser la transformation des « paysans » aux « citoyens ». Les études sur la participation des paysans aux activités politiques nous montrent que l’autonomie des villageois basée sur le suffrage à la campagne leur a offert une plate-forme. Certes, nous devons comprendre que les nouveaux arrangements institutionnels et la culture de la conscience de citoyen dureront longtemps. La prétention de réaliser la transformation des « paysans » aux « citoyens » en une courte période n’est plus qu’un rêve inaccessible.
La conclusion : quelques réflexions
Le problème de « agriculture, campagne et paysans » portant sur le développement économique et la stabilité sociale, n’est plus le problème théorique, mais un véritable problème pratique et urgent. Afin de résoudre ces problèmes, il s’agit de plusieurs domaines qui sont plantés profondément dans le système actuel.
1/ Premier domaine : les paysans
Quant au problème ternaire, les paysans sont les plus fondamentaux. Généralement, ils restent encore la classe la plus pauvre en Chine contemporaine, ce qui résulte que le problème de paysans réside dans celui de leur revenu. Aux cours de l’industrialisation, les paysans y ont énormément contribué ou sacrifié. De la sorte, après que les villes finissent leur accumulation économique, l’État doit d’une part s’arrêter de négliger les intérêts des paysans ; augmenter leur revenu ; fonder le système de sécurité sociale couvrant les droits et intérêts de tous les membres d’origne de la société rurale, surtout le système de sécurité juridique et sociale ; améliorer leur condition de vie afin de coordiner les ouvriers et les paysans, les intérêts entre la ville et la campagne et de faire les progres dans la société entière. D’autre part, les paysans doivent être accordé une personnalité indépendante, réussir la transition « de l’identité au contrat » ou « des paysans aux citoyens » qui dépend de la perfection de la qualité culturelle des paysans. En conséquence, l’éducation y joue un rôle primordial. Nous pouvons même conclure que la qualité de la population rurale est associée étroitement avec le développement économique rural et les progres sociaux.
2/ Deuxième domaine : la société
Au sein de l’économie marchande, les paysans peuvent faire leur choix quant aux programmes de production en fonction de leurs ressources et les demandes du marché. En échangeant leurs récoltes ils participent aux divisions sociales d’une façon générale et en tirent des intérêts économiques. Cependant, à cause du manque de la qualité culturelle et la conscience de marché, à cause de la dispersion géographique des paysans et de leur production médiocre, ils sont relativement isolés de l’économie marchande, sans pouvoir entrer avec égalité dans les grands marchés normalisés, ils sont donc obligés de se soumettre à une situation défavorable. La seule solution pour combiner au grand marché la production dispersée et maigre de chaque ménage ou famille et régler la contradiction entre la petite production et le grand marché, réside dans le renforcement de l’organisation dans la société rurale, non seulement en vue de protéger les intérêts des paysans, mais aussi de rassurer l’entrée des paysans dans le marché.
3/ Troisième domaine : l’Etat
La faiblesse de la qualité de l’agriculture, de l’ouverture de la campagne et de l’organisation des paysans les conduit à une situation désavantageuse au milieu de la compétition au marché. Cela nécessite la rectification, le soutien et la protection de l’État, sans compter uniquement sur la régularisation du marché. En même temps, la transition de systèmes qui contient l’ajustement des comportements gouvernementaux, s’évolue lentement et progressivement. Faisant partie de cette transition de systèmes, la révision d’une nouvelle relation entre l’État et les paysans, soit le changement des fonctions gouvernementales, compte principalement sur la structure des organisations de base et sur l’amélioration de la qualité des cadres à la campagne.
En tous les cas, il est nécessaire de discuter sur la transformation de la société rurale, mais le problème ternaire de « l’agriculture, la campagne et les paysans » qui concerne la réalisation du développement ou de la modernisation en Chine, dépend finalement de la mise en oeuvre des politiques.
[1]La traduction en français a été réalisée par Xiaolan Zhou, professeur associée à l’Université normale du Sud de Chine et Wei Wang, doctorant d’Histoire économique contemporaine à l’Université Paris Sorbonne (Paris IV).
[2]Voir LIANG Jin-Ming : Approcher la Maison de famille Zheng : le changement de la société rurale et la condition de vie des paysans (1949-1999), Presse des sciences sociales de Chine, 2005.
[3]WANG Xian-ming: Gentleman moderne, Presse du Peuple de Tianjin, 1997, p21. Voir aussi : ZHANG Jing, Pouvoir politique local — les problèmes de système rural, Presse du Peuple de Zhejiang, 2000, p18 ; HUANG Renyu (Etats-Unis), Elargir la vue historique, Presse des sciences sociales de Chine, 1998, p61.
[4]Voir Prasenjit DUARA (Etats-Unis), Civilisation, pouvoir et l’état — les régions rurales de la Chine du Nord 1900-1942, Presse du Peuple de Jiangsu, interprète WANG Fumin, 1994.
[5]ZHANG Yimin, «La réforme agraire pendant la transition de la modernisation», in ZHAI-XU Jilin, CHEN Dakai (éd.), La modernisation de la Chine (Vol. 1), Joint Publishing, 1995, pp. 452-456. Voir les recherches de FI Xiaotong, de Maurice FREEDMAN etc. Voir FI Xiaotong, L’économie rurale: la vie des paysans chinois, Commercial Press, 2002. Maurice FREEDMAN, Paul G. PICKOWICZ, Mark SELDEN, La société rurale chinois, l’état socialiste, interprète TAO Heshan, Presse des sciences sociales académiques, 2002.
[6]Les descriptions de MAO Dan sur la transformation d’une commune rurale à une organisation sociale formelle après 1949 ont les significations générales. Voir MAO Dan, Un changement d’une communauté rurale — l’observation etl’explication d’uniformisation de commune rurale Jianshan, Academia Press, 2000, p. 40-57.
[7]XU Yong, La politique chinoise non-équilibre : la comparaison entre la ville et la société rurale, Presse de la radio et de la télévision chinoise, 1992, p 403.
[8]ZHANG Letian, Adieu l’idéalisme: études sur le régime de commune populaire, Centre de Presse
oriental, 1998, p 120.
[9]HUANG Zongzhi pense que la «forte densité» est une échange de rendements marginaux décroissants par unité de temps de travail à l’augmentation des mains-d’œuvre par unité de surface, c’est-à-dire, une croissance de production à la suite d’une réduction de la productivité par unité de travail, il s’agit d’une tactique de maintenir la vie minimum sous la pression de la croissance démographique. La «forte densité» explique le paradoxe de croissance sans développement. Voir HUANG Zongzhi, La famille de petits exploitants agricole au delta du fleuve Yangtze et le développement dans la région rurale, Entreprise de livre de Zhonghua, 2000. « La phénomène paradoxale dans la recherche de l’histoire économique chinoise et la crise de compréhension formelle», in Etudes de la théorie de l’histoire, No.1 1993.
[10]XIAO Donglian, Développement et hésitation : 10 ans de regards historiques sur la région rurale et ses perspectives, Presse du peuple de Henan, 19947, p. 4.
[11]GUO Xibao, Le développement de l’agriculture, Presse de l’Université de Wuhan, 1995, pp. 796198. Sur les questions de développement des technologies agricoles, voir aussi Hayami YUJIRO (Japon), Vernon W. RUTTAN (Etats-Unis), La comparaison internationale sur le développement agricole, interprètes GUO Xibao, ZHANG Jinming, Presse des sciences sociales de Chine, 2000.
[12]Le centre de recherches de l’histoire du Parti communiste de Yongjia, le Bureau d’Agriculture de Yongjia et Les Archives de Yongjia, l’Origine de la Réforme de la Campagne Chinoise, Presse de la Chine contemporaine, 1994.
[13]Liao Gailong, «Les grandes réformes dans l’économie coopérative à la campagne chinoise », in l’Origine de la Réforme de la Campagne Chinoise, introduction, Presse de la Chine contemporaine,
1994.
[14]Yang Shubiao, Liang Jingming, Yang Jing, l’Histoire sommaire de la Chine contemporaine, Presse
de Peuple du Zhejiang, 2003, p. 485-487.
[15]Deng Xiaoping, Œuvres choisies de DengXiaoping, Vol.III, Presse de Peuple, 1993, p. 382.
[16]Deng Xiaoping, Œuvres choisies de Deng Xiaoping, Vol.III, Presse de Peuple, 1993, p.238-252.
[17]Lin Yifu, Institutions, Techniques et Développement de l’Agriculture chinoise, Presse Sanlian, 1992,
- 70.
[18]Huang Zongzhi, Les Familles paysannes au Delta du Yangtzé et le Développement de l’Economie rurale, Presse Zhonghua, 2000, p. 243.
[19]Gao Shouxian, « Invention des Institutions et l’Economie rurale depuis les Dynastie Ming et Qing », in Lecture, 1995, n°5.
[20]Huang Zongzhi, Les Familles paysannes au Delta du Yangtzé et le Développement de l’Economie rurale, Presse Zhonghua, 2000, p. 248.
[21]Wang Chunguang a analysé l’influence des entreprises communales et villageoises sur la structure de l’économie, de la société, et de la mode de vie à la campagne. Voir Wang Chunguang, La Transformation de la société rurale en Chine, Presse de Peuple du Yunnan, 1996, p. 99-107.
[22]H. Mendras, La Fin des paysans, version chinoise, traduite par Li Peilin, Presse des Sciences sociales Chinoise, 1991.
[23]Qin Hui, « La mobilité des paysans et l’optimisation de la distribution des facteurs économiques », in Réforme, 1996, n°3.
[24]Chen Jiaji, « La division et la mobilité des paysans chinois », in Problématiques de l’Economie agricole, 1995, n°1.
[25]Paul Harrison, Inside the Ihird World : The Anatomy of Poverty, version chinoise, traduite par Zhong Fei, Presse Xinhua, 1984, pp.155.
[26]A.M.Rogers, Social Change in Rural Society : A Textbook In Rural Sociology, version chinoise, traduite par Wang Xiaoyi et Wang Dining, Presse de Peuple du Zhejiang, 1988, pp.4.
[27]« De l’identité au contrat» comme un formule sur le progres social est posé par Henry S. Maine, savant anglais au 19e siècle, Maine, Ancient Law, version chinoise, traduite par Shen Jingyi, Presse Commerciale 1984, p. 97.
[28]Lu Xueyi (dir.), Rapport sur les Classes Sociales en Chine Contemporaine, Presse des Documents de Sciences Sociales, 2002, p. 177.