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Résumé : Ce qu’il se passe en Afghanistan, en Syrie, au Moyen-Orient est en réalité la répétition du nouveau paradigme de la Guerre froide moderne, avec de nouveaux mécanismes, qui amène le monde vers l’abîme d’une troisième guerre mondiale. Les stratégies ambigües des grandes puis- sances contre le terrorisme international ont amené à un embrasement plutôt qu’à un équilibre, et sont également à l’origine de la crise que traverse aujourd’hui l’Afghanistan. L’Afghanistan abrite aujourd’hui une partie des forces organisées du terrorisme mondial, avec 25 groupes terroristes radicaux présents dans le pays, abris, camps de formation, troc supposé de ressources minières avec certaines puissances en échange d’équipements avancés, etc. De plus, l’existence d’une force arriérée, rétrograde et radicale au pouvoir en Afghanistan produira une crise humanitaire et sécuri- taire dans la région et le monde, puisque le maintien des Talibans aura des conséquences lourdes : effondrement de la stabilité et de la sécurité en Afghanistan, crise humanitaire, développement du trafic de stupéfiants, expansion des mouvements terroristes à l’intérieur du pays, exportation de la crise et intensification du conflit dans la région, intensification des stratégies anti-occidentales, utilisation par certaines puissances de tels mouvements, voire utilisation de ces groupes les uns contre les autres. Actuellement, les terroristes construisent des madrasas destinées aux mineurs, réparent du matériel militaire en panne, et surtout mènent un effort pour accéder à la fabrication d’armes tactiques nucléaires et biologiques et pour l’expansion globale du terrorisme. Le trafic de stupéfiants et la traite des êtres humains sont mis en œuvre pour financer ces activités, qui touchent jusqu’à l’Europe. Les conflits ouverts (Ukraine, Proche-Orient) profitent au terrorisme, le monde étant incapable de mener une guerre non-conventionnelle contre le terrorisme. Si l’Oc- cident possède la théologie, il est dépourvu d’idéologie, alors que les terroristes ont les deux, ce qui devrait nous inquiéter. Il nous faut agir sagement et intelligemment, car les générations futures nous jugeront, et certaines pistes peuvent servir d’arrière-plan à la résolution de la crise.
