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Résumé : La question palestinienne ne se résume pas à un conflit religieux (juifs contre musulmans), et oppose en réalité deux nationalismes diamétralement opposés : le sionisme, conception ethnique et religieuse fondée sur la « judéité », et le nationalisme palestinien, conception culturelle, prônant un État laïc où juifs, chrétiens, musulmans, sont égaux. D’abord minoritaires, les sionistes se sont implantés après 1945 en exploitant les horreurs commises par les nazis, en instrumentalisant la religion, en commettant assassinats et opérations sous faux drapeau, grâce à une collusion avec le pouvoir israélien etc. – éveillant ainsi au passage le nationalisme palestinien.
La victoire des sionistes fut de réussir à progressivement asseoir dans l’opinion internationale leur récit – fictif – d’après lequel un pays démocratique et civilisé (Israël) est attaqué par des terroristes islamistes aux méthodes barbares (Palestiniens), décrédibilisant ainsi la cause palestinienne, qui semble aujourd’hui en voie de marginalisation.