La paix et l’avenir du Liban


Bassam EL HACHEM

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Résumé : Le 9 janvier 2025, le Liban a élu un nouveau président (général Joseph Aoun), qui a nommé un chef de gouvernement (Nawaf Salam) pour former le gouvernement, mettant fin à 26 mois de vide et blocage constitutionnel marqué par une crise politique, économique et sociale, ainsi qu’une guerre avec Israël. Le déblocage n’est pas dû à des facteurs internes, mais à des dynamiques géopolitiques régionales, notamment le bouleversement en Syrie le 8 décembre 2024, le régime Assad ayant été renversé par la Turquie et Israël, soutenus par les États-Unis. Ce changement, qui bloque les voies terrestres du Hezbollah, pousse ce dernier à accepter un compromis avec les forces politiques libanaises pro-américaines et saoudiennes. Le Hezbollah accepte l’élection de Joseph Aoun en échange de garanties sur la représentation chiite, la reconstruction des zones détruites par Israël, et la poursuite de la lutte contre Israël par des moyens diplomatiques et politiques et dans le cadre d’une stratégie de défense nationale. En ce qui concerne la marge de manœuvre du nouveau pouvoir libanais face à l’emprise américaine, les États-Unis exercent une influence considérable au Liban, via les médias locaux, les institu- tions internationales, son ambassade surdimensionnée ou encore sa présence militaire accrue[…]


Mots-clés : Liban, Proche-Orient, Gouvernement, Joseph Aoun, Crise, Géopolitique, Relations
internationales, Hezbollah, Israël, États-Unis d’Amérique, Défense nationale, Diplomatie.

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